Midsommar - Ari Aster (2019)
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Midsommar - Ari Aster (2019)
Encore une histoire de secte pour faire suite à Hérédité, avec la vieille Europe en toile de fond au lieu des USA.
Sortie le 09/08 aux States.
Un couple traverse la Suède pour rendre visite à un de leurs amis et assister à un festival local ; mais les retrouvailles se transforment vite en culte païen et sordide...
BA : www.youtube.com/watch?v=2unPGZFc_o4
Sortie le 09/08 aux States.
Un couple traverse la Suède pour rendre visite à un de leurs amis et assister à un festival local ; mais les retrouvailles se transforment vite en culte païen et sordide...
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Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
le film sort le 31/07/2019 en france.
news et film annonce en vostfr:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10775
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Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Grosse douche froide alors que j'avais trouvé le précédent Aster plutôt efficace...ici le maigre scénario est dilué sur 2 longues heures et 25 minutes, un arrière goût de déjà vu avec cette communauté et ses rites folko, un étrangeté un peu fabriquée aussi peut-être?
"Hérédité" m'avait paru plus percutant, incarné et troublant, plus concis aussi!
"Hérédité" m'avait paru plus percutant, incarné et troublant, plus concis aussi!
Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Etrangement je ne me suis pas ennuyé, mais je suis quand même très loin d'avoir aimé le film, il n'y a au bout du compte aucune originalité dans l'histoire, et le final enterre le film par sa banalité, je ne pense pas revoir ce truc un jour.
Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
J’ai préféré à Hérédité. Y’a une vraie ambiance, une réalisation soignée, avec un univers tout de même singulier. Mais c’est vrai que tout suspens est désamorcé parcequ’au final il ne se passe rien d’autre que ce à quoi l’on s’attend. Et c’est tout de même très long... l’étrangeté des lieux, des rites, meuble le film et le contraste bucolique/malaise crée une attirance morbide qui pousse à suivre les événements, après une entrée en matière très réussie (présentation des personnages, trauma originel). Un film à part, je comprends que certains soient captivés, j’ai bien aimé même si, comme Drac, je ne pense pas le revoir un jour. Il y a une forme d’esthetisation à coup d’horreur contenue voire explosive par saillies, ce qui empêche finalement de pouffer de rire à certains moments... « ainsi font font font les petites marionnettes »
J’entends les louanges de la presse, je comprends le pourquoi mais en même temps je ne suis pas loin de considérer la critique du nouvel Obs comme assez juste également:
« C’est beau, c’est soigné, c’est détestable. D’abord, parce que le film dure, et n’en finit pas. Ensuite, parce qu’on devine les calamités avant qu’elles n’arrivent et avant les personnages, qui sont de vrais cons. »
Allez donc vous faire un avis propre en salle, ne serait ce que pour encourager ce type de sortie estivale courageuse.
J’entends les louanges de la presse, je comprends le pourquoi mais en même temps je ne suis pas loin de considérer la critique du nouvel Obs comme assez juste également:
« C’est beau, c’est soigné, c’est détestable. D’abord, parce que le film dure, et n’en finit pas. Ensuite, parce qu’on devine les calamités avant qu’elles n’arrivent et avant les personnages, qui sont de vrais cons. »
Allez donc vous faire un avis propre en salle, ne serait ce que pour encourager ce type de sortie estivale courageuse.
Dernière modification par Cosmodog le sam. août 03, 2019 1:17 am, modifié 1 fois.
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Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
D'accord avec ça, le film m'a laissé de marbre mais félicitons quand même Metropolitan de distribuer généreusement en salle ce film de genre qui tranche certes au milieu des crocos et des super héros..
Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Petit détail, je met ça en mode spoiler même si ça n'est pas vraiment le cas :
Spoiler : :
- Lord Taki
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Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
J'ai simplement adoré.
Dès le début les futurs tourments sont annoncés sur les murs.
Une ambiance, une musique, une réalisation... J'étais dedans du début à la fin de ce cauchemar jusqu'à cet ultime plan plus que troublant pour moi.
Et ce travail sonore avec les respirations...
Glaçant! Vivement la version de 3 heures.
Dès le début les futurs tourments sont annoncés sur les murs.
Une ambiance, une musique, une réalisation... J'étais dedans du début à la fin de ce cauchemar jusqu'à cet ultime plan plus que troublant pour moi.
Et ce travail sonore avec les respirations...
Glaçant! Vivement la version de 3 heures.
Spoiler : :
Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Je fais hélas parti des tièdes, et pourtant j'avais adoré "Hérédité".
Le studio A24 se spécialise dans les films d'horreur complètement à contre-courant des "Conjuring" et autres machines à jump scare, avec des films artistiquement ambitieux comme "They come at night", "The Witch" et "Hérédité" - voici donc un studio intéressant à suivre... Même si honnêtement seul "Hérédité" m'a vraiment convaincu pour le moment...
"Midsommar" commence par un très bon prologue, incluant un plan séquence bien traumatisant, dans la tradition à laquelle nous a habitué Ari Aster. Mais une fois arrivée en Suède, "Midsommar" devient moins subtil, on est presque dans un survival très classique, avec break estival d'une bande d'américains débarquant, inconscients, en milieu hostile, dans la tradition de "Hostel" et autre "Train"... C'est un peu plus subtil, mais pas beaucoup plus, tout au plus nous sert-on une satire "du rapport des américains au reste du monde", mais là aussi c'est du déjà vu, et les personnages des étudiants sont quand même bas de gamme, en particulier le thésard et le rigolo (personnage qu'on croirait sorti d'une comédie du genre "Eurotrip"...). C'est linéaire, prévisible, une sorte de version art et essai de "2000 maniacs".
Aster est malin par certains côtés, il place du gore là où on ne l'attend pas, place certains meurtres hors champs. Habile... Mais ça n'empêche pas une impression de creux, un déroulement trop ironique, trop conscient de jouer avec les "codes du genre" pour nous rendre les personnages accessibles, nous faire ressentir de l'empathie pour eux. Là-dessus, on est très loin du personnage du grand frère d""Hérédité" par exemple. J'ai trouvé que "Midsommar" démarrait vraiment à partir de la scène de reine du printemps : là on commence à partir dans le trip qu'on est venu voir, les personnages deviennent intéressants, on passe à autre chose... Mais c'est tard, et pas totalement satisfaisant, l'ombre de "The Wicker Man" plane quand même très fort (le nounours : "hommage" au remake avec Nicolas Cage ?).
Et pourtant, artistiquement, c'est magnifique, projection magnifique au Max Linder pour un film diurne, solaire, jouant sur l'espace, les extérieurs - une expérience cinématographique dont il ne restera pas grand chose sur un écran de salon. La photo, la direction artistique tutoie Kubrick, Jodorowski (rôle important de la drogue dans le métrage, d'ailleurs), un travail sur les costumes et les décors d'une richesse et d'une méticulosité hors paire. Il y a des scènes fortes, des choses qui marchent, mais "Midsommar" m'a paru trop inégal, pas assez développé par certains côtés. Trop malin aussi
Il y a un bon film là-dedans, en particulier tout ce qui tourne autour du personnage principal, mais celle-ci passe quand même beaucoup de temps à pleurnicher, à s'excuser... Je partais conquis, je voulais vraiment l'adorer... Bon, intéressant quand même, on sort du tout venant... Mais peut beaucoup mieux faire...
Le studio A24 se spécialise dans les films d'horreur complètement à contre-courant des "Conjuring" et autres machines à jump scare, avec des films artistiquement ambitieux comme "They come at night", "The Witch" et "Hérédité" - voici donc un studio intéressant à suivre... Même si honnêtement seul "Hérédité" m'a vraiment convaincu pour le moment...
"Midsommar" commence par un très bon prologue, incluant un plan séquence bien traumatisant, dans la tradition à laquelle nous a habitué Ari Aster. Mais une fois arrivée en Suède, "Midsommar" devient moins subtil, on est presque dans un survival très classique, avec break estival d'une bande d'américains débarquant, inconscients, en milieu hostile, dans la tradition de "Hostel" et autre "Train"... C'est un peu plus subtil, mais pas beaucoup plus, tout au plus nous sert-on une satire "du rapport des américains au reste du monde", mais là aussi c'est du déjà vu, et les personnages des étudiants sont quand même bas de gamme, en particulier le thésard et le rigolo (personnage qu'on croirait sorti d'une comédie du genre "Eurotrip"...). C'est linéaire, prévisible, une sorte de version art et essai de "2000 maniacs".
Aster est malin par certains côtés, il place du gore là où on ne l'attend pas, place certains meurtres hors champs. Habile... Mais ça n'empêche pas une impression de creux, un déroulement trop ironique, trop conscient de jouer avec les "codes du genre" pour nous rendre les personnages accessibles, nous faire ressentir de l'empathie pour eux. Là-dessus, on est très loin du personnage du grand frère d""Hérédité" par exemple. J'ai trouvé que "Midsommar" démarrait vraiment à partir de la scène de reine du printemps : là on commence à partir dans le trip qu'on est venu voir, les personnages deviennent intéressants, on passe à autre chose... Mais c'est tard, et pas totalement satisfaisant, l'ombre de "The Wicker Man" plane quand même très fort (le nounours : "hommage" au remake avec Nicolas Cage ?).
Et pourtant, artistiquement, c'est magnifique, projection magnifique au Max Linder pour un film diurne, solaire, jouant sur l'espace, les extérieurs - une expérience cinématographique dont il ne restera pas grand chose sur un écran de salon. La photo, la direction artistique tutoie Kubrick, Jodorowski (rôle important de la drogue dans le métrage, d'ailleurs), un travail sur les costumes et les décors d'une richesse et d'une méticulosité hors paire. Il y a des scènes fortes, des choses qui marchent, mais "Midsommar" m'a paru trop inégal, pas assez développé par certains côtés. Trop malin aussi
Spoiler : :
Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Le manque d'empathie pour les personnages, mais bien sûr, c'est ça qui m'a le plus empêché d'apprécier le film. En fait le début du film fonctionne plutôt bien de ce côté là, mais une fois arrivé en Suede, ça retombe comme un soufflet.
- Lord Taki
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Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Peut-être ma situation actuelle a joué sur mon empathie avec le personnage principal. Cette histoire d'amour qui ne devrait plus exister, cette rupture qui n'arrive pas, ces excuses qui n'en sont pas vraiment ("Je suis désolé"). Cela m'a beaucoup parlé.
Effectivement on pense à la référence Wicker Man. Bon, c'est presqu'inévitable compte tenu du sujet. Mais cette photo, cette lumière quasi permanente et ces hallucinations qui montent petit à petit. J'en ai pris plein les yeux.
Effectivement on pense à la référence Wicker Man. Bon, c'est presqu'inévitable compte tenu du sujet. Mais cette photo, cette lumière quasi permanente et ces hallucinations qui montent petit à petit. J'en ai pris plein les yeux.
- DPG
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Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
J'ai bien aimé, mais c'est vrai que j'en attendais quand même plus au vu des échos ici ou là...
Je rejoins à peu près l'avis de Manolito, pour les qualités, les défauts, les références, donc je vais pas tout reprendre.
En tout cas, je n'ai pas vu le temps passer (ce que je craignais un peu), j'ai trouvé le tout sublime formellement, une ambiance qui fonctionne à mort, aidée en cela par une BO envoutante et étouffante à souhait. Il y a des défauts, dans le rythme, les persos et leurs réactions, quelques autres trucs, mais globalement l'ensemble fonctionne, on est dedans, et on peut se réjouir de films comme ça de temps en temps. Je le reverrais pas forcément de sitôt, mais à voir une fois, oui, et en salles absolument !
Je rejoins à peu près l'avis de Manolito, pour les qualités, les défauts, les références, donc je vais pas tout reprendre.
En tout cas, je n'ai pas vu le temps passer (ce que je craignais un peu), j'ai trouvé le tout sublime formellement, une ambiance qui fonctionne à mort, aidée en cela par une BO envoutante et étouffante à souhait. Il y a des défauts, dans le rythme, les persos et leurs réactions, quelques autres trucs, mais globalement l'ensemble fonctionne, on est dedans, et on peut se réjouir de films comme ça de temps en temps. Je le reverrais pas forcément de sitôt, mais à voir une fois, oui, et en salles absolument !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Détail des ajouts du director's cut sur movie censorship
https://www.movie-censorship.com/report.php?ID=992213
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- MadXav
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Re: Midsommar - Ari Aster (2019)
Déçu quand même par ce film archi-survendu.
C'est beau, c'est élégant, ça se suit sans trop d'ennui malgré une durée inexplicable de 2h25... mais on se parle de quoi là ?
OK y'a une ambiance, la mise en scène est belle mais le sujet est sans surprise, la fin est plate et convenue, et surtout je n'ai à aucun moment ressenti de l'empathie pour les personnages principaux. Honnêtement, je ne comprends même pas leurs réactions comme par exemple
Bref, ça se veut une alternative à THE WICKER MAN mais ça n'en a jamais les épaules, la tension n'est jamais comparable, la fluidité implacable du récit n'est pas là. Et puis c'est effets un peu pourris de déformation de certains éléments du décors pour montrer grossièrement que les mecs sont défoncés, ça m'a saoulé, c'est super maladroit...
Alors oui, c'est beau. Mais je ne le reverrai pas deux fois. Y'a vraiment rien qui puisse me donner envie de me replonger dedans.
Etrange ce succés, je comprends pas.
C'est beau, c'est élégant, ça se suit sans trop d'ennui malgré une durée inexplicable de 2h25... mais on se parle de quoi là ?
OK y'a une ambiance, la mise en scène est belle mais le sujet est sans surprise, la fin est plate et convenue, et surtout je n'ai à aucun moment ressenti de l'empathie pour les personnages principaux. Honnêtement, je ne comprends même pas leurs réactions comme par exemple
Spoiler : :
Alors oui, c'est beau. Mais je ne le reverrai pas deux fois. Y'a vraiment rien qui puisse me donner envie de me replonger dedans.
Etrange ce succés, je comprends pas.