Short Circuit - John Badham (1986)

[Manolito]

Les scènes coupées des films le sont souvent pour des bonnes raisons (scènes qui ne marchent pas, redondantes, film trop long). Le fait qu'elles ne sont pas dans le film ne veut pas dire que le film est "cut". Il y a de tels cas dans tous les films...

C'est quand les scènes sont coupées contre l'avis du réalisateur (ce qui n'est pas le cas à ma connaissance pour "Short Circuit") que ça devient problématique.

De telles scènes coupées ont néanmoins toute leur place dans des bonus de dvd, bien entendu...

L'histoire avec Verhoeven est un gros canular, c'est indiqué dans le texte en entier en bas (tronqué dans ta citation), qui se termine par "et ce n'est même pas vrai !"

https://everything2.com/title/Deleted+s ... rcuit%2522

Mollo sur les fake news quand même...

[fiend41]

merci oui, j'ai édité sur le lien . tout semblait plausible, je n'avais pas lu la toute fin du commentaire.. les 3 dernières lignent virent au nawak complet

ce film à l'époque m'a bluffé pour qq chose surtout, disons le mal venait de commencer. c'est la première fois que je voyais dans un générique des scènes qui n'étaient pas dans le film et découvrit qq années donc plus tard ces fameux mots "uncut, deleted scenes, director's cut, long version..." en premier comme bien d'autres avec "Terminator2" et "Aliens". pourtant en effet, bien des films ne sont jamais montés comme ils ont été tournés, bien des rushes sont jetés, etcc. et on se retrouve avec tellement d'oeuvres qu'on ne verra jamais complètes. rien que pour "Predator2, le dernier train du katanga, Time machine2002" ça me manquera tjrs de ne pas savoir ou voir.

[Teurk le Sicaire]

A l'assaut de mes souvenirs, le temps n'a pas tant fait outrage au film. Short Circuits demeure une relecture robotisée de ET à laquelle se sont très certainement biberonnés les créateurs de Wall-E. Une production familiale des 80's avec un doublage typique de son époque, balançant des vannes de cul ("ce n'est plus une bistouquette que je vais avoir mais une barre de fer") dans les oreilles innocentes des enfants. Enfin, innocentes pour ceux qui ne regardaient pas le Collaro Show. Reconnaissons que le film dessine une relation assez trouble entre n°5 et l'héroïne (le drame cyber-sordide est à portée de fantasme) et que les 2 nerds (dont un pseudo-Indien brown-faced avec l'accent d'Apu) sont vraiment dépeints comme des puceaux en goguette.

Le point fort de Short Circuits demeure n°5 dont l'animatronique est splendide, avec une capacité d'expression faciale variée et un design vraiment cool. Même les versions militaires parviennent à avoir un look menaçant. Sa caractérisation est aussi drôle que touchante (la découverte de la mort, un truc qui marque quand on est môme) et il emporte toutes les faiblesses du film avec lui. Côté acteurs, marrant de retrouver Steve Guttenberg et GW Bailey, célèbres antagonistes des Police Academy.