When Evil Lurks (2023) Demián Rugna

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
MadXav
DeVilDead Team
Messages : 12856
Inscription : lun. mai 03, 2004 8:18 am
Localisation : Sur la plage à latter des Ninjas rouges

When Evil Lurks (2023) Demián Rugna

Message par MadXav » mer. janv. 31, 2024 7:04 pm

L'argentin WHEN EVIL LURKS parcourt gentiment les festivals depuis plusieurs moins et se trimballe une belle petite réputation, assez méritée il faut le dire. Il vient de remporter deux distinctions aux Festival de Gerardmer, dont un Prix du public qui semblait évident.
C'est à l'occasion de ce Festival Vosgien que j'ai donc pu découvrir la pelloche dans de bonnes conditions, lors de la séance du dimanche matin, dans une salle à moitié pleine.

WHEN EVIL LURKS débute en pleine campagne. Deux gars du cru, un peu loosers sur les bords, découvrent un cadavre salement découpé en bordure de leurs champs. Avec lui, une valise contenant d'étranges objets, et une adresse. Celle d'une voisine à laquelle ils vont demander des explications. Ils découvrent alors que le cadavre était venu exorciser l'un des gamins du foyer, a priori possédé par la Bête. Incapable de gérer le problème, ils vont tenter de transporter la chose à distance de chez eux. Mais le Mal a d'autres projets...

Résumé comme ça, ça fait un peu Alex de la Iglesia en mode "Jour de la Bête" mais il n'en est rien. Ici, pas de second degré, pas de ton décalé, pas de personnages loufoques. Ca commence comme un film sombre, et ça ne fait que s'enfoncer dans la noirceur, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune lumière d'espoir. WHEN EVIL LURKS est un film au rythme posé, qui prend le temps d'installer une ambiance, un malaise, un sentiment l'inéluctabilité. Mais rythme posé ne rime pas ici avec ennui. Au contraire, les élans de violence n'en sont que plus percutants. Subites, secs, inattendus, ils font mouche et laissent le spectateur bouche bée, marquant à chaque fois une nouvelle étape vers la montée en puissance du Mal.
S'il débute à la campagne, le ville nous amènera finalement dans une petite bourgade, pour une ambiance rappelant LE VILLAGE DES DAMNES ou CHILDREN OF THE CORN. Cependant, l'une des grandes forces du film est de rester sur un drame à échelle humaine. Un drame intimiste, franchisant à peine le cap du familial, mais nous laissant sur quelque chose de bien plus absolu.

Le film est maitrisé de bout en bout. Je ne vais pas chercher la petite bête, y'en a pas. C'est nickel, une très belle surprise, rien à dire.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Image

savoy1
Messages : 960
Inscription : mar. mai 31, 2005 4:57 pm
Localisation : pas à Paris, mais pas loin

Re: When Evil Lurks (2023) Demián Rugna

Message par savoy1 » jeu. févr. 01, 2024 1:42 pm

Et contre toute attente, When Evil lurks va bénéficier d'une sortie cinéma, prévue le 17 avril 2024.
ESC continue sur sa lancée "gore" après The Sadness ou Terrifier 2. Elle fait suite à son embardée vers le cinéma d'horreur cérébrale de cette mi-janvier, avec le fort recommandable Les Chambres rouges de Pascal Plante et son univers autour du dark web.

prof_shadocko2
Messages : 85
Inscription : jeu. déc. 17, 2020 12:31 pm

Re: When Evil Lurks (2023) Demián Rugna

Message par prof_shadocko2 » mar. févr. 27, 2024 6:39 pm

Ca fait plaisir de voir du neuf sur un thème assez classique de possession démoniaque.

Le ton du film, tout d'abord, ne fait pas dans la dentelle.
Plutôt qu'une lente progression vers l'horreur, on se retrouve ici assez vite devant des scènes qui m'ont laissé bouché bée !
Le film revendique une sorte de réalisme dans les effets chocs. Il n'est pas question de rajouter du gore pour faire du grand guignol et donc diminuer l'impact de ce qu'on voit. C'est très fort comme parti pris, j'ai adhéré.

Il n'y a aucun doute sur le fait que les personnages principaux sont confrontés à une présence démoniaque.
Et c'est ce qui fait la force du film. La question n'est pas de savoir si le démon est présent. La question est : "est-ce qu'on peut l'arrêter" ?

Autre point très intéressant, les deux personnages principaux ne sont pas des héros. J'ai lu pas mal de retours sur le film qui critiquent leurs décisions pas toujours très intelligentes. C'est vrai, mais ils sont finalement très humains. Ils réagissent un peu comme ils peuvent, avec plus de sentiments que de réflexions.

Bref, un grand film de possession pour moi. Peut-être un très grand film même...

Avatar de l’utilisateur
Lord Taki
Messages : 2942
Inscription : dim. mai 02, 2004 4:39 pm
Localisation : Nice [ France ]
Contact :

Re: When Evil Lurks (2023) Demián Rugna

Message par Lord Taki » lun. mars 11, 2024 6:07 pm

J'ai beaucoup aimé la première partie. Jusqu'à l'incident avec le bouc ça le fait vraiment.

Ensuite ça se gâte pour moi. Faut juste choisir la direction en fait. C'est connu, avéré, vérifié, accepté... ou pas dans l'univers du film?
Parce que si c'est le cas, humain ou pas, les 2 protagonistes font tout ce qu'il est interdit de faire (toucher, les lampes torches, les habits...). Donc, même dans l'émotion, cela fait trop de décisions stupides!
Finalement j'avais qu'une envie c'est qu'ils crèvent de leurs conneries répétées.

Dommage au final.

Avatar de l’utilisateur
farlane
Messages : 768
Inscription : ven. avr. 30, 2004 4:57 pm
Localisation : Saint-Nazaire

Re: When Evil Lurks (2023) Demián Rugna

Message par farlane » mar. avr. 16, 2024 1:53 pm

Je suis du même avis que lord Taki, à savoir que le film tient plutôt bien la route jusqu'à la confrontation avec le bouc. Après, c'est n'importe quoi.
En fait, je pense que ça commence vraiment à partir en sucette quand l'un des héros débarque avec ses fringues contaminées dans la maison de ses gosses...
Par la suite, ça n'arrête pas, c'est incohérence sur incohérence. Il n'y a quasiment plus aucune logique dans les comportements.
Un beau gâchis, car c'est vrai que la réalisation est plutôt classe et que le film compose pas mal de séquences graphiques assez saisissantes.
Mais le caractère bancal de l'ensemble m'a vraiment semblé rédhibitoire

Répondre