Amusant de voir le choix de Kevin Bacon dont la carrière a commencé justement dans un slasher (Vendredi 13, donc).
Bonne idée de voir le lieu comme un centre de conversion et d'y faire débarquer un tueur. Le titre en lui même est intéressant ( "They Slash Them"), tout comme le fait de voir une minorité (comme pour The Blackening) devenir les héros d'un slasher - genre qui les a conscienseument étripés pendant plusieurs années au profit de la "final girl" qui ici
Spoiler : :
Malheureusement, la bonne idée tourne très court. L'identité du tueur est assez facile à déceler et au delà du constat social (nécessaire), l'exercice est juste médiocre au mieux.
La première partie s'avère la plus intéressante, Carrie Preston étant un délicieux personnage qui se révèle un brin perverse et manipulatrice. Là où le film fonctionne réside dans sa peinture de l'horreur psychologique. La détresse de certain.e.s est palpable, voire malaisante.
Après, le film bascule en mode slasher, un peu trop mou. Convenu, pro mais juste quelconque. Le problème étant que la partie slasher tarde à venir, si bien qu'on se sent volé sur la promotion du film. Peu de sang, peu de frissons. trop peu. en fait, le film a été mal vendu car de slasher, il y a peu.
Dommage, mais pari raté (mais regardable par temps creux).
(NB: Inutile d'aller lire les commentaires imdb qui se révèlent juste un torrent de haine en ligne comme ce type de sujet peut déclencher chez les plus conservateurs ou restreint intellectuellement)