Cyborg - Albert Pyun (1989)

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MadXav
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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par MadXav » jeu. oct. 15, 2020 9:17 am

peter wonkley a écrit :
jeu. oct. 15, 2020 8:04 am
elle coule déja alors qu'elle a sorti juste les blancs ne savent pas sauter ??? :shock:
Oui, le film s'est très mal vendu. Il faut dire qu'il y avait une édition américaine avec VF et STF pour deux fois moins cher, Master identique. Donc compliqué quand même.
Puis ils ont acheté CYBORG, payé Melki pour faire une toile, etc. Ils ont sorti de la thunes et les préco n'ont pas été bonnes. Résultat ils ont essayé de booster le truc en mettant CYBORG au sein de plusieurs Crowdfunding mais ça n'a pas des masses fonctionné. De mémoire ils en avaient prévendu moins de 300.
Entre temps, ils ont acheté les droits de JOSHUA TREE aka AU DESSUS DE LA LOI.
Bref, ils ont sorti du poignon, sans rien rentrer finalement.

Du coup LionHearts a annoncé qu'ils allaient tenir leur engagement de sortir CYBORG, mais que ça s'arrêterait là.

ESC a finalement repris le projet CYBORG en cours et l'a intégré à sa collection Van Damme. Le Steelbook avec gooides à 25 euros est donc devenu un boitier VHS à 40 euros, sans évolution de contenu. Reste qu'avec la force de frappe d'ESC, on peut imaginer qu'ils sont passé de 300 à 500 précommandes au total.
Peut être que derrière, cela permettra à Lionhearts de sortir JOSHUA TREE, ou que c'est finalement ESC qui va ingérer le tout et sortir JOSHUA TREE. Ca, je n'en sais rien mais j'espère que le Lundgren va sortir...

Le truc bizarre, c'est qu'ESC communique sur un coffret avec le visuel de Melki, alors que ce visuel a été refusé par la MGM, ce qui avait obligé Lionhearts à faire machine arrière.
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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par Drac » jeu. nov. 12, 2020 2:53 pm

Je viens de recevoir ce mail de Pulse Vidéo :

"Le premier héros du 21ème siècle !
Chers amis,

Les éditions collectors de Cyborg d'Albert Pyun avec Jean-Claude Van Damme sont arrivées ! Après de nombreuses épreuves ayant permis à notre ami Colin de Lionheart de se forger un mental et un corps d'acier dignes de Jean-Claude, cette édition réalisée en association avec ESC voit le jour sous la forme d'un boitier en forme de VHS débordant de contenu, que vous allez recevoir sans aucun surcoût par rapport au FuturePak prévu initialement.
Nous sommes en train de préparer vos envois. Nous allons éditer vos étiquettes d'expédition en fin de journée pour tout faire partir demain en colis suivi par La Poste, livraison à domicile.
Si vous avez changé d'adresse depuis votre contribution l'année dernière (oui, on sait), merci de nous la communiquer en répondant à ce mail d'ici la fin de l'après-midi.
A très bientôt à tous pour une annonce capitale concernant notre Futur à tous (il va y avoir du lourd !).

Claude & Guillaume"

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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par MadXav » jeu. nov. 12, 2020 3:55 pm

Je m'étonne du fait qu'ils utilisent le visuel de Melki alors qu'une précédente communication nous avait informé du fait que le MGM avait rejeté l'usage de ce visuel. Curieux. Peut être qu'ESC a réussi à faire infléchir la décision...
Quoiqu'il en soit, je l'attends cette édition !
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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par Superfly » jeu. nov. 12, 2020 6:32 pm

Peut être qu'ils n'ont tout simplement pas demandé pour cette vhs. En tout cas j'espère que la boîte pourra continuer. C'était assez suicidaire de commencer avec un boîtier métal pour un film sur le basket.

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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par Dragonball » jeu. nov. 12, 2020 8:54 pm

Un film qu'absolument tout le monde a oublié en plus ! :D

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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par MadXav » ven. nov. 13, 2020 6:07 pm

Bon. Encore une fois, je ne suis pas fan du gros boitier VHS, qui prend beaucoup de place et surtout, qui est vide.
Pourtant ils en ont mis des choses ! Y'a le poster recto / verso (original / Melki), l'aimant Melki, un set de photos, la mini-BD et donc un BR et un DVD.
Bref, ça a beau être généreux en papier, l'énorme boitier est désespérement vide.

Le Master, hérité du Shout Factory de 2018, est pour sa part très très propre. La texture des peaux est parfois étonnante et ça pousse assez loin le niveau de détail. Honnêtement, sur un tel film, je ne m'y attendais pas. On notera une stabilité parfois hésitante. Reste que pour moi, c'est une redécouverte. La photographie dans les égouts par exemple, avec ses teintes sombres, bleutés, contrastées, c'est du grand art !

En termes de bonus on a POINT ZERO, un court-métrage très inspiré de CYBORG. Le métrage est introduit par son réalisateur durant 7 minutes. C'est assez sympa et ça enchaine sur le film de 17 mins, qui rappelle la scène de l'usine désaffectée, puis la course du héros pour échapper à ses prédateurs. Ca crie beaucoup, c'est assez bestial, teigneux, c'est bien mis en scène. Surprenant !

Une interview de Melki sur 7mins36secs qui parle de sa vie, son oeuvre, ses travaux. Etrange mais bon pourquoi pas, c'est intéressant, j'aime bien. On apprend qu'il a travaillé 2 mois sur le visuel de CYBORG pour cette édition.

"Un Futur Ravagé" est le making-of du film avec presque 30mins au compteur. Ca donne la parole à la plupart des intervenants, du réalisateur aux acteurs, exception faite de Van Damme. C'est très très sympa, c'était sur le disque Shout mais là c'est sous-titré.

"Run & Gun" est un bonus français qui donne la parole à Arthur Cauras. Ca dure 30 minutes et je salue parce que pour un bonus Français, c'est vraiment bien.

"Une fantaisie dérisoire" est un bonus hérité du disque Shout, qui sur 12 minutes traite essentiellement des SFX du film. Là encore, la qualité est au RDV avec les artistes eux-mêmes qui nous parlent notamment des mate-paintings du film. Très bien.

Mais le morceau attendu (du moins par moi) c'est bien évidemment le Director's Cut SLINGER, ici introduit durant 4 minutes par un Pyun malheureusement fatigué, mais pertinent. Bon, autant le dire, l'image n'est pas seulement sale ou low-res, elle est également déformée, parfois à la limite du monochrome. C'est un peu dommage parce que dans les faits, y'a quand même pas beaucoup de nouveaux plans ! Donc avoir choisi la qualité la plus pourrave possible pour faire ce montage, c'est étrange. On note quand même que la musique est très différente, le final aussi, avec une voix-off un peu douteuse, une musique ratée et, là où le film s'arrête normalement, l'image d'une femme à poil semblant débouler façon terminator. Se faisant, Pyun nous annonce en fait maladroitement une suite...

Bref, si le director's cut est une vraie déception, et le boitier toujours aussi douteux, le reste de l'édition est un vrai plaisir.
Dommage qu'on ait perdu un docu de 63 minutes et le commentaire audio de Pyun dans la traversée de l'atlantique...
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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par alf » jeu. nov. 17, 2022 9:17 am

https://www.joblo.com/albert-pyun-fan-messages/
Sadly, Pyun was diagnosed with multiple sclerosis several years ago… and it seems he is now in his final days. His wife Cynthia Curnan took to Facebook to ask fans to send in personal messages so she can read them to him.
“Albert took another downturn. I could tell he feared going down again. He was working too feverishly. I asked “What’s the rush?” He said “If I stop, that’s it.” … Please write a message to him for me to read. A personal message from you to him will make him really happy. They think he does not have much time left. Update: Albert wept happy and sad tears when listening to your messages for him. He feels terrible to have let you down. by failing to finish his last 2 movies. He wanted them to be a 6 part TV series. He worked and tried like a maniac; it was all that truly mattered to him. To Albert, failure has never been an option.“
:(

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Re: Cyborg - Albert Pyun (1989)

Message par Manolito » sam. déc. 03, 2022 9:12 am

"Cyborg" arrive alors que Cannon est à l'agonie, après la débâcle de "Superman IV" notamment. Ce sera la dernière vraie grosse sortie en salles d'un film de cinéma pour ce studio indépendant, qui entraîne dans sa chute certains de ses réalisateurs comme Tobe Hooper Michael Winner... ou ici Albert Pyun. "Cyborg" mélange le bon et le moins bon. Le bon, pour une vraie envie de faire du cinéma, avec une caméra toujours mobile, une photographie élaborée en dépit de moyens qu'on devine rachitiqueS, des référentiels qui passent ("il était une fois dans l'ouest" que tout le monde a grillé, mais aussi "Les sept samouraïs" pour la baston finale sous une pluie battante). Et puis pour le moins bon : ce montage haché et chaotique, cette interprétation catastrophique, son Van Damme bovin. On est plus proche d'un Bis post-apocalyptique du cinéma italien en fin de vie, du genre "Le gladiateur du futur", que d'un "Terminator" ! Un point de départ généreux, mais un résultat quand même très moyen à l'arrivée, qui n'égale pas des titres comme "L'épée sauvage" ou "Nemesis".

Vu sur Mycanal/ciné +.

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