
Scott Lang, alias Ant-Man, et ses proches sont projetés dans la dimension subatomique de l'infiniment petit, celle où Janet Van Dyne était restée captive durant des années. Ils découvrent un univers fantastique peuplée de créatures étonnantes. Mais cette dimension subit la tyrannie d'un dictateur, Kang le conquérant, et de ses sbires...
Après la réussite de "Ant-Man" et le sympathique "Ant-Man et la Guêpe", Scott Lang et sa famille font leur retour dans "Ant-Man et la Guêpe : Quantumania". Il introduit au cinéma le personnage classique de Kang le Conquérant, déjà présenté (laborieusement) dans la série télé "Loki". Au début des métrages, nous remarquons déjà des trucs qui clochent, à commencer par le personnage de Cassie Lang, fille de Scott, devenue une Madame Je-Sais-Tout, agaçante et énervante, mal jouée.
Le voyage dans le monde quantique s'avère l'exploration d'une dimension science-fictionnelle aux relents de Space Opera. On veut un peu y croire, avec toute une faune de créatures délirantes rappelant la BD "Valérian" par exemple.
Mais assez vite, on constate que le film patine. Le récit est banal et fastidieux, l'humour bien moins efficace que les deux précédents métrages. Paul Rudd semble mal à l'aise, la Guêpe est réduite à un rôle utilitaire, Kang s'avère un méchant banal (peu ou pas d'utilisation de ses spécificités liées au voyage dans le temps). Le tout est moche, la palme allant en la matière au terrible ratage constitué par la transcription live de MODOK au moyen de trucages d'une laideur peu commune. Alors, ça n'est pas trop long, il y a un décorum dépaysant, quelques scènes amusante comme celle avec les multiples doubles d"Ant-Man. Mais quand même, un ratage, qui n'exploite pas du tout les spécificité d'Ant-Man tel qu'il a été mis en place au cinéma.
Vu à l'UGC Ciné Cité Les Halles.