Mekagojira No Gyakushu (VF: Les Monstres du Continent Perdu) - Ishiro Honda (1975)

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Mekagojira No Gyakushu (VF: Les Monstres du Continent Perdu) - Ishiro Honda (1975)

Message par Superwonderscope » sam. févr. 15, 2020 10:50 am

Ou encore Terror of Mechagodzilla sur le Blu Ray Criterion de la collection Showa Era.

Des aliens venant s'installer sur terre pour échapper à la destruction de leur planète decident de récupérer les morceaux de Mechagodzilla en pleine mer et de le reconstruire plus puissant, et s'allient au Professeur Mafune, raillé par ses pairs auparavant pour avoir avancé l'idée de contrôler les animaux... dont un dinosaure retrouvé au fond des mers, Titanosaurus. Et là, ça va chier, car Godzilla sort de sa réserve, bien plus énervé qu'avant.

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Heureux retour d'Honda après les bêtises juvéniles de Jun Fukuda. Plus sérieux dans le ton, retour aux préoccupations de pollution et de destruction de la terre par ses habitants. C'est certes un cran en dessous en termes de budget par rapport au précédent et certaines transparences s'en ressentent... mais Honda offre plus d'ambition au récit, revient à des presque ralentis sur les combats des monstres qui ajoutent à la crédulité par rapporta aux matchs de catchs des précédents opus. Titanosaurus se voir offrir de superbes plans en contre-plongées, très impressionnants sur la bestiole!
Mechagodzilla possède un look plus agressif et Godzilla est absolument dé-chai-né à la fin :shock: . Les affrontements finaux , en pleine campagne (restriction budgétaire obligent) sont explosifs, rayons lasers, tempêtes dans tous les sens... on frise le over the top et on sent qu'Honda et la Toho ont voulu mettre le paquet pour masquer le manque de moyens... et ça marche. Et un magnifique plan final au soleil couchant, avec un costume de Godzilla bien plus effrayant que les précédents opus de Fukuda qui avaient tendance à infantiliser le bestiau et à l'anthropomorphisme dans ses réactions.

Le film n'est pas exempt de sauts de raccords (Godzilla a la crête en feu à un moment, le plan suivant tout va bien), le film ressert la soupe des extra-terrestres (sans face de singe cette fois-ci!)...mais même ce côté assez cartoon ne se laisse pas attendrir par le rythme et le ton général. On a droit ) un cyborg féminin assez touchant, avec une opération à corps ouvert, offrant d'ailleurs la seule vision de nudité de la saga Godzilla (plan coupé dans pas mal de copies, mais ici bien présent). Ca touche à pas mal de sujets!

Bref, pour moi le meilleur film de la période 70's, exempt d'humour et à postériori, il se trouve réhaussé dans mon estime et revient parmi les meilleurs opus de la saga!

Durée de 83mn36, Scope, LPCM japonais avec st anglais , et une piste en Dolby Digital pour la piste anglaise (que j'ai tentée pour tester, mais le doublage est risible). Sur le disque 7 du coffret/livre Criterion , en double programme avec Godzilla vs Mechagodzilla.

NB: le titre français oblitère Godzilla, pour tenter de se raccrocher à la mode des films "continent" suite au succès du 6e Continent, et parle d'"ogres de l'espace" :D . Le film avait fait 159 810 entrées lors de sa sortie en 1976.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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