Black Phone - Scott Derrickson - 2021

[DPG]

Finney Shaw, un adolescent de 13 ans, est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé. Quand un téléphone accroché au mur, pourtant hors d’usage, se met à sonner...

Bonne surprise que ce "Black Phone", petite série B Blumhouse qui remplit parfaitement son contrat. Le postulat de base est assez classique, mais le traitement est efficace, le méchant (et son look) réussi, le scénario plutôt malin et le gamin convaincant. Il y a bien quelques trucs un peu plus faibles, dans les seconds rôles, le déroulement de l'histoire, c'est pas non plus de l'horlogerie suisse, mais bon, le bilan est clairement positif, belle ambiance, bons moments de flippe, et un parfum old school des ces banlieues américaines menaçantes qui fonctionne. A voir !

Joli succès salles à sa sortie (+ 80M$ US / + 400 000 entrées France)
En ce moment sur C+

[Manolito]

Une réussite astucieuse, bien jouée, un film intéressant et un petit succès bien mérité. Le meilleur Derrickson avec "Dr. Strange" jusqu'à maintenant. ce que j'en avais pensé :

http://www.devildead.com/review/3139/bl ... lack-phone

[Atomu]

Sympa malgré quelques incohérences ou facilités.

[Shinji]

Je pensais que c'était le premier film que je voyais du réalisateur, mais j'ai - malheureusement - regardé Hellraiser V.

Je savais qu'il avait fait aussi Sinister avant, mais pas que ses autres films étaient de lui (mais je n'ai pas loupé grand-chose on dirait).

Depuis il s'est bien amélioré, ce qui est la moindre chose mais ne va pas forcément de soi, même s'il s'agit d'une adaptation au traitement assez classique.

En tout cas même s'il y a eu des modifications, on sent bien la patte Stephen King... euh, Joe Hill (les chiens ne font pas des chats) : les rapports entre de jeunes ados et avec les adultes (souvent paumés), le mal qui rôde dans un morne quartier résidentiel américain des 70's, des pouvoirs...

On a quand même échappé à un clown tueur, devenu ici magicien !

Tout ça pour dire que les gosses jouent bien, la proximité entre le frère et sa sœur étant même attachante, face à un Ethan Hawke dans un registre pour une fois flippant avec ses masques.