Que pensent les jeunes des vieux films fantastiques ?

[orco]

Comme elle adore les dinosaures, j'ai proposé à ma fille (5 ans et demi) de regarder Le monde perdu (1925). Au début j'ai eu droit à des "c'est nul", "c'est moche", "pourquoi on n'entend pas ce qu'ils disent", "pourquoi il y a de la poussière sur l'image?" . Et puis en lui expliquant le muet, que le cinéma c'était comme ça il y a longtemps, elle a bien voulu continuer et comme c'est un film avec beaucoup de passages comiques (le petit singe, etc.), elle a vite accroché. Et puis ça reste une histoire très simple et avec beaucoup d'action. Je lui ai lu les intertitres bien-sûr. On l'a regardé en trois fois et elle était impatiente de voir la suite à chaque fois. Bref, elle a beaucoup aimé. Comme quoi, il suffit de proposer les choses sous le bon angle et ça passe et aussi commencer avec le bon film, qui puisse faire le pont vers d'autres choses. Après je lui ai dit que dans le même genre, il y avait un film avec un singe géant mais j'attendrai un peu, King Kong est plus sombre et effrayant...

[Drac]

Après je lui ai dit que dans le même genre, il y avait un film avec un singe géant mais j'attendrai un peu, King Kong est plus sombre et effrayant...

A l'âge de ta fille, j'étais complètement dingue de King Kong et j'ai jamais été en avance sur mon âge en ce qui concerne les films, certains épisodes de La quatrième Dimension me foutaient encore les jetons à l'âge de 10 ans.

[Yannick]

Très (trop) longtemps que je n'étais pas passé faire un tour pour vous lire (et content de vous retrouver !).
Pas la force de tout lire ce soir, mais sur ce dernier message, mon fils avait adoré les épisodes originaux de la 4ème Dimension, ma fille aussi d'ailleurs, mais leur mère a un jour passé la tête dans la salle de jeu et c'était un épisode où un personnage se sachant immortel ne se privait pas de se suicider.
Halte au feu, interdiction de regarder ça
Ils m'en parlent moins maintenant, c'est dommage, ça leur plaisait bien.

Par contre mon fils très demandeur à cause de certains visuels qui l'ont marqué, me demande souvent de regarder des films d'horreur. En fait, il a vraiment envie de voir "Ca" (le film, pas le téléfilm). Du coup, on fait du progressif, je lui ai demandé de d'abord lire le livre de King, et en attendant, au petit bonheur la chance, on regarde quelques trucs. Il a été très friand des Alien (en fait les deux premiers, on n'a pas regardé le reste), il a beaucoup aimé des Tim Burton, Gremlins aussi, on s'est même fait Phantasm aussi qui finalement lui a bien plu.
Les Halloween aussi (les deux premiers), ça il a vraiment adoré. The Thing (Carpenter), il a bien aimé parce qu'il a vite compris que c'était un remake de celui de Hawks/Nyby qu'on avait vu ensemble il y'a longtemps.
Sur du fantastique classique, il a bouffé aussi les "indémodables" : Indiana Jones, Retour Vers le Futur, Les Goonies, quelques Spielberg en plus.
Dans les trucs plus anciens, ils ont tous les deux adorés la Créature du Lagon Noir, mon fils a sursauté deux fois à la Maison du Diable.

De façon générale, mon fils (12 ans) évalue la qualité d'un film au fait d'avoir eu peur (ou pas), ma fille a des goûts plus étranges, elle s'attache à des images qui la marquent (la danse sous marine entre la créature et l'actrice principale du Black Lagoon). Elle a une appréciation plus directement "visuelle" et sensitive de l'étrange et du fantastique. Je m'avance peut être un peu, mais c'est du coup peut être elle la cinéphile potentielle (en même temps c'est aussi une artiste qui me bluffe parfois dans ses productions).

Mais bon, clairement, le rapport à "notre" cinéphilie n'est plus le même, comme je l'ai entrevu dans un autre message plus haut, on a eu une éducation via une télévision de la fin des années 70 et des années 80 ou le choix était large, mais l'offre réduite, nous incitant à consommer du ciné-club, du cinéma de minuit, de la Dernière Séance. Tout ceci couplé à une époque ou la presse ciné était assez excitante et le boom des vidéos clubs. Maintenant ils enquillent sans sourciller 6 heures d'images non stop sur YouTube si l'envie leur prend, avec quand même un niveau qualitatif souvent bas. Mais là aussi, il y'a parfois des cartes à jouer en les aiguillant sur des choses plus étranges (les vidéos de Cyriak, des vidéos de Alt236 qui maitrise le langage YouTubeur et parle de choses qui ouvrent des portes).

J'attends avec impatience la vraie adolescence du grand pour voir où ses gouts vont le porter

PS : tiens, je rajoute un truc qui me revient. Quand il a commencé son calendrier Lego de l'Avent, mon fils a profité que je sois parti à Paris deux jours pour me fabriquer un diorama à base de ses Lego, avec notamment un commissariat dans lequel était réfugiée (tout en haut) une femme, alors qu'un personna casqué vétu de noir frappait à la porte d'une petite maison, avec une bulle posée à ses pieds : "Sarah Connors ?"

Et du coup, je relance encore, car ils sont par contre contents, en voyant certains vieux trucs, de comprendre d'où viennent les références. Et dans le cas particulier de "Sarah Connors", ma fille est très friande des films des ZAZ, notamment les "Y'a t il un Flic...". Et du coup elle a eu une illumination quand dans l'un des films, un personnage ouvre la porte à quelqu'un qui hors champ lui demande "Sarah Connors", ce à quoi elle répond "Non, c'est à côté" et 10 secondes plus tard on entend une détonation. Un régal pour elle de comprendre d'où venait un gag.

[Stilleben]

Certains épisodes de La quatrième Dimension me foutaient encore les jetons à l'âge de 10 ans.

Je frémis encore d'avoir vu dans Temps X cet épisode avec Telly Savalas essayant de couper la poupée parlante de sa fille à la scie circulaire...
"Bonjour, je m'appelle Tina et je vous déteste."
Je crois que c'est depuis là que je ne vois plus les poupées du même œil.

En 1983, j'avais 14 ans. C'est le moment où j'ai commencé à acheter L'Ecran Fantastique (1982 ? Il y avait Mad Max en couverture) et Mad Movies (peut être en 1984 pour lui car je ne sais plus de quand date le premier en kiosque). Mais à ce moment là, autour de moi, personne ne s'intéressait à ça. Je n'avais pas de magnétoscope, il n'y avait pas internet... Forcément, les dossiers sur Paul Naschy ou les films de la Hammer, ça me faisait rêver car je fantasmais les films sans les avoir vu. Pour certains, je fantasme vachement moins depuis que je les ai vus !
Notre vécu ne peut pas être comparé au vécu des jeunes générations. Tout comme le vécu des générations qui ont précédés la mienne était très différent. Plusieurs personnes l'ont dit, notre vécu et notre environnement a forgé notre culture. Mais ce vécu et cet environnement n'a plus rien à voir donc il ne faut pas s'attendre à retrouver des personnes similaires. Et quelque part, ce n'est pas grave ! Moi, j'ai pris mon parti de ne plus trop tenter de faire découvrir des films à mon entourage, ça ne marche plus !

Je devais avoir 16 ans quand j'ai découvert mon 1er Mad Movies - le 76, si je ne me trompe, sur Le Festin nu. J'ai tout de suite accroché à la revue. Au fil des années, par correspondance et lors de rares passages sur Paris, j'ai réussi à rassembler les anciens numéros qui me manquaient - ah, le Graal ! J'étais plus lecteur de romans fantastiques et d'épouvante - John Sinclair a bercé mes années collège, Stephen King, bien entendu, puis je suis passé à Terreur de Pocket, Épouvante chez J'ai Lu. Quand un film fantastique passait à la télé - et c'était pas si fréquent à l'époque - je me jetais dessus - gros souvenir de Frankenstein s'est échappé diffusé sur la 3, puis de Dracula, Prince des ténèbres, également diffusé en hertzien. Puis j'ai acheté mon 1er magnétoscope, et j'ai découvert les vidéoclubs... Argento, Cronenberg, Carpenter... Et des copains qui m'enregistraient des films sur Canal +.

Le constat aussi à faire aujourd'hui, c'est qu'on était souvent des lecteurs de la presse spécialisée, qu'on fantasmait sur des films, qu'on cherchait, qu'on fouillait, que tout n'était pas dispo - loin de là ! - et que ça aiguisait d'autant plus notre envie.
Aujourd'hui, cette magie-là, ai-je envie de dire, n'est plus là. On a a quasiment accès à tout en quelques clics, et tout le sel de la quête se perd. Je pense que c'est surtout ça que les jeunes ont perdu. Aujourd'hui, c'est l'instantanéité, on n'a plus le temps de rêver, de fantasmer sur quelques images d'un film, de créer cette envie qui nous tenaillait. Et devant la profusion d'images, on en arrive parfois au même résultat que devant la profusion de bouffe : l'écœurement.

D'autre part, si on a une profusion de chaînes sur la TNT, l'offre n'est pourtant pas si diverse. De toutes les émissions mythiques qui nous ont fait découvrir des classique du cinéma, il ne survit tant bien que mal que Le Cinéma de minuit, basculé/bousculé de la 3 sur la 5 et passé du dimanche soir au lundi soir...
Quand on était jeune - putain, ça fait bizarre d'écrire ça (j'ai 45 ans) -, le seul médium, c'était quand même surtout la télévision. Et on l'épluchait, le programme.
Là, les gamins ont YouTube, et ils se font leur propre programme, mais sans vraiment personne pour les guider, leur faire des propositions de découvertes.

Je sais, tout ça peut paraître très nostalgique, mais c'est mon ressenti.
On me rétorquera, mais aujourd'hui c'est la profusion, on peut quasiment tout voir, mais c'est justement cette profusion qui peut tuer l'envie de découvrir.

[orco]

ma fille est très friande des films des ZAZ, notamment les "Y'a t il un Flic...". Et du coup elle a eu une illumination quand dans l'un des films, un personnage ouvre la porte à quelqu'un qui hors champ lui demande "Sarah Connors", ce à quoi elle répond "Non, c'est à côté" et 10 secondes plus tard on entend une détonation. Un régal pour elle de comprendre d'où venait un gag.

C'est pas plutôt dans La cité de la peur ce gag?

Je sais, tout ça peut paraître très nostalgique, mais c'est mon ressenti.
On me rétorquera, mais aujourd'hui c'est la profusion, on peut quasiment tout voir, mais c'est justement cette profusion qui peut tuer l'envie de découvrir.

Je partage ce ressenti. La profusion amoindrit forcément l'importance d'un film par effet de dilution et cela n'ira pas en s'arrangeant, de plus en plus de films et de séries sont produits chaque année. Même si chacun filtre et fait son propre tri en fonction de ses goûts personnels, ça fait toujours beaucoup trop de trucs à voir et on passe vite à autre chose (vieux comme jeunes). Il y a beaucoup de films du passé qui ont été copiés-collés, galvaudés (les films de zombies, l'heroic fantasy...) et là c'est l'ordre de visionnage qui a son importance, chacun aura son parcours, mais ils en perdent de l'impact quand même... Mais il y a aussi des films qui n'ont pas été copiés tant que ça et qui sont restés uniques en leur genre, du coup ils restent une expérience forte. Est-ce qu'un jeune peut-être autant impacté en voyant Evil Dead aujourd'hui que nous au début des années 80? Je pense que oui, c'est toujours un film tellement fou (et bien plus que son remake). Je prends cet exemple mais il y en a plein d'autres. Je crois que l'originalité peut traverser le temps. Elle touchera peu de personnes, forcément, mais en touchera toujours.

[MadXav]

J'ai la chance d'avoir pu partager mon amour du cinéma très tôt avec mes enfants.
Je n'avais pas la télé, mais un projecteur et des milliers de disques.
Le premier avantage que j'y vois, c'est qu'ils n'ont jamais bouffé de pub, et qu'ils n'ont jamais bouffé non plus de dessins animés ou films qui prennent les enfants pour des cons. Donc on peut appeler ça du conditionnement si on veut mais chaque film visionné avec mes enfants était un petit événement, un plaisir partagé.
Donc comme je l'avais dit ici même il y a une 10aine d'année, j'ai fait mon Eddy Mitchell avec mes gosses. Présentation du film avant la scéance, gros teasing, recoupement avec les films vu précédemment pour qu'ils puissent faire des liens et apprendre, puis visionnage en silence et enfin échange, et atelier dessin pour poser sur papier les meilleurs moment du film visionné.
Aujourd'hui, ils sont ados et prennent le même plaisir à voir le GODZILLA de 1954 que JOHN WICK, SA MAJESTE DES MOUCHES, MEURTRE PAR DECRET ou ou FAST AND FURIOUS 5 (le meilleur). LA PLANETE DES SINGES, MISTER DYNAMITE, LA LISTE DE SCHINDLER ou JOHNNY MNEMONIC.
Ca ouvre toujours à des petites discussions sympa. Bien sûr ce ne sont pas des discussions de "cinéphiles" mais leurs retours sont intéressants. Parfois leur regard est dur, mais il l'est autant avec un "vieux film", qu'avec un nouveau. Par exemple, ils n'ont voulu regarder que quelques Marvel (5 ou 6). Ils trouve que c'est trop creux et que ça fait trop factice.
Mon 2ème fils n'est pas choqué par la "violence" type JOHN WICK 3, mais il est extrêmement réceptif à la terreur instaurée par le vieux films. FRANKENSTEIN l'a franchement choqué, et plus récemment SHINING. Il se projète énormément dans ce qu'il voit. Le plus grand reste distant par rapport au spectacle, mais se montre bien plus dur dans son jugement, en pointant notamment les incohérences et faux-raccords, qui n'épargnent pas plus les films récents que les vieux films.

[orco]

et atelier dessin pour poser sur papier les meilleurs moment du film visionné.

Très bonne idée, je vais te la piquer!

[MadXav]

et atelier dessin pour poser sur papier les meilleurs moment du film visionné.

Très bonne idée, je vais te la piquer!

Avec les mois et les années, ça laisse des souvenirs incroyables ! J'ai encore leurs dessins des films de Ray Harryhausen ou de La Planète des singes en tête, c'était énorme !

[Yannick]

ma fille est très friande des films des ZAZ, notamment les "Y'a t il un Flic...". Et du coup elle a eu une illumination quand dans l'un des films, un personnage ouvre la porte à quelqu'un qui hors champ lui demande "Sarah Connors", ce à quoi elle répond "Non, c'est à côté" et 10 secondes plus tard on entend une détonation. Un régal pour elle de comprendre d'où venait un gag.

C'est pas plutôt dans La cité de la peur ce gag?

Vrai que ça y'était aussi, mais vague souvenir que ma fille a eu cette réaction pendant le visionnage d'un "Y'a t-il un flic...". Mais possible aussi que ça ait été au détour d'un best of quelconque vu par ailleurs, vu qu'elle n'a pas vu "La Cité de la Peur".

Au vu de certains des messages dans cette discussion, je faisais ma vierge effarouchée jusqu'à présent, mais je me dis que finalement je devrais pouvoir m'enquiller du plus "lourd" avec mon fils (Evil Dead, Shining, ...) sans gros risque pour sa psyché, vu qu'effectivement cette génération là est plutôt blindée on dirait.

Me revient à l'instant une séance en projection dans le jardin, impromptue, l'été dernier suite à quelqu'un qui bouffait avec nous et qui avait mentionné Paul Williams. On s'était donc regardé Phantom of the Paradise, les enfants étaient pas spécialement invités à regarder, mais ma fille l'a regardé quasiment en entier et a aimé.

[hitcher]

et atelier dessin pour poser sur papier les meilleurs moment du film visionné.

Très bonne idée, je vais te la piquer!

Avec les mois et les années, ça laisse des souvenirs incroyables ! J'ai encore leurs dessins des films de Ray Harryhausen ou de La Planète des singes en tête, c'était énorme !

Très bonne idée en effet, j'avais tenté ça une fois, mais vu que mon fils n'aime pas trop dessiner j'ai abandonné...
Je vais réessayer

Je rebondis sur La Planète des singes.
Il a voulu le voir l'autre jour, et l'ayant moi-même vu à son age (8ans) j'ai dit OK.
Curieusement, la scène qui m'avait marqué en m'effrayant à l'époque de façon positive (l’apparition des singes qui chassent les hommes dans le champ de maïs) ne lui a rien fait, par contre il a flippé à fond sur l'image de l'astronaute (vieille) dans le vaisseau au début, et celles des comparses de Heston (un au musée, l'autre avec la cicatrice), alors que moi pas pus que ça.
Du coup c'est un des rares films où je me suis planté et dont il a regretté la vision
Vous leur avez montré à quel age ce film?

[Machet]

L'apparition des singes me traumatise à chaque fois, et ce depuis l'enfance.
Les gorilles à cheval, déterminés, armés de leurs fusils, se retournant prêts à butter de l'homme.
La musique de Godsmith appuie ça par un puissant son d'alarme qui n'a rien à faire dans une musique de film. Terrorisant !
Génial quoi !

[hitcher]

L'apparition des singes me traumatise à chaque fois, et ce depuis l'enfance.
Les gorilles à cheval, déterminés, armés de leurs fusils, se retournant prêts à butter de l'homme.
La musique de Godsmith appuie ça par un puissant son d'alarme qui n'a rien à faire dans une musique de film. Terrorisant !
Génial quoi !

C'est exactement ce sentiment que j'ai eu à son age en voyant la scène, et c'est ça que je voulais transmettre à mon fils, mais ça n'a pas fonctionné
On peut pas gagner à chaque fois...

[MadXav]

Vous leur avez montré à quel age ce film?

Mes fils avaient respectivement 7 et 8 ans.

Le dessin de mon fils de 7 ans, avec les éléments marquants, la statut de la liberté à gauche, la navette spaciale dans l'eau à droite.
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/ ... e=601B8AC4

Et celui de mon fils de 8 ans avec la rouille sur la Statut, le cheval, la navette :
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/ ... e=601B3EC3

[hitcher]

OK merci, donc c'est juste mon fils qui a flippé juste sur 3 images, mais je ne me suis pas trompé de tranche d'age.
Trop cool les dessins

Après pour en revenir au sujet (même s'il s'agit là de très jeunes puisque mon fils aura 9 ans le mois prochain) j'ai pris le parti de lui faire découvrir très tôt les vieux films (les Harryhausen, King Kong 33, les Charlie Chaplin etc...) parce que je savais qu'aujourd'hui, si on attend trop, les gosses ne veulent plus voir les vieux films.
Maintenant qu'il commence à être grand on attaque les films un peu plus récents, et le moins qu'on puisse dire, c'est que le film soit vieux ou pas, tant qu'il est bon ça passe bien.

Dernièrement il a vu les Indy, Jaws, Gremlins, Beetlejuice.
On attaque les Carpenter avec Jack Burton qu'il a adoré, ou encore Starman (beaucoup aimé également, pour les autres on va attendre un peu )
Je suis pressé d'arriver aux 10, 11ans (12?), qu'on puisse passer à des trucs plus costauds (les autres Carpenter, Zombie, Terminator, Alien etc..).
C'est pour ces films que je suis inquiet. Aujourd'hui, avec l'imagerie des Zombies un peu partout, même sans avoir jamais vu un film, on sait à quoi ça ressemble, et je crains que des zombies bleus et lents ne l'impressionne plus comme ça a été le cas pour moi à 10 ans.
Idem avec les autres icônes du fantastique des 80'.
Le dilemme c'est qu'il faut attendre suffisamment pour qu'ils soient en age d'apprécier, mais trop sinon ils sont blasés.

[bluesoul]

Vous l'avez revez, Disney+ l'a fait. Message d'avertissement quant a des "descriptions culturelles negatives" chez...les Muppets.
Notons neanmoins qu'apparemment, rien n'a ete coupe (deja ca de pris)...

Lien vers l'article du quotidien britannique The Guardian et article pour la posterite.

https://www.theguardian.com/culture/202 ... -on-disney

Spoiler : :

The Muppet Show: Disney+ adds content warning of 'negative depictions of cultures'
Studio says it is acknowledging and contextualising culturally offensive material rather than cutting it

Disney+ has added a new disclaimer to old episodes of The Muppet Show, warning of “negative depictions and/or mistreatment of people or cultures” throughout the series.

The platform began streaming Jim Henson’s family variety show on 19 February but prefaced 18 of its episodes with a content advisory that adds: “These stereotypes were wrong then and are wrong now. Rather than remove this content, we want to acknowledge its harmful impact, learn from it and spark conversation to create a more inclusive future together.”

The Muppet Show ran from 1976 and 1981 and was guest hosted by some of the biggest stars of the time.

According to Variety, episodes that now open with the disclaimer includes those hosted by Steve Martin, Johnny Cash, Peter Sellers, Debbie Harry, Spike Milligan, Kenny Rogers, Marty Feldman and Joan Baez.

Disney+ has not detailed the “negative depictions” that necessitated each content warning but, in one episode, from season five in 1980, Johnny Cash performs while standing in front of a Confederate flag, which has a longstanding association with white supremacy.

In another, from season three, Spike Milligan appears in a multitude of caricatured national costumes as part of a performance of It’s a Small World After All, including as a Chinese person with exaggerated front teeth and a long braid.

In a 1978 episode, Peter Sellers appears in a segment titled A Gypsy’s Violin wearing a black headscarf with gilded trimmings, a red vest and a large red satin belt, and singing in a heavy accent lines such as: “Once his love gave him golden earring / And now the ears are turning green.”

A Reddit user has gone through each of the 18 episodes to offer opinion on why the content warning has been added.

Disney+ has applied the same disclaimer to other 20th-century content it has been streaming to contemporary audiences , as part of its “Stories Matter” initiative, which was launched to improve representation in its output.

The company has hired external advisers to assess the content, and has chosen to acknowledge and contextualise offensive material, while bringing classic programs and films to a modern audience. “Rather than removing this content, we see an opportunity to spark conversation and open dialogue on history that affects us all,” the company said.

The same disclaimer now appears at the start of Disney+ streams of Lady and the Tramp, The Jungle Book, The Aristocats, Dumbo, Peter Pan and Swiss Family Robinson. Yet while the Stories Matter website describes why scenes from The Aristocats, Dumbo, Peter Pan, and Swiss Family Robinson were deemed offensive, no explanations have been provided for the warnings added to The Muppet Show.

Disney+ was approached for comment.

Je rajoute egalement le lien vers le thread Reddit ou un utilisateurs a essaye d'identifier (parfois avec difficulte ) ce qui pose probleme dans les episodes en question.

https://old.reddit.com/r/Muppets/commen ... dvisories/

Sans voir les episodes, l'episode que je comprendrais encore le plus serait celui avec Johnny Cash et le drapeau confedere. Mais, bon, m'enfin...Merde, c'est les Muppets, quoi....

Je suis d'accord pour dire que dans les annees 70s/80s on vivait a une epoque bariollee, mais notre epoque actuelle est quand meme par moment surrealiste...