Artsmagic DVD have announced the US Region 0 DVD release of Kichiku Dai Enkai - Banquet of the Beasts for 28th September 2004 priced at $24.98 SRP. When a small political student group loses its leader, the bonds which kept it strong and secure are cut. And as the seeds of distrust and paranoia begin to take root, madness, bloody violence and brutal torture begin to flourish...
Disc One: The Film
4:3 full frame presentation
5.1 Dolby Surround
Japanese language with English subtitles
Disc Two: The Extras
Introduction By Tom Mes, Acclaimed Writer On Japanese Cinema
The Making Of Kichiku
Reaction To Kichiku - Kichiku At The Awards
Original Interviews:
Director: Kazuyoshi Kumakiri
Cameraman: Kiyoaki Hashimoto
Lead Actors: Tomohiro Zaizen, Shunsuke Sawada, Shigeru Bokuda & Kentaro Ogiso
Original Trailer
Biographies & Filmographies
Ca a l'air d'être méchament gore
Critique
http://www.dvdmaniacs.net/Reviews/I-L/kichiku.html
Site du Dvd
http://www.artsmagicdvd.com/kichikudaienkai/
Trailer
http://www.artsmagicdvd.com/trailers/ki ... index.html
Kichiku Dai Enkai / Banquet of the beasts - Kazuyoshi Kumakiri (1997)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
- antropophagus
- Messages : 1504
- Inscription : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
- Localisation : Into the twisted life of a necrophiliac
- Allan Theo
- Messages : 4703
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
Re: Kichiku Dai Enkai / Banquet of the beasts - Kazuyoshi Kumakiri (1997)
Véritable film "coup de poing" pour ma part. Un vrai choc comme je n'en ai pas ressenti depuis longtemps. Décidément le Japon ne cessera jamais de m'étonner.
Donc, Kichiku Dai Enkai, est un film de Kazuyoshi Kumakiri et réalisé en 1997. Il semble qu'il s'agit d'un film de fin d'étude réalisé pour 30 000 USD. Bref, un petit film un peu arty pour montrer qu'il a bien bossé à l'école de cinéma. (Source : PIFFF podcast sur le japon extrême)
Donc voici l'histoire :
Au début des années 70, un groupe d'étudiants politisés s'organise en attendant que leur leader sorte de prison. Quelques jours avant de retrouver la liberté, le leader désigne son successeur et met fin à ses jours. Un jeu de pouvoir va alors s'organiser parmi les membres du groupe. La jeune femme du groupe utilise alors sa sexualité pour s'assurer le soutien des garçons de la bande...
Le film est donc évidemment politique. Il a donc été tourné par des étudiants et met en scène des étudiants. La subtilité du truc vient du fait qu'il ne sera jamais vraiment fait référence à une idéologie particulière. Mais, le film se déroulant dans les années 70, il semble probable que les étudiants font partie d'un groupe assez orienté à gauche type Armée Rouge ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9 ... _japonaise ).
Je trouve que c'est u bon choix, puisque cela permet au spectateur de ne pas marquer le film politiquement tout en élaborant sur le principal : la lutte de pouvoir. Ainsi, l'action politique est mise de côté puisqu'il est rapidement question de déterminer qui va devenir le chef. On imagine parfaitement le même genre de scènes se passer à droite.
Si le choix semble s'orienter vers le pragmatisme et les "compétences" dans les premières minutes, on se rend compte rapidement que tout va changer petit à petit jusqu'à ce que cela bascule dans la violence.
Les 45 premières minutes du film sont en réalité assez chiantes et composés de dialogues vides récités sans conviction par des acteurs qui incarnent des personnages vides. Mais l'ambiance est très particulière et contribue fortement à la réussite de la deuxième partie.
Cette première partie est donc aussi chiante qu'essentielle pour bien "apprécier" la suite des évènements.
Car, lorsque la violence surgit, ça fait mal. Kazuyoshi Kumakiri choisi une violence frontale (gore) et répétitive qui est assez éprouvante. Clairement, on se dit que ça peut partir dans tous les sens et... on a raison.
Kichiku Dai Enkai tourne donc au film gore et au torture porn en mariant le sanglant au sexuel dans une demi-heure finale assez éprouvante. Ce n'est pas tant l'aspect visuel qui est dérangeant, mais son côté psychologique avec des acteurs qui - pour le coup - s'avèrent enfin convaincant lorsqu'il s'agit de pleurer et supplier leur(s) bourreau(x).
Bref, Kichiku n'est pas un film à mettre en toute les mains. Et c'est un film assez inclassable.
Clairement, les amateurs de gore seront rebutés par la première partie. Les esthètes seront déçus par cette entreprise qui manque de moyen et les intellectuels qui cherchent un message politique trouveront cela un peu forcé.
Donc, je ne sais pas si je recommande ce film. Mais j'ai bien aimé. Je ne le regarderai pas une seconde fois, mais Kichiku restera surement longtemps gravé dans ma mémoire (déjà un mois que je l'ai vu et des images continuent de me hanter).
Un film qui mérite sans doute d'être vu au cinéma rien que pour le pétage de câble qu'il va provoquer parmi les spectateurs.
PS : La review d'époque sur DVDManiacs (le site ayant fermé) : http://web.archive.org/web/200804102203 ... chiku.html
Donc, Kichiku Dai Enkai, est un film de Kazuyoshi Kumakiri et réalisé en 1997. Il semble qu'il s'agit d'un film de fin d'étude réalisé pour 30 000 USD. Bref, un petit film un peu arty pour montrer qu'il a bien bossé à l'école de cinéma. (Source : PIFFF podcast sur le japon extrême)
Donc voici l'histoire :
Au début des années 70, un groupe d'étudiants politisés s'organise en attendant que leur leader sorte de prison. Quelques jours avant de retrouver la liberté, le leader désigne son successeur et met fin à ses jours. Un jeu de pouvoir va alors s'organiser parmi les membres du groupe. La jeune femme du groupe utilise alors sa sexualité pour s'assurer le soutien des garçons de la bande...
Le film est donc évidemment politique. Il a donc été tourné par des étudiants et met en scène des étudiants. La subtilité du truc vient du fait qu'il ne sera jamais vraiment fait référence à une idéologie particulière. Mais, le film se déroulant dans les années 70, il semble probable que les étudiants font partie d'un groupe assez orienté à gauche type Armée Rouge ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9 ... _japonaise ).
Je trouve que c'est u bon choix, puisque cela permet au spectateur de ne pas marquer le film politiquement tout en élaborant sur le principal : la lutte de pouvoir. Ainsi, l'action politique est mise de côté puisqu'il est rapidement question de déterminer qui va devenir le chef. On imagine parfaitement le même genre de scènes se passer à droite.
Si le choix semble s'orienter vers le pragmatisme et les "compétences" dans les premières minutes, on se rend compte rapidement que tout va changer petit à petit jusqu'à ce que cela bascule dans la violence.
Les 45 premières minutes du film sont en réalité assez chiantes et composés de dialogues vides récités sans conviction par des acteurs qui incarnent des personnages vides. Mais l'ambiance est très particulière et contribue fortement à la réussite de la deuxième partie.
Cette première partie est donc aussi chiante qu'essentielle pour bien "apprécier" la suite des évènements.
Car, lorsque la violence surgit, ça fait mal. Kazuyoshi Kumakiri choisi une violence frontale (gore) et répétitive qui est assez éprouvante. Clairement, on se dit que ça peut partir dans tous les sens et... on a raison.
Kichiku Dai Enkai tourne donc au film gore et au torture porn en mariant le sanglant au sexuel dans une demi-heure finale assez éprouvante. Ce n'est pas tant l'aspect visuel qui est dérangeant, mais son côté psychologique avec des acteurs qui - pour le coup - s'avèrent enfin convaincant lorsqu'il s'agit de pleurer et supplier leur(s) bourreau(x).
Bref, Kichiku n'est pas un film à mettre en toute les mains. Et c'est un film assez inclassable.
Clairement, les amateurs de gore seront rebutés par la première partie. Les esthètes seront déçus par cette entreprise qui manque de moyen et les intellectuels qui cherchent un message politique trouveront cela un peu forcé.
Donc, je ne sais pas si je recommande ce film. Mais j'ai bien aimé. Je ne le regarderai pas une seconde fois, mais Kichiku restera surement longtemps gravé dans ma mémoire (déjà un mois que je l'ai vu et des images continuent de me hanter).
Un film qui mérite sans doute d'être vu au cinéma rien que pour le pétage de câble qu'il va provoquer parmi les spectateurs.
PS : La review d'époque sur DVDManiacs (le site ayant fermé) : http://web.archive.org/web/200804102203 ... chiku.html