Venecia Frenia - Alex de la Iglesia (2021)

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 20801
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Venecia Frenia - Alex de la Iglesia (2021)

Message par Superwonderscope » ven. juin 03, 2022 10:43 am

Un groupe de touristes espagnols se fait pourchasser à Venise par un tueur psychopathe et des locaux qui n'aiment pas trop les touristes.

Très beau générique en collage numérique pour sujet qui démarre en slasher/giallo pour dériver vers un truc de société secrète/conspirationniste en réponse aux gigantesques bateaux qui déverse des milliers de touristes dans la lagune vénitienne.

A l'arrivée, cette production Sony/Amazon a été retardée de sortie en Espagne à plusieurs reprises pour sortir en avril 2022 et se prendre une grosse veste. (NB: le titre apparait en 2 mots distincts à l'écran)

Iglesia perd de sa folie pour une oeuvre longuette au discours assez peu clair. le groupe de touristes est insupportable (et ils parlent à une vitesse effarante et donne plus envie à les gifler et à les buter qu'autre chose).Niveau développement, c'est zéro tant ils sont interchangeables, hormis l'héroïne. Ca fonctionne bien en slasher et puis tout bascule avec une assez bonne idée
Spoiler : :
des véritables vénitiens se révoltentcontre le tourisme de masse
mais ça tombe totalement à plat. Confus, dans ce plan "machiavélique" somme toute très incertain, sur qui on rajoute une couche de
Spoiler : :
tueurs jumeaux
pour arriver à la longueur réglementaire.

Ca puise dans le Giallo (Argento, Lado, etc.) au niveau des idées comme du look gothique. Mais aussi dans dans la Fantôme de l'opéra, un peu de Une Femme disparait d'Hitchcock. Ca se pare du jeu de mal theatralisation du macabre et de la comédie dell'Arte. On pense aussi beaucoup à Bloody Bird. Iglesia joue avec les genres mais se perd au final dans des personnages quelque peu illogiques (Enrico lo Verso, bon mais WTF?), voire de l'évidence -Caterina Murino dès son premier plan est une mauvais fille!- des scènes beaucoup trop longues (la scène de rave party sur Die Antwoord qui beugle non stop pendant 5mn, au secours), des personnages inutiles. On croit que le film est fini... ban non, on rallonge la sauce avec 10mn supplémentaires qui n'en finissent pas. Le scène sur le toit ressemble à un croisement du
Spoiler : :
Chat à 9 Queues
et tout Giallo vénitien existant. Qui plus est, je n'ai pas du tout été fan de la musique crispante de Roque Baños, affublé ici du role de producteur associé.

Y'a de l'argent, les thématiques sont riches (thème du double en avant) mais assénées avec la légèreté d'un tractopelle à propos des masses ignorantes. On est plus dans le ridicule involontaire qu'autre chose, hélas.

Le film fait partie d'une collection qui traite de la notion de peur.

Aux vues du résultat, c'est bancal, désordonné avec des plans flamboyants perdus dans une écriture brouillonne.l'échec public local et le bouche à oreille négatif me parait justifié.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

Répondre