Williamson revient au slasher avec un nouveau scénario (qu'il co-produit également) . Sur le papier, rien de bien original, canevas classique.
Cela commence par un simili-Scream avec clin d'oeil sur la scène initiale du téléphone du 1... pour se diriger vers totalement autre chose. D'autant que Hyams possède une approche beaucoup plus brute et animale que Craven (et je ne mentionnerai pas Scream V pour etre poli).
Pour ne pas révéler les rebondissements, je déconseille aux lecteurs d'ouvrir les bannières spoilers. Vous êtes prévenus.
En fait, on voit poindre un hommage indirect à
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Il y a globalement 3 interprètes principaux et l'écriture sait maintenir le suspense autour d'un groupe très serré de personnages. Et faire rebondir action et histoire.
82 mn emballées au taquet, avec quelques attaques et morts bien brutales. Techniquement, on a affaire à du haut du panier (Scope, photographie nocturne splendide - comme si pour ce coup là, Hyams avait hérité du flair de son père. C'est parfois sauvage, énergique et avec du style.
bref, j'ai bien aimé tout en étant conscient de ce que je regarde. Mais je suis client à la base. Ceux qui ne le sont pas (les détracteurs de Scream et consorts), passez votre chemin.
Ca ne réinvente pas la roue mais ça se suit avec intérêt, au montage nerveux et des interprètes qui y croient. Mention spéciale à Jane Adams qu'on voit peu mais qui, une fois de plus, se révèle diablement efficace.