Agréable petite production australienne en Scope, faite par et parlant de la Gen-Z et ses affres. Et qui mélange assez adroitement des thèmes en vogue : addiction aux réseaux sociaux, gourou du wellness, harcèlement, santé mentale...
Ca commence comme un film post-lycée avec Cecilia, grande prêtresse du bien etre de la santé mentale sur Instagram, qui se retrouve à pratiquer ce qu'elle prêche pour empêcher des attaques de panique dues aux nouvelles agressions de sa bête noire. Son surnom (Sissy - à double détente puisqu'une insulte en même temps) et un 'accident' qui a eu lieu suite au harcèlement constant d'Alex envers Cecilia étant adolescentes.
Et au bout de la moitié du film, le ton change brutalement pour devenir plus noir, plus méchant et plus gore. Et le film vire alors au twist intelligent sur le sujet du harcèlement.
La personnalité borderline
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Le film m'a fait penser à un slasher post-moderne comme approche, avec un masque figuratif de la "tueuse" qui est au grand jour. pour un film parlant d'insécurité et d'image de soi, cela prend tout son sens.
Même si les actes de
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Des effets mécaniques du plus bel effet (avec un défonçage de tete à coup de pelle très très efficace)
le film parle de sujets graves, avec un ton presque auto-parodique, mais qui se dénie en rien son dernier tiers particulièrement sanglant et...
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Il est peut etre un chouia trop long pour son propre bien mais à défaut d'être un grand film, un retour intéressant sur le chemin. du slasher.
Définitivement pas pour le camp des progressistes et non initiés aux réseaux sociaux.
Sorti en Blu ray en Allemgane et dispos sur Shudder
1H42.