It Comes at Night - Trey Edward Shults (2017)

[Superwonderscope]

Avec Joel Edgerton, nouvelle mouture du père prêt à tout pour défendre sa famille contre une présence malfaisante qui cherche à s'introduire dans le cocon familial.

Sortie en salles françaises le 21/06/2017.

Un film annonce efficace :

https://www.youtube.com/watch?v=sKnigN8OiNc

[Superwonderscope]

le film sort le 21 juin.

La critique du film est sur le site en avant-première :

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10402

[Superwonderscope]

Comme pressenti, le film va se planter en France.
7 561 entrées sur 191 copies le 1e jour, soit une moyenne minable de 39 entrées par copies.
Ca va tenir jusqu'à la fete du cinéma et repartir dans la nuit.

[dario carpenter]

Sujet assez mince un moyen métrage aurait peut-être suffi, un léger goût de déjà vu et le réalisateur peine à instaurer une ambiance parano et tendue, on s'ennuie ferme malgré une fin qui se veut choc et un casting pas mal.

[Lord Taki]

Film crépusculaire à voir au cinéma (ou dans le noir).

En terme de réalisation "visible", j'ai beaucoup apprécié ce pseudo panaoramique dans la voiture lorsqu'ils prennent la route. Cela fonctionne pourtant on sait que ce n'est pas gratuit.

Dans ma tête c'est une sorte de préquelle à The Road, on y partage cette ambiance sans espoir mais le monde n'est pas encore totalement perdu et dégueulasse.

Le dénouement pouvait partir dans plusieurs directions et celle qui est prise n'est pas décevante au contraire. Un dernier plan "cerise sur le gâteau" jusqu'au boutiste. Tout cela n'aura servi à rien.

Idéal pour s'ouvrir les veines. J'ai beaucoup aimé.

[Manolito]

Vu il y a peu sur le replay de canal +, je rejoins le rang des sceptiques. On devine le métrage tourné avec un micro-budget, mais d'une facture soignée qui fait oublier cette limite : bons acteurs et très belle photo cinémascope notamment.

Spoiler : :

Scope qui se réduit comme le film avance !

Le film reste très vague sur le catastrophe qui a jeté la société à bas (épidémie de peste bubonique ?), mais a le mérite de ne pas prendre scénaristiquement l'eau de partout comme l'a fait un "Sans un bruit" assez proche et sorti à la même période.

Le film laisse pourtant beaucoup de chose inexpliquée, à commencer par son titre énigmatique ou des événements étranges (l'attaque du chien). La fin choisit le jusqu'au boutisme de la noirceur avec son plan final effectivement aussi sobre et simple qu'humainement poignant. Pourtant, dans sa pose un peu trop énigmatique, ses situations quand même redondantes par rapport à d'autres nombreux films catastrophes du même genre, ses promesses de de suspens non tenues, j'ai trouvé "It comes at night" frustrant. Malgré un dispositif mettant vraiment l'humain au centre de l'histoire, il m'a semblé partiel, incomplet, malgré des belles promesses...

[leWalrus]

Ca m'a fait pensé un peu à Blue Ruin pour sa mise en scène léchée et son ambiance.

Je viens de voir le film sur Prime Vidéo et je suis dans l'ensemble assez satisfait. J'ai accroché et le suspens a fonctionné pour moi. Bien sûr, le film repose uniquement sur sa mise en scène et ses acteurs. Deux points qui sont assez justes.

J'ai remarqué un truc étrange (que je n'avais encore jamais vu utilisé ainsi) : le film est en format large, mais les bandes noires deviennent de plus en plus importantes au fil du déroulement de l'intrigue. Jusqu'à ce que qu'elles deviennent écrasantes à la fin. C'est assez intéressant comme effet pour créer l'oppression.

Bref, c'est une bonne pièce de théâtre qui hérite de la Nuit des Morts vivants : l'homme reste un loup pour l'homme peu importe les circonstances.

Je ne sais pas si le film gagne a être revu mais, en l'état, je pense que c'est quand même un film à voir même s'il faut admettre que son côté anti-spectaculaire fera beaucoup de déçus.

[savoy1]

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J'ai remarqué un truc étrange (que je n'avais encore jamais vu utilisé ainsi) : le film est en format large, mais les bandes noires deviennent de plus en plus importantes au fil du déroulement de l'intrigue. Jusqu'à ce que qu'elles deviennent écrasantes à la fin. C'est assez intéressant comme effet pour créer l'oppression.
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Si je me souviens (car cela fait déjà un moment), tout en précisant que j'ai vu le film en salle, les larges bandes noires en haut et en bas de l'écran, apparaissent tout au long du métrage, lors des séquences de rêve. On a donc un basculement régulier du format d'image.

Spoiler : :

L'utilisation d'images littéralement "écrasées" pour le final aurait-elle dans ce cas une incidence sur la réalité de ce qu'il se passe ??

Une expérience hautement immersive, sur grand écran, en ce qui me concerne.

Et Edward Shults a récidivé en début d'année dernière, de manière encore plus écrasante, avec Waves, plongée étouffante puis lumineuse dans le milieu de la petite bourgeoisie afro-américaine, via une famille bien sous tous rapports, minée par le patriarcat et le virilisme tout entiers dévolus au but de se montrer à la hauteur de la "société blanche". Définitivement un auteur à suivre...

[leWalrus]

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J'ai remarqué un truc étrange (que je n'avais encore jamais vu utilisé ainsi) : le film est en format large, mais les bandes noires deviennent de plus en plus importantes au fil du déroulement de l'intrigue. Jusqu'à ce que qu'elles deviennent écrasantes à la fin. C'est assez intéressant comme effet pour créer l'oppression.
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Si je me souviens (car cela fait déjà un moment), tout en précisant que j'ai vu le film en salle, les larges bandes noires en haut et en bas de l'écran, apparaissent tout au long du métrage, lors des séquences de rêve. On a donc un basculement régulier du format d'image.

Spoiler : :

L'utilisation d'images littéralement "écrasées" pour le final aurait-elle dans ce cas une incidence sur la réalité de ce qu'il se passe ??

Une expérience hautement immersive, sur grand écran, en ce qui me concerne.

Effectivement ce point hante tout le récit :

Spoiler : :

Certaines scènes se passent dans un rêve et il y a même un rêve dans le rêve. On peut même supposer que le film est vu du point de vue de l'ado et que celui-ci rêve tout cela ou n'est autre que son grand père en train de mourir.

C'est donc bien filmé, mais ce que j'attends c'est un film de Trey Edward Shults avec un script à la hauteur. Peu être Waves donc...