Ready Player One (2018) Steven Spielberg

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hitcher
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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par hitcher » ven. avr. 13, 2018 1:37 am

Machet a écrit :
jeu. avr. 05, 2018 8:04 pm
Vu en IMAX 3D
Une petite question:
est-ce que l'utilisation de la 3D est intégrée au récit: utilisation du relief uniquement pour le monde virtuel, dans l'esprit Brainstorm? ( et là pour le coup je trouverais ça intéressant).
Ou est-ce bêtement tout le métrage qui est en relief comme n'importe quel autre film 3D?
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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par Machet » ven. avr. 13, 2018 7:51 am

Tout est en relief. Et je n'ai pas remarqué d'astuces spéciales liées à la 3D.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne

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hitcher
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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par hitcher » ven. avr. 13, 2018 12:41 pm

Merci. :)

Quel dommage que Spielberg n'ai pas intégré cette technique dans son récit.
Après je n'ai pas vu le film, mais ça me semblait l'occasion rêvée d'exploiter ce procédé (pour une fois qu'il pouvait vraiment servir à quelque chose :mrgreen: )
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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par Dragonball » dim. août 26, 2018 1:24 am

Découvert aujourd'hui "Ready Player one", qui a sa sortie semblait avoir pas mal divisé !

J'avoue que je n'étais même pas spécialement emballé à l'idée de voir un film principalement vendu sur l'argument de condenser près de 30 ans de culture pop sur fond de réalité virtuelle !

Mais bon, le retour de Spielberg à la S.F et le fait qu'il soit lui même à l'origine d'une partie non négligeable de la culture pop des 30 dernières années, voilà qui avait quand même de quoi motiver un minium !

Et j'avoue avoir en effet passer un très bon moment avec "Ready player One", le film présentant en effet un sacré condensé de pop culture en tout genre illustrer par des scènes d'action maousse estampillé 100% geek , rarement vu depuis le géniale Sucker Punch de Zack Snyder !

Par contre, ça se complique quand on se penche sur le traitement du film ou là, encore, la comparaison avec Sucker Punch parait logique !
Et force est de constater que si "Sucker Punch" avait prouver qu'on pouvait très bien réalisé un film adulte, souvent assez dérangeant, tout en illustrant des fantasmes typique de geeks ados, "Ready Player One", par son ton et son traitement de l'intrigue, semble s'adresser à un publique beaucoup plus jeune, dépeignant un univers ayant tout l'air d'être devenu une sorte d'enfer sur terre mais sans que celà ne soit jamais réellement impactant d'un point de vue graphique ou psychologique (On parle quand même d’une société en pleine déliquescence ou les gens fuient leur réalité sordide via un jeu vidéo et ou une grande firme réduit des centaines de personnes en esclavage et n'hésitent pas a avoir recours au meurtre pour parvenir à ses fins !)
Le film s'autorise aussi quelques facilité bien pratique comme de faire de la fille ayant pour avatar Arthémis une fille limite encore plus mignonne qu'Arthemis elle même !
Parce que non, avoir une tache de vin sur la gueule ne fait pas de vous un laideron !
Bref, une façon totalement bateau, limite hypocrite, d'éviter une réflexion trop grande sur la différence entre avatar et personne réelle et la naissance de sentiments pouvant naître envers un personnage pourtant en partie fictif !
Le plus embarrassant pour le film reste cependant son final, ou Spielberg semble cautionner cette "Oasis", certes fondé par un gentil geek, mais bon, qui a quand même toute les allure d'une sorte de drogue virtuelle assez problématique ! (Et qu'elle soit fermée 2 jours par semaine n'y change strictement rien hein ! :D)
Une position encore une fois assez timorée de la part de Spielberg là ou aurait peut être fallu être beaucoup plus radicale, au risque de passer pour un vieux con !
Il est en tout cas assez étonnant, comme je le disais dans un statut précédent, qu'Il y a 20 ans deux jeunes réals, les Wachowsky, nous encourageaient à détruire la Matrice, ce système qui faisait de nous des esclaves en nous donnant l’illusion d'être libre, alors qu'aujourd'hui, un vieux réal nous dit que finalement, ben non, c'est pas si mal après tout, que fuir la réalité plus de la moitié de la semaine c'est pas si mal du moment que le bousin est contrôlé par une petit groupe de geeks sympa et qu'il ferme durant 2 jours ! :D

Heu, ouai ....

Enfin bon, tout ça n’empêche pas, comme je l'ai dis, "Ready Player one" d’être en tout cas un blockbuster souvent sacrément impressionnant et aux clins d'oeil parfois franchement joussif ! (Arf purée, Chucky faisant un carnage ! :D)

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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par MadXav » dim. août 26, 2018 8:43 am

SUCKER PUNCH était un film de geeks adeptent de la branlette dans tous les sens du terme.
READY PLAYER ONE est une régurgitation de toute la pop-culture de ces 30 dernières années, par celui qui a créé une bonne partie de cette pop-culture. Honnêtement et bien que je sois un geek pur jus, j'ai un peu de mal avec ces films. J'ai un peu l'impression qu'on me prend pour un con.
L'approche de ces "films pour geeks" est différente mais le schéma est toujours le même : Un scénario minable pour servir de prétexte a du numérique supposé exaltant. Sauf que moi, j'aime bien qu'un film ait un bon scénario, et le numérique dégueux, ça me laisse de marbre. Niveau implication émotionnelle, c'est zéro.

Donc j'ai regardé READY PLAYER ONE avec mes fils au cinéma, non pas comme un film, mais comme un Blindtest où tu cherches les références et tente d'en voir plus que les autres... Contrairement à ce que tu penses Dragonball, les gamins d'aujourd'hui connaissent tous King Kong, Godzilla, L'agence tous risques, Chucky, les Méca, Retour vers le Futur et que sais-je (mes fils ont même vu le vaisseau de Cowboy Bebop...). Parce que les gamins d'aujourd'hui sont élevés par des geeks de 40 piges qui partagent avec eux cette culture depuis leur naissance... Donc mes gosses en savaient presque autant que moi. Seul les Battletoads (nombreux) leur avaient échappé... En contrepartie, Spielberg glisse des personnages d'Overwatch qui sont clairement là pour faire plaisir aux jeunes...

Bref, au final j'ai trouvé le film couillon et simpliste. Par moments bien foutu, par moments réjouissant, mais je pense ne jamais y voir plus qu'un blindtest cinéma / jeux vidéos au scénario-prétexte sans intérêt. Et mes yeux et quitte à verser dans le tout numérique, je préfère carrément SPEED RACER qui pour le coup relève surtout du génie dans la mise en scène, là où READY PLAYER ONE ne brille vraiment qu'avec le passage King Kong.
Mon fils m'a demandé d'acheter le film pour qu'on puisse le voir à la maison et faire pause pour bien voir les clins d'oeil. Donc même lui ne voit pas ça comme du cinéma, mais comme un genre de "trouvé Charlie". Ce qui est assez triste au final.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par bluesoul » sam. sept. 29, 2018 4:34 pm

Vu en loc’ (physique) a l’instant et TRES mitige (un euphemisme).

Bon, d’emblée trailer et contenu ne m’emballaient pas. Bibi n’est pas gamer pour 2 sous, les CGs ne me vendent pas plus que ca un film, il faut voir ce qu’on en fait et surtout, l’histoire paraissait rachitique…

A l’arrivee, c’est tout ca, et (malheureusement) plus, enfin “moins” (si je me fais comprendre).

D’abord le concept est flou.

Un film uber-geek, realise par, je dirais, un geek sur la culture geek (la pop-culture de ces dernières 40 ans en fait).

J’oserais un parallele. S’il est généralement accepte que la blockbusterisation du cinema a commence avec Jaws, Star Wars, bref, avec Spielberg et Lucas, j’aurais envie d’ajouter que la pop-culturisation s’en enfoncee dans la brèche.

Ainsi, si les chanteurs, chansons, genres musicaux et groupes (notamment) US caracolaient deja dans les charts mondiaux et que la majeure partie des pays diffusaient des series TV ricaines, je crois que c’est a partir de la fin des années 70s/debut des années 80s que l’exportation de ces dernières s’est fortement industrialisée et que le phénomène a renforce l’emergence d’une pop-culture americaine, certes, mais a un niveau mondial.

C’est peut-être aussi une question de generation. Bibi, comme beaucoup d’autres sur le forum est nee dans les années ‘70s (en 1970 pour être plus precis) et a embrasse, comme les autres, la culture des années ‘70s/‘80s, culture largement dominee par les USA. Et qui, justement, fait partie de ces années: Spielberg.

Spielberg parait un choix presque “naturel” pour mettre en boite RP1.

L’on vient a se demander ce que le film veut/voudrait dire? La culture est morte. Vive la pop-culture? La pop-culture est morte. Vive la pop-culture? Ou simplement: Vive la pop-culture? No sabio.

Venant de Spielberg, est-ce une declaration de victoire des “geeks”? Que la pop-culture avait gagne, on le savait depuis un bail!

Un constat des lieux? Un resume historique sous forme de cameo? Un chapitre final? Un epilogue sous forme de 40 ans de cameos? No sabio.

Cote contenu (le récit en soi, quoi). ‘Ben, exit la recherche de l’Arche perdue, des mines du Roi Salomon, de tresor, ou du Diamant Vert. Pas de princesse ou de peuple a libérer ou quoi que ce soit du genre. Non, on cherche…un Easter Egg :roll: , le tout en mode MMO. Enfin, 3 Easter Eggs…’tain d’epoque.

C’est peut-être parce que bibi n’est pas gamer, mais ca ne m’a pas fait rever 2 secondes…

Plus loin, on herite de l’Oasis, mais
Spoiler : :
n’en fait rien, sinon continuer a la “manager”, donc…
. Ah oui, on “herite” de 500 MILLIARDS de dollars. Je suppose que ca fait rêver…Mais, avouez que c’est TRES loin du rêve des Goonies, non?

Ensuite, les persos. Que ca soit sous forme d’avatars (80% du film) ou en live (20%), ils sont plats et sans relief.

Un chinois(?). Un japonais. Une (token) black
Spoiler : :
qui ne meurt pas! :mrgreen:
. Un blanc
Spoiler : :
le hero, mais je blague, c’est pas un spoiler
et une blanche comme compagne du hero
Spoiler : :
mais c’est pas un spoiler non plus
.

En toute franchise, entre le pitch et la quête et les perso, bibi a plus pense a un Saturday Morning Cartoon US des années 60s que des années 2010s, tellement la quête est…bete et inintéressante, tout comme les persos en fait…

Soyons francs, en ’85 on avait envie d’être un des Goonies ou en ’84 de défendre la terre en tant que Last Starfight, mais en 2017., un “Player One”? Franchement? Lui et son equipe sont tellement fades et bof…

A ce stade, le film fait plutôt penser a la demonstration d’un nouveau jeu video par un pote chez lui, pote qui oublie de passer la manette de commande, ce qui fait qu’on s’emm… passablement.

Leurs adversaires? Comme dans les cartoons des années ‘60s: Evil Co. Ltd. Mechants (tres). Betes (plutot). Bof (tres). ‘Bref.

Autre problème: l’univers de RP1. On lance 2-3 répliques indiquant que beaucoup sont morts. Pourquoi? Pas sur. Guerre? Catastrophe ecologique? Chomage planétaire? Est-ce que ca joue? Pas vraiment. Au final, est-ce qu’on s’en fout? Assez, merci.

Les gens ne f…tent plus rien, préférant s’amuser dans l’Oasis? Ou alors tout est parti en c..illes et les gens se réfugient dans l’Oasis? No sabio.

Pour resumer: un intrigue bete, des persos ininteressants, un univers mal définis.

Que reste-t’il?

‘Ben, une course d’ouverture ENORME! A elle seule, ca merite d’être vu au cine :shock: :shock: :shock: 8)) .

Aussi en fin de film, une avant-dernière scene intimiste avec le créateur de l’Oasis qui semble en fait être le coeur du film, mais que bizarrement Spielberg évite pendant tout le film avant d’en parler…10 minutes avant de finir le metrage… :(

Entre les 2, environs 120 minutes de vide meuble a coups de CGs facons 150 cameos/secondes et a vrai dire, CGs en fait nettement moins impressionnant que la trilogie de Lord of the Ring (2001 - 2003) ce qui, franchement, fait tache…

A vrai dire, en tant que “vieux” qui a vecu les annees 70s/80s en "live", le film devrait me caresser dans le sens du poil, mais que nenni.

En 1970, on luttre contre The Forbin Project. En 1982, on lutte contre le Master System dans Tron. De 1999 a 2003, on lutte contre la Matrice. En 2017, on lutte pour prendre le contrôle de l’Oasis…et de la garder online...et en profiter pour s'en mettre plein les poches. Pourquoi pas devenir Youtubeur pendant qu'on y est! :twisted:

On se demande ce que ca fait de Spielberg? Un collabo? Un mec qui après des films, des series TV et des series/films d’animation veut nous vendre l’Oasis tellement on a l’impression que l’Oasis a pour but de nous occuper (ou de nous faire taire) alors que le monde va mal…

En 1991, le studio d’animation japonais Gainax avec Otaku no Video (OAV) fesait son coming out de “geeks” (“otaku" en japonais) et…se ramassait méchamment d’un point de vue critique et public. Le plus marrant est que l’OAV (Original Video Animation) est honnete, direct et…critique).

En 2017, Spielberg nous sort RP1. Le but est flou, le film n’a rien a dire a part d’etre consensuel et possède meme un sous-entendu assez nauséeux du genre: ne reflechissez pas, jouez! Ou: la vie réelle est importante, mais moins que la vie online. Et bien sur: n’oubliez pas de payer la facture de nos services!

Dans les années 70s, Spielberg et sa generation sex, drugs & rock’n’roll secouaient Hollywood. En 2018, ils n’ont plus rien a dire et préfèrent se taire ou...nous faire payer. Triste.

Bref, le film aurait du me caresser dans le sens du poil (ancien geek que je suis), mais n’a fait que (poliment) m’ennuyer au mieux (toute la partie entre la course du debut et la discussion intimiste de l’avant-fin), voire: m’inquieter quant a son message sous-jacent et me donner l’impression d’etre (excusez du peu) pris pour un c.n. .

A voir pour la course de debut et la discussion en avant-fin. Je ne crois pas le revoir ailleurs qu’a la tele un jour ou je m’ennuie.

Ready Player One: 3.5 / 5 (pour la course, le reste oscille entre l’ennui et…le rejet total! Spielberg et les annees '80s sont morts, le premier ayant faconne--et tue les deuxiemes! :evil: :evil: :evil: )
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.

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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par bluesoul » dim. sept. 30, 2018 3:15 am

On dit que la nuit porte conseil, peut-etre bien que oui apres tout.

Apres une nuit de sommeil, et a y repenser, bibi voit en Halliday (le createur de l'Oasis), un "avatar" de...Spielberg. Je sais, c'est evident, mais quand c'est grand comme une maison, on a tendance a passer a cote. :oops:

Ca expliquerait la rupture de ton (pourtant annonce via les indices pour trouver les cles) de l'avant-derniere scene ou, mettant en scene un adolescent, certes plutot autistique qui a defini le monde de l'entertainment a jamais, Spielberg semble se mettre en scene lui-meme.

Comme Spielberg, Halliday est riche, a connu une deconvenue sentimentale (Spielberg a divorce de sa premiere epouse) et a un leg a assumer: dans le film, il s'agit de defendre l'Oasis contre une autre corporation, dans la realite--notre realite--Spielberg doit defendre sa position de leader de blockbusters face a une horde de yes-man radio-commandes par des execs (cf. les franchises Star Wars/Marvel et consorts) qui font, 'ben BEAUCOUP plus d'argent au box-office que lui... :?

A ce titre, il faut aussi se rappeller qu'on surnommait Spielberg le "Wonder Boy" ou "Wunderkind [allemand pour "enfant prodige"]" depuis les annees 80s, ce qui deja a l'epoque suscitait l'image d'un real qui ne grandissait pas ou avait decide de ne pas vieillir tel Peter Pan, ce qui se recoupe avec Halliday l'eternel adolescent. L'on en vient presque a se demander si Spielberg n'est pas l'inspiration du personnage dans le roman et l'Oasis une allegorie pour l'industrie du cinema?

Spielberg essaiera de "grandir" et de faire des films plus "serieux", mais il ne marcheront (deja a l'epoque) aussi bien que ses films "reveurs".

Ou Spielberg veut-il en venir? D'apres imdb.com, il n'a pas raccroche la casquette de real, loin de la. Peut-etre a-t'il juste accepte de ne plus etre qu'"un" real plus que "ZE" real dans notre monde actuel? :?:

Dommage seulement que notre bonhomme se soit mis au service d'un film qui sur un creneau similaire a Summer Wars (2009) soit emotionnellement aussi creux et peuple de personnage aussi plats... :(

Just my 2 cents...
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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par comte vonkrolock » dim. nov. 18, 2018 11:30 am

Passé un bon moment devant se film qui prouve que papy Spielberg reste comme beaucoup d'autres à l'écoute de son publique, les époques change et lui reste le même, au dessus du lot et ça sa fait plaisir à voir :-D

Un pur film de divertissement qui essaye de joindre les vieux (moi) d'aujourd'hui d'un certain cinéma des années 70-80, au jeunes plus féru de monde virtuel. Et pour ça je trouve qu'il sans sort fort bien. Et puis j'ai retrouver un peut du Spielberg qui avait envie de se faire plaisir et nous faire plaisir aussi très très loin des films pessimiste auquel il nous a habituer ces derniers années. Une vraie bouffée d'air frais dans son cinéma. Avec a la manœuvre des personnes comme Alan Silvestri 8)) 8)

Certes s'est naïf, mais le coté bon enfant l'emporte complétement je trouve. Et il y a un passage pour moi qui fait que j'adore
Spoiler : :
The Shining
encore une fois un hommage a un homme auquel il tenait à montrer l'importance sur sa façon de voir partagé ce 7ème art.

Le casting fonctionne le jeune (22 ans quand même) Tye Sheridan continu son bonhomme de chemin après Tree of Life, Mud, Joe, en alternant un cinéma plus adulte, a des films populaire comme ce Ready Player One, et il est bien accompagner par Olivia Cooke qui elle semble de plus en plus intéressée par le genre quand ont a vu une bonne partie de sa filmogrpahie (série comprise).

En résumer un très bon gros spectacle qu'il faut découvrir pour se qu'il est non pour juste admirer une galerie de héros de notre enfance, ils nous montre aussi que parfois les CGI peuvent être utile lorsqu'ils sont mis au service d'un scénario de ce type.

PS: marrant en lisant les post précédent je me rend compte que se que j'ai le moins aimer dans ce film s'est bien cette course au début, très pan dans ta gueule qui m'a laisser de marbre... :( Et qui semble avoir pourtant bien marquer ceux qui ont laisser un avis. Étonnant :D
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par Algor » mar. mars 26, 2019 4:25 pm

Halalala! Spielberg se fait bouffer par le monstre qu'il a créé: le cinéma de divertissement bien édenté.
Mais quels sont les enjeux pour le héros? Libérer l'humanité, qui ne semble plus vouloir rester humaine de toutes façons? Devenir super champion du jeu, et du coup être le "Big Boss" avec l’œuf/pouvoir/pognon? :twisted:
Spielberg l'a dit de nombreuse fois en entrevue; il adoooooore les jeux vidéos, et tous ces mondes virtuels dans lesquels il peut se plonger avec délectation.
Bon sang! Ce gars-là ne dort jamais...entre les réalisations de ces films, ces participations de producteur (quoique il a délaissé Dreamworks), et ses nombreuses interviews qu'il donne un peu partout dans le monde, pour les magazines, télés et internet.
Où trouve-t-il le temps de s'immerger dans les jeux jouissifs et interactifs? Il s'est fait greffer une carte vidéo au cerveau, ou quoi? :D Ou mieux, il s'est fait cloner une image de lui-même, pour être partout sur internet :?:

Trêve de plaisanteries (ou non)...j'ai pas aimé ce Ready Player One...ou seul le "One" compte comme une sorte d'ode à la réussite. Ha bien sûr, notre Halliday se fait aider par ses potes, en plus de la communauté geek "virtuelle" toute entière contre le vilain et ses sbires, comme déjà dit précédemment, caricaturaux.
Mais à la fin, qui est-ce qui triomphe?
Scénario convenu rempli par le milieu de multiples références (Shinning, Iron Giant...et l'éternel King Cong!) pour aboutir à une moral assez discutable. Cela me fait penser à un autre truc/film ciné-référentielle: The Lone Ranger où les références westerns pleuvaient tout du long, laissant se démener dans l'intrigue des personnages plutôt fades.

Enfin...pour revenir à RP1, et si je regarde les commentaires sur Amazon :mrgreen: Spielberg semble (encore) avoir accouché d'un autre chef d'oeuvre. :D Car c'est lui le "One" dans cet univers de la consommation!

Faut que je revoie Summer Wars...

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Re: Ready Player One (2018) Steven Spielberg

Message par Teurk le Sicaire » sam. sept. 04, 2021 9:43 am

Lancé à la découverte de ce film réputé clivant, je me retrouve finalement un peu milieu du gué des avis radicaux pour ou contre. Déjà, Ready Player One a eu le bon goût de ne pas être ce que j'en imaginais et donc de me surprendre. J'ai trouvé que la mise en image des univers vidéoludiques offrait un rendu plutôt respectueux de ce loisir, même si Scott Pilgrim avait déjà bien œuvré en la matière, avec un côté massive multi-joueur bien fichu et une direction artistique discutable mais qui, perso, m'a bien plu. Ready Player One se montre donc fort distrayant lors de ses envolées épiques tout en s'aventurant dans un concept de réinvention sociale qui donne un certain vertige lorsqu'on tente de l'embrasser pleinement.

Mais c'est aussi là où le bât blesse rapidement : il est très ambitieux de rendre crédible, au pire acceptable, le fonctionnement d'une telle société. En l'état, difficile de bien comprendre comment tout cela fonctionne, comment l'articulation entre l'OASIS et le monde réel tient bon, quels sont les ressorts économiques ou les services régaliens encore en activité ; on se contente d'en revenir au schéma paresseux et cliché d'une rébellion ado contre un méchant patron de corpo. Étonnant également de voir que le héros ne maitrise pas vraiment les codes de son propre univers (il se fait légitiment critiqué par ses amis quand il tombe amoureux d'un avatar, symbole absolu du fictif), mais peut-être y a-t-il volonté de dénoncer l'équivalence d'attitude inconsciente de certains ados sur internet ?

De même, les règles qui régissent la plongée numérique semblent assez évolutives selon les besoins du film (les interactions possibles avec le monde réel en simultané de la gestion de son avatar ; et comment tu fais des flips dans ta petite cabine ? quid du rage quit en retirant son casque ?). Et surtout, il y a un grand absent de cette révolution vidéoludique, moteur essentiel à tout essor technologique qui résoudrait par ailleurs le problème des montées hormonales de notre héros : où est le porno ? Il est évident que je ne vois pas Spielberg nous montrer les salons hot de l'OASIS où un battle toad peut copuler avec Musclor et une cyber-autruche, mais cet aspect de la toile est un enjeu pourtant important dans la thématique qu'aborde le film.

De son coté, l'écriture du script est inconstant : les personnages parviennent bien à exister, même si Perzeval est plus en demi-teinte (la mort de sa tante ne semble pas trop le bouleverser) car trop porté par sa fonction héroïque. L'histoire s'appuie également sur des facilités (la découverte de la 1ère clef apparait vraiment finger in the nose) et j'avoue qu'au bout d'un moment, je n'étais plus trop sûr de comprendre ce qu'il se passait exactement. Quant au choix de blinder le film de références pop, cela ne m'a pas dérangé car c'est un des piliers de son concept, mais je ne suis pas sûr de comprendre si Spielberg glorifie cette geekisation ou s'il la déplore, car pour ma part, j'y ai surtout vu un appauvrissement culturel avec un recyclage sans fin des mêmes figures, 60 voire 100 ans après leurs créations. Cela dit, le film est suffisamment malin pour que chacun y voit ce qui l'inspire (l'idéalisation de son enfance, la fuite du réel et de soi au risque de s'y perdre, le manque de créativité ou au contraire, la recréation sans fin des mêmes mythes originaux, etc.).

Voilà, encore une fois j'écris beaucoup trop pour exprimer tout et son contraire, témoin de ma difficulté à cerner mon avis sur ce Ready Player One. Je crois qu'il se retrouve bien dans la séquence Shinning : l'exploitation décalcomaniaque de cette référence ciné m'a fait demander si tout cela était bien utile, mais j'ai quand même kiffé que la scène devienne un plateformer horrifique avec des mémés zombies. Et de fait, le film contient tellement de moments inspirant visuellement sans se départir d'une réelle richesse thématique sous-jacente, un peu chaotique certes, qu'il mérite bien d'être recommandé.

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