Berserk: L'Âge d'or - Arc II: La Bataille pour Doldrey - 2012 - Toshiyuki Kubooka

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Berserk: L'Âge d'or - Arc II: La Bataille pour Doldrey - 2012 - Toshiyuki Kubooka

Message par Manolito » sam. janv. 23, 2021 4:19 pm

Titre Japon : Berserk: Ougon jidai-hen II - Dorudorei koryaku

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Au service du Roi du Midland, la compagnie de mercenaires de Griffith continue à voler de victoire en victoire. Jusqu'à ce qu'ils doivent conquérir la forteresse de Doldrey, réputée imprenable...

Si le premier volet de la trilogie cinéma Berserk se terminait plutôt dans la subtilité, son second film commence directement dans le bourinage, accumulant sur pratiquement une heure un enchaînement de scènes de batailles ultra sanglantes et brutales. Le titre Berserk de la saga est illustré par Guts lorsqu'il massacre à lui seul une centaine de soldats ennemis dans une transe de massacre.

Et la bataille de Doldrey, grande campagne de siège qui rappelle un peu celle des Champs de Pellenor du Seigneur des anneaux, en beaucoup, beaucoup plus gore, constitue sans doute le clou de ce second volet. C'est de l'écarissage pratiquement non stop, avec bras, torses et têtes coupées a gogo... Heureusement servi par une animation soignée et une mise en forme fastueuse, qui cherche aussi le lyrisme, le faste et l'héroïsme. Le pépin de cette seconde partie, c'est qu'à force de surenchérir dans le spectacle guerrier et décadent, il ne reste pas beaucoup de temps pour raconter quelques chose !

Une petite partie du métrage prend le temps de reprendre, avec succès, le portrait du lien ambigu reliant Guts le barbare à Griffith l'androgyne, en particulier les contradictions de Griffith qui, voyant son rêve d'ascension sociale se réaliser, comprend trop tard qu'il n'est pas prêt à en payer le prix. Malheureusement, "Berserk 2" repart vite sur une scène sexuelle longue et bien gratuite, le métrage se voyant vite rappeler à son cahier des charges gore/nichon. Adaptation d'un long manga ramassé sur trois métrages relativement courts, ce cycle Berserk met le paquet sur l'aspect technique et les scènes tours de force. Ce second volet est donc sympa, impressionnant, donne envie de voir la suite. Dommage que cela manque un peu d'incarnation et de constance dans la narration...

Vu sur Netflix.

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