Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
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- Johan Paulik
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Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
voila un film de science fiction des années 80, dont j'ai entendu bon nombres de bonnes critiques...sans jamais avoir pu voir ce film...
Il paraitrait qu'il n'existe pas en VHS française ...?
et vu le prix du DVD sur amazon...je pense pas voir ce film lololol
Quelqu'un a vu ce fameux film ?
Bien ?
Il paraitrait qu'il n'existe pas en VHS française ...?
et vu le prix du DVD sur amazon...je pense pas voir ce film lololol
Quelqu'un a vu ce fameux film ?
Bien ?
- Kerozene
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- Localisation : A Lôzaaaaane
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C'est très particulier.
Le film prend place dans le milieu de la mode underground new yorkaise du début de 80's, avec ses représentants déviants consommateurs d'héroine (liquid sky donc) qui se dandinent sur de la musique électro minimaliste. Mais des petits extra-terrestres débarquent sur un toit pour s'approvisionner eux aussi en drogue, une drogue générée par les humains au moment où ils atteignent l'orgasme..... "I kill with my cunt" s'écrie alors l'héroïne androgyne bisexuelle du film...
Sexe, drogue, musique électro, imagerie psychédélique au néons roses et bleus, voila le contenu de ce film atypique qui ne ressemble à rien et qui fascine du début à la fin pour qui sait supporter les martellement quasi incessant de consonances électro cheap suraigus, le jeu des acteurs aux visages peinturlurés aussi improbable et vulgaire que dans un vieux John Waters à la différence qu'ici tout le monde se prend très au sérieux, à l'exception de l'étrange Paula Sheppard qui joue merveilleusement bien et dont émane quelque chose de terriblement sensuel.
Bref, un ovni prétentieux, prise de tête pour certain qui le trouveraont trop "auteurisant", délirant pour d'autre qui se focaliseront sur son aspect psychotronique et totalement dégenté.
Le film prend place dans le milieu de la mode underground new yorkaise du début de 80's, avec ses représentants déviants consommateurs d'héroine (liquid sky donc) qui se dandinent sur de la musique électro minimaliste. Mais des petits extra-terrestres débarquent sur un toit pour s'approvisionner eux aussi en drogue, une drogue générée par les humains au moment où ils atteignent l'orgasme..... "I kill with my cunt" s'écrie alors l'héroïne androgyne bisexuelle du film...
Sexe, drogue, musique électro, imagerie psychédélique au néons roses et bleus, voila le contenu de ce film atypique qui ne ressemble à rien et qui fascine du début à la fin pour qui sait supporter les martellement quasi incessant de consonances électro cheap suraigus, le jeu des acteurs aux visages peinturlurés aussi improbable et vulgaire que dans un vieux John Waters à la différence qu'ici tout le monde se prend très au sérieux, à l'exception de l'étrange Paula Sheppard qui joue merveilleusement bien et dont émane quelque chose de terriblement sensuel.
Bref, un ovni prétentieux, prise de tête pour certain qui le trouveraont trop "auteurisant", délirant pour d'autre qui se focaliseront sur son aspect psychotronique et totalement dégenté.
- eric draven
- Messages : 6509
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Liquid sky qui dans le jargon des heroinomanes désigne une heroine d'une infinie pureté est une sorte de video clip géant qui tente de nous entrainer dans l'univers underground new yorkais et ses marginaux branchés.
Voilà une sorte de long délire neo-psychedelique illuminé de neons multicolores où erre toute une faune heterodoxe et bigarrée au son d'une musique synthétique répétitive qui au premier abord fera grimacer, sorte d'incessants bip-bip electroniques et d'accords digne d'un Bontempi que n'aurait pas renié Alfonso Brescia mais qui pourra peut être séduire au bout d'un moment par son coté obsessionellement laid.
C'est une sorte de plongée au coeur d'un rêve d'un junkie frénétique où défile toute une galerie de drogués toutes tendances sexuelles confondues, androgynes, garçons-filles ou filles-masculines, brouillon de 3eme sexe qui se mélangent au fil de leurs frustrations au coeur d'appartements hi-tech ou de boites de nuits depersonnalisées.
Au milieu de cette jungle d'âmes perdues mais hautement branchées, Margaret, jeune modèle androgyne, femme malade qui represente l'essence même des tourments, des frustrations et des désirs inassouvis auquel elle tente d'échapper ainsi que ses compagnons en se perdant dans les tourbillons artificiels des drogues.
Elle symbolise la femme qui est sans cesse à la recherche de quelqu'un de supérieur pour s'occuper d'elle sans quoi elle dérape et peu importe d'où vient ces personnes même si c'est du Ciel.
Plus androgyne que jamais, cela lui permet d'interpreter également Jimmy, son double masculin, créature adulée par le milieu tant heterosexuel que gay, symbolisant la beauté gracile masculine mais qui comme Margaret souffre de ses propres frustrations.
Jimmy est imbu de lui même, narcissique jusqu'à l'auto-destruction tant et si bien qu'il en est terriblement vulnérable oubliant de se défendre.
Il est même par délà sa perfection physqiue l'image même de la Destruction.
Liquid sky pourrait être vu comme une sorte de portrait d'une jeunesse désillusionnée qui ne peut guère attendre d'aide de ses semblables. C'est donc du Ciel que viendra ce secours sous forme d'une soucoupe volante aterrissant sur le toit de l'immeuble où habite Margaret.
Cette arrivée va coincider ave une vague de morts étranges, certaines personnes dans l'entourage de Margaret disparaissant sans laisser de trace. Un astro-physicien va découvrir le secret de la jeune fille. Elle tue ses amant(e)s au moment de l'orgasme, ceux ci s'évaporant absorbés par le néant.
"No I can't fuck you.. I can't, please, I can't! I'll kill with my cunt".. gémit elle alors que son double masculin sorte de Minos/Minas va etre sucé par une cyberpunk devant un public en extase.
Les aliens eux observent ces accouplements car pour survivre ils ont besoin de se nourrir d'une hormone que le cerveau produit lors de l'orgasme, hormone proche de l'opium.
Pour Tsukerman, ses aliens sont eux aussi des junkies en manque, cherchant desesperemment à travers cette substance leur survie. Le résultat de cette quête aboutit donc sur cette série de meurtres où Margaret bien involontairement se retrouve mélée car sans connaitre l'existence de cette substance, ses orgasmes lui procure l'équivalent de cette drogue apellée Liquid sky et qui l'assimile donc à ses E.T jusqu'à vouloir ne plus faire qu'un avec eux et trouver dans cet ailleurs cosmique son paradis.
Raconter le film est presque impossible tant il est compliqué et surtout visuel. On est face à une sorte d'oeuvre auteurisante avant-gardiste et branchée, une sorte de rêve glacé neo-psychédélique underground brillant de neons roses et bleus.
Utilisant l'esthetique du video-clip, c'est un peu comme un tour d'horizon ethnologique d'une faune branchée et marginale mais qui garde un coté pourtant trés bon chic bon genre.
Ce petit budget tourné pour la plupart avec des acteurs non professionnels est une vision de notre société, du moins celle des années 80, dans l'univers new wave qui selon Tsukerman represente fort bien toutes les contradictions en les exaspérant jusqu'à la caricature.
Ce coté avant-gardiste cérébral pourra séduire comme il pourra trés certainement en irriter plus d'un, leur donnant une affreuse migraine. L'interet de Liquid sky reste limité et ses audaces se cantonnent donc uniquement dans ses délires visuels multicolores, ses costumes avant-gardistes, ses maquillages et son jargon particulièrement ordurier et obscène. On ne compte plus les cock, assholes, fuck et autres cunt..
L'autre interet du film est la double interpretation absolumment parfaite de l'androgyne Ann Carlisle dont c'était là le premier film incarnant une Margaret étonnante, junkie desesperée en quête de l'orgasme absolu, et un Jimmy plus gracile éphébe que jamais , évoquant sans mal un certain Steve Strange, dont l'ultime erection lors d'un speed débouchera sur le neant.
A ses cotés, on retrouve Paula E. Sheppard , la jeune heroine de Alice sweet Alice, dans le role d'Adrian, la voisine de Margaret, particulièrement obscène ici et toujours aussi perverse.
Liquid sky pourra être lu à plusieurs niveaux bien sûr, tout maladroit, alambiqué, limité ou même artificiel soit il. C'est avant un conte moderne, un conte new wave sur la jeunesse droguée et égarée dans un contexte branchée et pop underground mais c'est aussi un conte sur l'attente du Grand Amour, un conte de princes et de princesses d'aujourd'hui sauf que dans notre monde contemporain le sexe se doit étre présent dans ce genre de fable d'une part et d'autre part le Prince doit venir d'ailleurs donc des Etoiles.
Cette fable new wave cyber-punk dégénérée est vite devenue un film culte dans les milieux underground. Le conseiller est tout à fait inutile tant il sera senti et ressenti de façon personnelle. Chacun se fera son propre avis avec ou sans tube d'aspirine mais gageons que cette faune heteroclite et bariolée pourra un tant soit peu séduire les admirateurs de cette époque.
Le corbeau branché dont le sperme équivaut à un shoot de LSD dans le corps de ses jeunes amants!
la Carlisle, androgyne créature
Ma petite paula Sheppard avec son etrange voisine
Margaret devient son double masculin, l'androgyne Jimmy, icone gay et hetero.. une drag-king avant l'heure!
Jimmy toujours, l'alter ego de Margaret.. sorte de Minos / Minas.. beau a s'y meprendre!!
Ma petite paula et ses masques
Margaret tout en neon rose et bleu
ou en fashion creature
Effets visuels.. ou comment les E.T nous voient quand ils nous observent faire l'amour.
Voilà une sorte de long délire neo-psychedelique illuminé de neons multicolores où erre toute une faune heterodoxe et bigarrée au son d'une musique synthétique répétitive qui au premier abord fera grimacer, sorte d'incessants bip-bip electroniques et d'accords digne d'un Bontempi que n'aurait pas renié Alfonso Brescia mais qui pourra peut être séduire au bout d'un moment par son coté obsessionellement laid.
C'est une sorte de plongée au coeur d'un rêve d'un junkie frénétique où défile toute une galerie de drogués toutes tendances sexuelles confondues, androgynes, garçons-filles ou filles-masculines, brouillon de 3eme sexe qui se mélangent au fil de leurs frustrations au coeur d'appartements hi-tech ou de boites de nuits depersonnalisées.
Au milieu de cette jungle d'âmes perdues mais hautement branchées, Margaret, jeune modèle androgyne, femme malade qui represente l'essence même des tourments, des frustrations et des désirs inassouvis auquel elle tente d'échapper ainsi que ses compagnons en se perdant dans les tourbillons artificiels des drogues.
Elle symbolise la femme qui est sans cesse à la recherche de quelqu'un de supérieur pour s'occuper d'elle sans quoi elle dérape et peu importe d'où vient ces personnes même si c'est du Ciel.
Plus androgyne que jamais, cela lui permet d'interpreter également Jimmy, son double masculin, créature adulée par le milieu tant heterosexuel que gay, symbolisant la beauté gracile masculine mais qui comme Margaret souffre de ses propres frustrations.
Jimmy est imbu de lui même, narcissique jusqu'à l'auto-destruction tant et si bien qu'il en est terriblement vulnérable oubliant de se défendre.
Il est même par délà sa perfection physqiue l'image même de la Destruction.
Liquid sky pourrait être vu comme une sorte de portrait d'une jeunesse désillusionnée qui ne peut guère attendre d'aide de ses semblables. C'est donc du Ciel que viendra ce secours sous forme d'une soucoupe volante aterrissant sur le toit de l'immeuble où habite Margaret.
Cette arrivée va coincider ave une vague de morts étranges, certaines personnes dans l'entourage de Margaret disparaissant sans laisser de trace. Un astro-physicien va découvrir le secret de la jeune fille. Elle tue ses amant(e)s au moment de l'orgasme, ceux ci s'évaporant absorbés par le néant.
"No I can't fuck you.. I can't, please, I can't! I'll kill with my cunt".. gémit elle alors que son double masculin sorte de Minos/Minas va etre sucé par une cyberpunk devant un public en extase.
Les aliens eux observent ces accouplements car pour survivre ils ont besoin de se nourrir d'une hormone que le cerveau produit lors de l'orgasme, hormone proche de l'opium.
Pour Tsukerman, ses aliens sont eux aussi des junkies en manque, cherchant desesperemment à travers cette substance leur survie. Le résultat de cette quête aboutit donc sur cette série de meurtres où Margaret bien involontairement se retrouve mélée car sans connaitre l'existence de cette substance, ses orgasmes lui procure l'équivalent de cette drogue apellée Liquid sky et qui l'assimile donc à ses E.T jusqu'à vouloir ne plus faire qu'un avec eux et trouver dans cet ailleurs cosmique son paradis.
Raconter le film est presque impossible tant il est compliqué et surtout visuel. On est face à une sorte d'oeuvre auteurisante avant-gardiste et branchée, une sorte de rêve glacé neo-psychédélique underground brillant de neons roses et bleus.
Utilisant l'esthetique du video-clip, c'est un peu comme un tour d'horizon ethnologique d'une faune branchée et marginale mais qui garde un coté pourtant trés bon chic bon genre.
Ce petit budget tourné pour la plupart avec des acteurs non professionnels est une vision de notre société, du moins celle des années 80, dans l'univers new wave qui selon Tsukerman represente fort bien toutes les contradictions en les exaspérant jusqu'à la caricature.
Ce coté avant-gardiste cérébral pourra séduire comme il pourra trés certainement en irriter plus d'un, leur donnant une affreuse migraine. L'interet de Liquid sky reste limité et ses audaces se cantonnent donc uniquement dans ses délires visuels multicolores, ses costumes avant-gardistes, ses maquillages et son jargon particulièrement ordurier et obscène. On ne compte plus les cock, assholes, fuck et autres cunt..
L'autre interet du film est la double interpretation absolumment parfaite de l'androgyne Ann Carlisle dont c'était là le premier film incarnant une Margaret étonnante, junkie desesperée en quête de l'orgasme absolu, et un Jimmy plus gracile éphébe que jamais , évoquant sans mal un certain Steve Strange, dont l'ultime erection lors d'un speed débouchera sur le neant.
A ses cotés, on retrouve Paula E. Sheppard , la jeune heroine de Alice sweet Alice, dans le role d'Adrian, la voisine de Margaret, particulièrement obscène ici et toujours aussi perverse.
Liquid sky pourra être lu à plusieurs niveaux bien sûr, tout maladroit, alambiqué, limité ou même artificiel soit il. C'est avant un conte moderne, un conte new wave sur la jeunesse droguée et égarée dans un contexte branchée et pop underground mais c'est aussi un conte sur l'attente du Grand Amour, un conte de princes et de princesses d'aujourd'hui sauf que dans notre monde contemporain le sexe se doit étre présent dans ce genre de fable d'une part et d'autre part le Prince doit venir d'ailleurs donc des Etoiles.
Cette fable new wave cyber-punk dégénérée est vite devenue un film culte dans les milieux underground. Le conseiller est tout à fait inutile tant il sera senti et ressenti de façon personnelle. Chacun se fera son propre avis avec ou sans tube d'aspirine mais gageons que cette faune heteroclite et bariolée pourra un tant soit peu séduire les admirateurs de cette époque.
Le corbeau branché dont le sperme équivaut à un shoot de LSD dans le corps de ses jeunes amants!
la Carlisle, androgyne créature
Ma petite paula Sheppard avec son etrange voisine
Margaret devient son double masculin, l'androgyne Jimmy, icone gay et hetero.. une drag-king avant l'heure!
Jimmy toujours, l'alter ego de Margaret.. sorte de Minos / Minas.. beau a s'y meprendre!!
Ma petite paula et ses masques
Margaret tout en neon rose et bleu
ou en fashion creature
Effets visuels.. ou comment les E.T nous voient quand ils nous observent faire l'amour.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Re: Liquid Sky
Blu-Ray en vue chez Vinegar Syndrome! C'est prévu pour fin novembre.
-
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- Inscription : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
@Orco
Une question:
a) tu as vu le truc et veux le revoir, auquel cas je salue bien bas ton courage.
b) tu n'as pas vu le truc et veux tenter l'aventure, auquel cas je crie "arrete, pauvre malheureux!" et t'engage a passer ton chemin!
Bibi a vu le bidule sur la RTBF belge debut des annees 80s (sans doute 1-2 ans apres la sortie), le tout en 3eme ou 4eme partie de soiree et a BEAUCOUP souffert. Le pitch est sympa (alien a la recherche d'un serieux kick suce les cerveaux de punks new-yorkais complement defonces alors qu'ils b.. pardon, forniquent.
La mise en image du concept est RESOLUMENT differente et le spectateur encaisse 112 minutes(!!) d'electro-ziguiguis insupportables, de punks completement defonces (ca c'est chouette ) mis en scene par un real tout aussi defonce (ca c'est moins chouette ) de SFX a la ramasse et surtout d'une pretention "artsy" new-yorkaise a la c.n que j'ai eu du mal a me retenir de balancer ma paire de tennis dans le poste familial!!!
J'ai quand meme ete au bout du truc, ne me demandez pas pourquoi--peut-etre pour te prevenir toi et les autres forumeurs 35 ans plus tard d'eviter ce film de SF/exploitation Wharholien, j'en sais rien.
M'enfin, z'etes majeurs, vaccines, et maintenant: prevenus!
Liquid Sky: NO FUTURE / 5 (rendez-moi ces 112 minutes de ma vie, bon a part ca, c'est 1000% culte et permet de briller en societe, si la societe en question est composee de punks, artistes quotes et completement defonces bien sur !)
P.S. D'apres wiki, en 2014 Slava a annonce un Liquid Sky 2 a venir.
P.P.S. Rotten Tomatoes donne 94% a ce truc?!?
P.P.P.S. Cette fois, c'est sans espoir--aucun!! NO FUTURE !!!!
Une question:
a) tu as vu le truc et veux le revoir, auquel cas je salue bien bas ton courage.
b) tu n'as pas vu le truc et veux tenter l'aventure, auquel cas je crie "arrete, pauvre malheureux!" et t'engage a passer ton chemin!
Bibi a vu le bidule sur la RTBF belge debut des annees 80s (sans doute 1-2 ans apres la sortie), le tout en 3eme ou 4eme partie de soiree et a BEAUCOUP souffert. Le pitch est sympa (alien a la recherche d'un serieux kick suce les cerveaux de punks new-yorkais complement defonces alors qu'ils b.. pardon, forniquent.
La mise en image du concept est RESOLUMENT differente et le spectateur encaisse 112 minutes(!!) d'electro-ziguiguis insupportables, de punks completement defonces (ca c'est chouette ) mis en scene par un real tout aussi defonce (ca c'est moins chouette ) de SFX a la ramasse et surtout d'une pretention "artsy" new-yorkaise a la c.n que j'ai eu du mal a me retenir de balancer ma paire de tennis dans le poste familial!!!
J'ai quand meme ete au bout du truc, ne me demandez pas pourquoi--peut-etre pour te prevenir toi et les autres forumeurs 35 ans plus tard d'eviter ce film de SF/exploitation Wharholien, j'en sais rien.
M'enfin, z'etes majeurs, vaccines, et maintenant: prevenus!
Liquid Sky: NO FUTURE / 5 (rendez-moi ces 112 minutes de ma vie, bon a part ca, c'est 1000% culte et permet de briller en societe, si la societe en question est composee de punks, artistes quotes et completement defonces bien sur !)
P.S. D'apres wiki, en 2014 Slava a annonce un Liquid Sky 2 a venir.
P.P.S. Rotten Tomatoes donne 94% a ce truc?!?
P.P.P.S. Cette fois, c'est sans espoir--aucun!! NO FUTURE !!!!
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
- Red Helling
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- Inscription : ven. avr. 30, 2004 10:32 am
Re: Liquid Sky
Même si je suis pas intéressé Je précise que l'édition limitée du film est en flash pre-order aujourd'hui et seulement aujourd'hui...orco a écrit :Blu-Ray en vue chez Vinegar Syndrome! C'est prévu pour fin novembre.
http://www.facebook.com/vinsyn/videos/v ... =3&theater
On peut aussi commander 2 films dont les titres restent secrets pour le moment. J'ai un peu du mal à comprendre comment on peut commander des films sans savoir ce que c'est mais c'est un concept Enfin pour ceux qui veulent le film de ce thread...
http://www.vinegarsyndrome.com
Gentlemen, synchronize Swatches ! - Parker Lewis
It's like when you're sitting somewhere and they come over and say to ya, "What are you thinking ?" and you start thinking, "y'know, if I wanted you to know, I'd be talking !" - Al Bundy (MWC)
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- peter wonkley
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- Inscription : sam. mai 22, 2004 9:18 am
- Localisation : ajaccio
Re: Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
vu la chose et vécu comme un sacré bad trip
mais c'est un film qui reste longtemps en tete (surtout la musique )
j'ai commandé du coup le br vinegar déja rien que pour les bonus assez nombreux
le superbe vinyle :
l'édition d'époque est pas mal aussi :
la fiche Première de l'époque :
mais c'est un film qui reste longtemps en tete (surtout la musique )
j'ai commandé du coup le br vinegar déja rien que pour les bonus assez nombreux
le superbe vinyle :
l'édition d'époque est pas mal aussi :
la fiche Première de l'époque :
- Superwonderscope
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Re: Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
en effet complètement déjanté (dans le bon sens du terme). tout ce que le How to talk to girls at parties de J.C Mitchell a essayé de refaire de manière ratée. Une photographie assez juste de ce qu'était NYC au début des années 80. Le seul film où je me sois fait refouler d'un cinéma (because pas 18 ans). L'issue de secours était mon amie.
Le Vinegar est sublime.
Le Vinegar est sublime.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
Vu aussi le Vinegar. J'aime bien ce film, même si un peu trop long (c'est bien vrai bluesoul ). Expérience difficilement descriptible, dont l'intérêt tient plus pour le trip visuel et sonore que pour son intrigue. Ca me fait penser que Decoder, sorti aussi chez Vinegar, a l'air d'être un peu du même tonneau. Je le tenterais bien...
- peter wonkley
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Re: Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
je suis en train de le voir, tu devrai kiffer, il est quand meme un peu plus accessible que Liquid Sky
- peter wonkley
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Re: Liquid sky - Slava Tsukerman (1982)
sorti en br fr chez Uncut Movies !!!!