Sick - John Hyams (2022)

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Superwonderscope
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Sick - John Hyams (2022)

Message par Superwonderscope » jeu. janv. 19, 2023 11:03 am

En pleine épidémie de COVID 19, Deux étudiantes décident d'effectuer leur confinement dans la maison familiale de l'une d'entre elles, au milieu de la nature. Mais un tueur masqué, ayant déjà étripé un étudiant, s'en prend à elles.


Williamson revient au slasher avec un nouveau scénario (qu'il co-produit également) . Sur le papier, rien de bien original, canevas classique.

Cela commence par un simili-Scream avec clin d'oeil sur la scène initiale du téléphone du 1... pour se diriger vers totalement autre chose. D'autant que Hyams possède une approche beaucoup plus brute et animale que Craven (et je ne mentionnerai pas Scream V pour etre poli).

Pour ne pas révéler les rebondissements, je déconseille aux lecteurs d'ouvrir les bannières spoilers. Vous êtes prévenus.

En fait, on voit poindre un hommage indirect à
Spoiler : :
Vendredi 13, puisque les méchants se nomment Pamela et Jason
si bien qu'on sent comme un retour aux sources, mais avec une mise à jour 2.0 de la matrice puisque les motivations
Spoiler : :
on a rien trouvé de mieux que la vengeance
se couplent à des traumatismes récents, à savoir
Spoiler : :
le mode de transmission du virus de la COVID 19 et ses impacts sur une jeunesse quelque peu désinhibée et inconsciente,
mais surtout sur un point de vue
Spoiler : :
plus spécifique qu'un virus est plus mortel qu'une arme blanche
Une nouvelle reconstruction du genre par Williamson, mais qui n'est pas aussi aboutie dans son essence postmoderne que Scream. Le scénario s'évite pas quelques facilités inhérentes au genre (inévitable pseudo cadavre qui revient à la charge), une chasse à la victme en seconde moitié et une conclusion sanglante aux révélations que j'ai trouvées assez amusantes. Avec un contrepoint de cynisme ambiant que j'apprécie.
Il y a globalement 3 interprètes principaux et l'écriture sait maintenir le suspense autour d'un groupe très serré de personnages. Et faire rebondir action et histoire.

82 mn emballées au taquet, avec quelques attaques et morts bien brutales. Techniquement, on a affaire à du haut du panier (Scope, photographie nocturne splendide - comme si pour ce coup là, Hyams avait hérité du flair de son père. C'est parfois sauvage, énergique et avec du style.

bref, j'ai bien aimé tout en étant conscient de ce que je regarde. Mais je suis client à la base. Ceux qui ne le sont pas (les détracteurs de Scream et consorts), passez votre chemin.

Ca ne réinvente pas la roue mais ça se suit avec intérêt, au montage nerveux et des interprètes qui y croient. Mention spéciale à Jane Adams qu'on voit peu mais qui, une fois de plus, se révèle diablement efficace.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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