Court métrage de 24mn, découvert totalement par hasard.
La névrose qui semble habiter le héros sait manier le côté romantique de son impossibilité à tomber amoureux, son refus de l'insertion sociale, ses manies (le refus de toute pilosité) ... La réalisatrice se plait à essaimer quelques indices qui peuvent prêter à confusion. Une mis en scène épurée qui mélange sous-texte social, atmosphère qui oscille entre aube et crépuscule. son rapprochement avec Gustav oppose immédiatement l'éloignement qu'il préfère.
le fantastique pointe en toute fin (honnêtement, pour les amateurs que nous sommes, c'est l'évidence) et la fin tragique n'en apporte que plus à l'imagerie romantique (dans le sens du mouvement littéraire et artistique). Esthétiquement soigné, jouant sur le côté inéluctable des sentiments; avec juste ce qu'il faut d'effets spéciaux
Spoiler : :
Vu sur Vimeo.
Egalement, très jolie chanson de générique de fin par Nina Kinert, très à l'image du film