In the Shadow of the Moon - Jim Mickle (2019)

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In the Shadow of the Moon - Jim Mickle (2019)

Message par Superwonderscope » dim. oct. 13, 2019 11:00 am

Venant de voir (et d'apprécier) Cold in July, j'ai eu l'occasion de voir le nouveau Jim Mickle, produit et diffusé sur Netflix.
Le film démarre en 2024, pour revenir aussi sec en 1988... et A savoir la quête obsessionnelle d'un flic pour une tueuse en série qui utilise des moyens particuliers pour ses meurtres: faire fondre les cerveaux de ses victimes en leur injectant un produit, mais qu'il finit par tuer accidentellement. 9 ans après, le cycle recommence... et il revoit la même tueuse, visiblement pas morte.

Sujet hautement intéressant, qui se révèle un mélange de buddy-movie (Holbrook et Bokeem Woodbine), de traque au tuer en série et de SF. On va dire, pour faire rapide, qu'on a droit à un concept de voyage dans le temps,
Spoiler : :
genre Terminator de gauche. Bien en phase avec les obsessions américaines du moment, à savoir la menace intérieure d'extrême droite.
avec une théorie qui en vaut bien une autre
Spoiler : :
à savoir que tous les 9 ans, suite à un alignementquelconque de la lune, un tunnel dans le temps s'ouvre et permet de revenir vers le passé
Belle idée, mais malheureusement, ça me fait comme beaucoup de films netflix que j'ai pu voir. Il y a de l'argent, il y a un cachet très cinéma dans son approche , mais l'intérêt demeure très très limité. En fait, malgré les bonds de 9 ans dans la chronologie, on a la méchante impression que le film fait du surplace. Le concept n'est pas plus absurde que le bidule de Cameron et ses robots à la con, mais plus on avance, et plus cela devient abscons. Et surtout, c'est plié dès la première explication du système. Donc le suspense que Mickle construit est biaisé dès le début.

L'acteur principal est absent. Sa décrépitude le ont des années est palpable à travers sa chevelure, pas son jeu qui reste très égal. Michael C. Hall, perturbant et perturbé dans Cold in July, offre quelque chose de translucide, c'est très décevant. En fait, le film possède un très bon concept mais l'exécution est lisse, malgré quelques scènes d'action très bien troussées. C'est en fait... convenu. Hormis la raison
Spoiler : :
à savoir éradiquer le mal et les pensées extrêmes droitières/ultranationalistes/violentes au moment où on les scientifiques ont su où elles avaient germé et empêcher une catastrophe en remontant le temps et éliminer les cerveaux dans lesquels l'idée a germé
pour empêcher des attentats.

La musique de Jeff Grace est, une fois de plus, bien sentie - hélas pas encore sortie, mais je me précipiterai dessus. On sent encore les réminiscences de Cold in July.

Et ces effets spéciaux, oh punaise §£ les images numériques des premières scènes sont alarmantes. Comment laisser passer ça? Je sais pas... et les autres (le train de Philadelphie, etc.). C'est affreux. Les effets gore semblent mécaniques pour les corps, ça tranche sacrément sur la qualité du rendu à l'image.


Bref, ca se laisse voir, mais c'est long sur 112mn. Et le problème, comme on sait qu'il y a un bond tous les 9 ans, c'est que d'avance, on compte le temps sur la prochain chapitre qu va arriver. et quand 2006 arrive... je me disais...oh putain, encore 2015 et 2024 à subir. Ce ne sont même pas des spoilers car de toute façon, c'est révélé très vite dans la narration. Quand même décevant deMickle.

Le film va se trouver catapulté dans le catalogue de streaming du fond de l'offre du producteur et ne ressurgira proclament plus jamais, sauf aux quelques âme qui auront vraiment aimé le film. (A contrario des autres films de Mickle)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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