Quand la Marabunta Gronde (1954) Byron Haskin

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arioch
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Quand la Marabunta Gronde (1954) Byron Haskin

Message par arioch » dim. janv. 15, 2006 9:34 pm

Critique du DVD Z1 en ligne ici : http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1204

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milton arbogast
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Message par milton arbogast » dim. janv. 15, 2006 10:25 pm

manara a écrit : McGyver s'est essayé à ce genre d'exercice myrmécologique dans un épisode mais avec moins de succés car moins de talent et un moindre budget il est vrai.
Merci pour la critique.
@+
"rien ne se perd...": cet episode reprennez même des stock shot du film quand ils aperçoivent la vallée totalement recouverte de fourmis

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Kerozene
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Message par Kerozene » lun. janv. 16, 2006 12:59 am

Mouais, je ne le trouve pas fantastique ce film de byron Haskin, juste sympathique. Puis par la suite, si vous regardez un film comme MARABUNTA: L'INVASION SOUTERRAINE, et bien là vous vous dites que l'épisode de McGyver, c'était quand même la grande classe :D

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carcharoth
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Message par carcharoth » lun. janv. 16, 2006 8:24 am

Film d'aventure plutôt sympa en ce qui me concerne, même si le début est pas mal longuet et qu'il faut attendre un long moment avant de voir nos petites fourmis ! Quelques scènes sont assez impressionantes, les décors sont pas mal et certains passages sont vraiment excellents (surtout le balade dans la jungle avant de découvrir la colonie gigantesque ou encore l'assaut de la plantation).
L'épisode de McGyver qui reprend tout ça s'intitule Trumbo's World (Le monde de Trumbo) et reste pas mal aussi mais souffre des même défauts en ce qui concerne les effets spéciaux qui ne sont pas toujours au top.

The Naked Jungle reste en tout cas bien plus réussi que l'abominable Marabunta, l'invasion souterraine, mais est bien en deçà à mes yeux du It Happened at Lakewood Manor de Robert Scheerer.

A noter qu'un remake de The Naked Jungle avait été annoncé il y a plusieurs mois, voici les infos que j'avais pu noter (source : upcoming horror movies si mes souvenirs sont bons) :

Title: The Naked Jungle
Log line: A chocolate plantation owner in the Amazon must protect his land from a 20 mile long column of mutated ants.
Writer: Jonathan Hensleigh
Agent: Jeff Berg of ICM and atty. Steve Warren of Hansen, Jacobson, Teller, Hoberman, Newman, Warren, Sloane & Richman
Buyer: Paramount Pictures
Price: n/a
Genre: Adventure

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MadXav
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Message par MadXav » mar. avr. 18, 2006 10:56 am

Bon, j'ai sorti la Marabunta de ma collection de films de croc ce week end alors je fais comme d'hab mon petit topo...

Marabunta story
Christopher Leiningen (Charlton Heston) est un homme dur, un self-made-man qui a dû suer sang et eau pour parvenir à s'imposer dans la jungle et créer sa propre plantation de cacao... De fait, l'homme est assez irascible, insupportable et exigent (et mauvais acteur aussi, putain Charlton t'es pas crédible quand tu fait la gueule!). C'est à ce caractère pourri que sa femme, Joanna, va se retrouver confronté à son arrivée... Car en effet, les 2 époux se sont mariés par correspondance (les joies d'internet avant l'heure) et ne connaissent bien entendu pas grand chose l'un de l'autre.
Arg. Le bonhomme est encore plus fermé que prévu et ne cesse de se montrer imbuvable, voir impoli envers sa ravissante femme. Lorsqu'il apprend qui plus est qu'elle n'est pas "neuve" (non, je ne suis pas un gros macho, c'est ce qui est dit dans le film), le bourru décide carrément de la renvoyer illico presto à Chicago par la première pirogue venue.
Mais, alors que Leiningen raccompagne sa femme séduisante (bien que seconde main) à l'aéroport le plus proche, il découvre qu'une terrible menace gronde: La Marabunta, véritable colonie infernale de fourmis carnivores progresse rapidement à travers la jungle, dévastant tout sur son passage, y compris les plantations de l'homme pas cool.

Mon avis pas super positif
Contrairement à ce qui a été dit avant moi, j'ai été fort déçu par ce film d'aventure désuet sur bien des plans. En fait, je pense même qu'il était has-been à sa sortie. Je m'explique...
Comme vous pouvez le constater, j'ai consacré 2 tiers de mon synopsis à l'amourette foireuse entre Heston et sa femme. Je respecte en cela la structure narrative du film qui n'évoque la Marabunta qu'au bout d'une heure de métrage sur 1h30 au total. Perso, ça me fait mal.
La première heure est donc consacrée à cette histoire moyennement crédible et nous présente Leiningen comme un homme juste (à sa manière) mais extrêmement dur et exigent. Sa femme nous est présentée comme une femme cultivée et forte, apte à lui tenir tête. Le tout aurait pu être intéressant si cela n'avait pas été aussi long et surtout, aussi peu crédible. Heston se démmerde en effet carrément mal et en fait des tonnes. Il gueule, fait la tronche, prend un oeil sévère qui fait vraiment peine à voir...
Bref, après cette heure gentillette mais pas forcement bien vue, le film bascule de manière assez incompréhensible: Leiningen entre dans la chambre de sa femme, tout mielleux, tout gentil, toujours aussi peu crédible et devient agréable après s'être excusé. Pourquoi ? On le sait pas, c'est comme ça les aventuriers, c'est lunatique. A moins de le réal ne se soit rendu compte qu'il voulait faire un film de fourmis et qu'il s'était un peu égaré... Bref, 2 minutes plus tard, les fourmis déboulent et on entre enfin dans le vif du sujet : La Marabunta !!!
La Marabunta, c'est avant tout de superbes images de paysages verdoyants avec en son milieu une zone qui le verdoie plus... La marabunta, c'est aussi l'assurance d'être bouloté dans l'heure et d'avoir les os blanchit au Karsher pour tout malheureux aventurier qui croiserait son chemin. Bref, la Marabunta c'est la plaie.
Alternant stop-motion, incrustations et véritables fourmis dansantes, le film nous propose au global des images d'une qualité assez surprenante et réjouissante. Cependant, la tension a bien du mal à monter. Ben oui, quand on s'y prend une demi heure avant la fin du film, on a pas forcement le temps de créer un climat ou de montrer beaucoup de scènes d'attaques. D'ailleurs, la Marabunta, elle n’attaque pas, elle passe. Tout ce qui se trouve sur sa route se trouvant ainsi dévasté... Le scénario est bien entendu archi prévisible et nos héros auront recours à l'eau et au feu pour venir à bout de la horde d'insectes (pourtant astucieux puisqu’ils franchissent l'eau à l'aide de feuille en guise de barques, trop fortes ces fourmis!).

Bref, un film très lent à démarrer, pas très bien interprété, moyennement intéressant et ne parvenant ni à créer un climat de peur ni la moindre tension pourtant nécessaire à ce type de film. Reste donc les belles images et quelques scènes et dialogues désuets qui pourront amuser...
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Message par fantomas 2 » mar. avr. 18, 2006 12:03 pm

Quand la mère à Bunta gronde, Bunta ne dit rien et baisse la tête.

Désolé.

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Superwonderscope
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Message par Superwonderscope » mar. juin 19, 2007 9:17 am

En fait, le vrai sujet de Naked Jungle, c'est la sexualité refoulée de Charlont Heston et l'histoire de la consommation d'un mariage. C'est une surprise en ce sens, où si l'on s'attend à voir les fourmis de suite, on sera forcément déçu. le film s'apparente plus à un drame psychologique qu'à un fim d'aventures. L'action n'apparaissant en effet que dans le dernier tiers du film.
Les sous-entendus abondent et le film revet un côté moite dans la description des deux sexualités qui s'affrontent. Entre une Eleanor Parker veuve "à la recherche de ce que son amri ne lui a jamais donné" et un Charlton Heston "qui ne connait rien aux femmes". Les dialogues sont assez brillants (toujours teintés d'un double langage afin de contourner la censure de l'époque, code hays toujours en vigueur oblige) et certaines scènes sont mêmes plutôt chaudes.
Eleanor Parker se faisant masser le dosser avec un onguent anti-bestioles, laisse tomber délicatement la bretelle de sa nuisette afin de faire apparaitre son épaule... et on voit que Charlton Heston, étendant de manière brutale la crème se laisse attendrir voire plus lorsqu'il se tourne vers le visage de sa femme. Et une autre, au bord d'une rivière embrumée de nuit, où Heston apparait jambes nues, chemise entrouverte sur son torse dénudé avec son ami l'inspecteur et Eleanor arrivant devant tous les deux en nuisette... mais que se passe-t-il donc dans cette "naked jungle"? Beaucoup de sexualités contrariées, à n'en pas douter!

On passera sur le vision de sindigènes, très en phase avec son époque. A savoir les considérer comme des sauvages à domestiquer, puisque l'homme blanc apporte la civilisation et que s'il repart de ce coin perdu, le chaos reprendra le dessus. Le film a été fait il y a 53 ans, il faut dire que ça n'aide pas...d'autant plus que personne ne semblait vouloir réfléchir au delà de ses considérations colonialistes à Hollywood, mélé d'un exotisme de bon aloi (et à la mode).

Sinon, côté effets spciaux et action, on en a pour son argent au final. Les mattes, discrets tout au long du films, ne voient pratiquement pas et les effets macro pour les animaux qui attaquent ont du poids. La débacle finale a du tonus et on voit le savoir-faire de George Pal quant aux scènes de destruction.

Au final, un film vendu comme quelque chose qu'il n'est pas et qui décevra sans aucun doute l'amateur de série B. Mais pour qui se laisse surprendre à ce drame sexuel en pleine jungle, reste une curiosité au milieu du début des années 50 pourtant bien prudes en la matière.

PS : la copie du Z2 est absolument splendide. Et ce n'est pas du mono sur un canal comme indiqué au dos de la jaquette, mais sur deux canaux.
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Message par arioch » mar. juin 19, 2007 9:30 am

Merci Mr Scope ! J'aime beaucoup ce film qui, comme vous l'avez si justement fait remarquer, ne peux que decevoir les amateurs de croquages animaliers. La faute, surement, a un titre francais a cote de la plaque. Il y a quand meme un gouffre entre THE NAKED JUNGLE (littéralement LA JUNGLE NUE ou LA JUNGLE DENUDEE que l'on peux interpreter de nombreuses facons) et QUAND LA MARABUNTA GRONDE. Je n'irais pas jusqu'a l'analyse sexuelle poussée mais j'aime beaucoup ces histoires d'amours qui naissent dans un antagonisme profond. Entre les deux tourtereaux, il y a un choc des cultures. L'homme entreprend la prochaine etape de sa carriere planifiee en prenant une femme comme il a défriché la jungle pour y installer sa plantation, forcément, ça marche pas pareil. Le film retranscrit assez bien l'électricité et l'animosité qu'il y a entre les deux justement avant que l'histoire ne bascule. La femme qui arrive du monde "civilisé" a, elle aussi, besoin d'un temps d'adaptation le temps de comprendre comment ce nouvel univers fonctionne. Ils vont finalement faire chacun un pas en avant vers l'autre. Les concessions qui menent a une vie harmonieuse en couple ? :D
Je n'en arrive pas forcément aux memes conclusions que Mr Scope, mais le sexe et le désir primal sont bel et bien présent, c'est évident.
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Re: Quand la Marabunta Gronde (1954) Byron Haskin

Message par Superwonderscope » dim. mars 05, 2017 4:53 pm

Revu sur le même DVD qu'il y a 10 ans, qui tient plutôt bien la route. M^zeme si la HD doperait immanquablement les visuels assez riches du film.
Je tempèrerais mon avis, avec quelques plans flous ça et là, qui contrastent avec de superbes gros plans!

Je ne change globalement pas de sentiment : les sexualités contrariées s'affrontement rudement. Le dialogue à où Eleanor Parker, après avoir révélé avoir déjà été avec une autre homme, indique que "les femmes comme les pianos, s'accordent mieux après qu'on a joué une fois dessus" est assez §£ :shock: WTF pour 1954. Comment la censure en vigueur n'a t elle pas demandé à couper ou réécrire le dialogue... mystère. Comme pour beaucoup d'autres dialogues, c'est assez saisissant! Tout comme le personnage d'Eleanor Parker : pas de niéme scientifique qui hurle à la moindre bestiole qui arrive, mais une femme indépendante, forte tête, éduquée, la quasi égale d'un homme au tempérament presqu'identique... Naked Jungle, un film féministe? Pourquoi Pas!

Le dernier tiers apporte son gré d'aventures spectaculaires, avec son lot de miniatures, transparences...et une cascade assez incroyable ou le double cascadeur de Charlton heston se prend des tonnes d'eau sur la tête : wow!

Atypique dans son approche au milieu des années (à, CETTE NAKED jUNGLE survole assez facilement la décade et tient très bien le choc des années!
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Algor
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Re: Quand la Marabunta Gronde (1954) Byron Haskin

Message par Algor » mar. avr. 09, 2024 1:45 am

DPG a écrit :
jeu. avr. 04, 2024 11:11 am
News vue sur DVDClassik :

"Sidonis a signé un accord avec Paramount pour sortir 30 films de leur catalogue (Bluray et UHD si possible), avec des titres annoncés comme :
- Danger: Diabolik
- le secret des Incas
- La taverne de l'Irlandais
- Caravane vers le soleil
- Quand la Marabunta gronde
- Horizons lointains
- Le chasseur
- Règlements de comptes à O.K. Corral"
8)
Quand La Marabunta Gronde (The Naked Jungle) n'est, il me semble, pas sorti sur blu-ray aux States.
Un DVD Z2 existe avec VO et...VF (traficotée avec des ajouts doublés dégueu) :evil:

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Re: Quand la Marabunta Gronde (1954) Byron Haskin

Message par Stilleben » mar. avr. 09, 2024 3:17 am

Algor a écrit :
mar. avr. 09, 2024 1:45 am
DPG a écrit :
jeu. avr. 04, 2024 11:11 am
News vue sur DVDClassik :

"Sidonis a signé un accord avec Paramount pour sortir 30 films de leur catalogue (Bluray et UHD si possible), avec des titres annoncés comme :
- Danger: Diabolik
- le secret des Incas
- La taverne de l'Irlandais
- Caravane vers le soleil
- Quand la Marabunta gronde
- Horizons lointains
- Le chasseur
- Règlements de comptes à O.K. Corral"
8)
Quand La Marabunta Gronde (The Naked Jungle) n'est, il me semble, pas sorti sur blu-ray aux States.
Un DVD Z2 existe avec VO et...VF (traficotée avec des ajouts doublés dégueu) :evil:
La question que je me pose depuis que j'ai lu le message de DPG - essayé de le trouver sur DVDclassik, mais pas trouvé (hum, ce serait bien de mettre toujours les sources en lien) -, c'est : n'était-ce pas tout simplement un poisson d'avril ? :roll:

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Re: Quand la Marabunta Gronde (1954) Byron Haskin

Message par DPG » mar. avr. 09, 2024 11:24 am

C'était sur le forum, pas une news.

L'info est aussi ds le numéro des Années Laser de ce mois ci (avec ABYSS en couv), donc non, pas de poisson d'avril :wink:
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "

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