J'ai vu dans ce film le miroir exact du précédent ; là où on baignait avec
Hérédité dans les ténèbres avec un roi proclamé, ici nous sommes en plein soleil avec l'élection d'une reine lors du jour le plus long de l'année (et inversement avec les enfants défigurés).
Ce n'est pas pour rien s'il s'agit du solstice d'été (avec tous les rituels pour se purifier et assurer la renaissance du soleil), le personnage principal étant d'abord dans le deuil (familial comme amoureux) pour atteindre un renouveau.
Il est intéressant aussi de constater que tous les autres n'ont pas d'ouverture ou d'empathie, juste de l'attention intéressée dans le meilleur des cas.
Apparemment en Suède, ça les a fait marrer car ils y ont vu de l'humour noir.
En tout cas, les détails sont impressionnants, visibles comme les tableaux et dessins comme annonciateurs de ce qui va se passer, ou moins comme les symboles des plans et des runes, parfois cachés dans l'image (comme la sœur décédée dans les arbres vers la fin).
Je ne me suis pas ennuyé du tout, mais il faut apprécier ce genre de films avant tout visuels et qui nécessitent un certain décryptage.