The Eternal Daughter - Joanna Hogg (2021)

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The Eternal Daughter - Joanna Hogg (2021)

Message par Superwonderscope » ven. sept. 01, 2023 11:45 am

Où une femme et sa mère (jouées toutes les deux par Tilda Swinton) se rendent dans un hôtel lugubre d’où surgissent des mémoires (fantômes?) du passé.

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Le type de film qui me laisse dubitatif. Vendu comme un film fantastique
Spoiler : :
j'ai hésité à le mettre dans la section fantastique, car le film manipule l'espace temps pour mieux perdre le spectatuer
Ça joue sur les codes du film de maison hantée (mais qui n’en est pas un) de manière tellement maladroite et plaquée que c’en est risible et mal torché. Pastiche ou foutage de gueule, les deux, probablement.

On comprend graduellement que la mère a vécu dans cet endroit qui fait surgir des blessures enfouies. Et que l’héroïne écrit un film sur sa relation avec sa mere (comprendre: la cinéaste Joanna Hogg, qui semble se répéter dans le contenu de ses films. Tic ou style? A l'humeur). Problème étant que la clé du mystère s’evente très rapidement, pour qui connaît ses classiques (coucou Shyamalan). Même au 2 ou 3e degré, c’est risible. A aucun moment on ne ressent un quelconque frisson ou inquiétude. Inepte dans sa manière de capter une peur, même minime.

C’est totalement factice et forcé - et pas dans le bon sens. En lisant des critiques, je tombe à la renverse de lire autant de bienveillance (certains a balancer les Innocents ou la Maison du Diable!) et de léchage de pompes (produit par Scorsese, mouhahaha) tellement le jeu ampoulé de Swinton met tout par terre. Les séquences où elle pleure sont à hurler de rire. Voulu ou non, c’est non.

Des éléments assez drôles parcourent le film, comme la réceptionniste détestable. Dialogues secs, joués de manière brute/brutale. . Ou des moments d’humanité comme la rencontre avec ce qu’on comprend être le garde de nuit - un des rares moments où ça décolle.

Il n’y a guère que la fin qui donne un semblant de sens, entre un jeu entre les passés et le présent. Ou je me suis dit que soit la cinéaste s’est foutue de ma gueule pendant 96mn (tiens, j’ai du fric de la BBC, je vais m’amuser dans mon coin) ou à tente de jouer des codes de film de genres pour parler du rapport au souvenir.

Je ne regrette pas de l’avoir vu car c’est un exercice de style à part, avec de multiples niveaux de lectures - mais que j’ai trouvé très très artificiel. Calibré pour une critique qui se tirlipote le cervelet et s'extasient sur un jet d'ombre sur un vase, mais moins pour moi.

Je viens e voir qu'il a fait quand même 32 066 entrées, en s'effondrant rapidement. Comme partout ailleurs ou il est sorti. Quand je voyais la tête des spectateurs qui sortaient de la salle, je comprends pourquoi le bouche à oreille a été aussi désastreux :mrgreen:

Vu au cinéma El Almacen a Arrecife. Projection charbonneuse degueulasse qui n’a pas joué dans l’appréciation du film, probablement.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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