L'adjonction du score éthéré de Cliff Martinez agit à la perfection, un peu la symbiose Martinez/Soderbergh dans Sexe Mensonges et Video. Un film avec des femmes en premier plan, laissant les hommes en qualité de pantins ou tireurs de ficelle en second plan.
La dernière demi-heure m'a laissé perplexe. Outre ses débordements au final bien timides par rapport à ce que j'en avais entendu. La scène de nécrophilie, apparemment gratuite, complète (j(imagine) le tableau des esthètes qui se nourrissent de la vie et de mort...
Là où j'ai eu du mal, c'est de croire qu'Elle Fanning possède "le plus" qui fait que chacun se retourne sur elle lorsqu'elle entre dans une pièce.
Au moment du générique de fin, ma moitié m'a glissé "oh ben en voilà un qui s'est fait plaisir. Qui c'est qui a filé de l'argent pour ça?". C'était un peu ça: un cadeau pour un enfant gâté. ou Pas?
J'ai malgré tout pris énormément de plaisir à voir le film qui, plastiquement parlant, reste quand même un joyau dans la production actuelle. Pour ce qui est de la finalité de l'histoire, c'est une autre affaire...
Vu sur le BD UK, de superbe facture, avec une piste DTS HD MA 5.1 (et sta) qui sait travailler sur tous les canaux de manière onirique. La séquence du night club est, au moment où je l'ai vu, le moment "parfait" d'adéquation image et son.
2.40:1
118 mn
pas encore vu les bonus (interview Cliff Martinez et NWR+ Elle Fanning)