Jack & Diane - 2012 - Bradley Rust Gray

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Manolito
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Jack & Diane - 2012 - Bradley Rust Gray

Message par Manolito » mer. déc. 30, 2020 12:39 pm

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A New York, deux adolescentes, Jack et Diane s'éprennent l'une de l'autre...

Le MIFFF (le fameux Meudon International Fantastic Film festival, proposé uniquement dans mon salon :D !) se poursuit, avec ce matin "Jack & Diane", un film américain clairement dans la veine indépendante et pas mal promu autour de ses moments d'horreur. En effet "Jack & Diane", quatre ans avant "Grave", propose un regard contemporain sur l'homosexualité féminine, rehaussé de touches gore et horrifiques (avec notamment des animation peu ragoutantes signées par les frères Quay).

Mais bon, on se calme tout de suite, si "Jack & Diane" propose bien quelques moments gore assez francs, nous sommes plus dans l'allégorie de la naissance d'un amour effrayant et dévorant ( idée assez clairement exprimée sur l'affiche : "l'amour est un monstre"). Cela dit, cela ne fait de pas de "Jack & Diane" un mauvais film, c'est une romance entre deux jeunes filles réussie. Le film est un peu rude d'accès au début (ambiance branchée new yorkaise artificielle, flou social sur les personnages - Diane n'a pas l'air d'un milieu riche, mais sa soeur peut lui payer des études de mode à Paris ?...), qui fait que j'ai eu un peu de mal à rentrer de dedans.

Heureusement, la qualité de l'interprétation par Riley Keough et Juno Temple nous emporte, tout comme une écriture qui avance ses pions doucement mais sûrement. Comme dans "Grave", on insiste pas mal sur les fluides physiologiques (pisse, salive, sang, sperme) ; mais là aussi, on est plutôt dans une certaine allégorie. Et le dégoût finit par être habilement contourné et détourné. Il y a quelques scènes en trop (le viol, la piscine) qui rallongent la sauce, mais "Jack & Diane" reste un joli et sympathique film d'amour adolescent dans un cadre pas comme les autres. C'est moins clairement un film d'horreur que "Grave", mais j'ai aussi trouvé "Jack & Diane" un bien meilleur film.

Avec des jeunes d'acteurs d'alors (Juno Temple, Dane DeHaan) et une apparition de Kylie Minogue en tatoueuse lesbienne. Pas mal de références musicales trahissent le fait que l'âge du réalisateur est supérieur de 20 ans à celui des personnages (The Clash, Yazoo, Ministry) !

Vu sur Mycanal/ Ciné +.

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