Opera - Dario Argento (1987)
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Re: Opera - Dario Argento (1987)
Tu t'accroches à ton interprétation mais je ne trouve qu'elle ne tient pas la route. D'ailleurs, si c'était le cas, elle lui demanderait de continuer à poignarder Marco, alors que là elle entraîne le tueur à l'écart.
Si sa "vraie nature" lui avait été révélée, elle l'aurait été au cours des autres meurtres qu'elle a vus dans le film avec les aiguilles sous les yeux...
Si sa "vraie nature" lui avait été révélée, elle l'aurait été au cours des autres meurtres qu'elle a vus dans le film avec les aiguilles sous les yeux...
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Re: Opera - Dario Argento (1987)
Elle n'est pas endeuillée longtemps non plus après les décès de son petit ami, de CCTassoni et de Mark, elle semble planer un peu au-dessus de tout ça dans une relative indifférence (comme souligné par Mandinco dans le papier sur "Opera" dans Mad), après là c'est peut-être dû plus à la direction d'acteurs, au jeu de Marsillach qu'à une intention scénaristique...mais elle passe vite à autre chose quand ses proches sont assassinés, je trouve.
J'oubliais aussi (je sais je suis chiant ) un petit détail révélateur éclairant la personnalité trouble de Betty, en revoyant le film...:
mais pourquoi garde-t-elle les aiguilles du tueur dans sa poche?
Dernière modification par dario carpenter le sam. juil. 21, 2018 12:46 pm, modifié 1 fois.
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Re: Opera - Dario Argento (1987)
Alors de mémoire (je n'ai plus toutes ces revues 80's dans mes cartons..) :Manolito a écrit : ↑sam. juil. 21, 2018 11:59 amPour les critiques d'époque, il me semble que Mad Movies n'avait pas été tendre avec ce métrage, que l'avis général qui revenait était qu'à part le scène du judas, tout est raté. Je pense qu'on attendait d'Argento qu'il refasse encore et encore les deux mêmes films. Et qu'on se focalisait beaucoup sur le négatif plus que sur le positif dans ses films. Quelqu'un comme Gans n'était pourtant pas obtus puisqu'il avait défendu "Inferno" notamment, qui n'est pas un film facile non plus...
Pour Starfix et Gans, le "pire" de Cannes 1988 c'était quand Dario Argento lui avait demandé ce qu'il pensait d' OPERA !
Pour PHENOMENA il écrivait "film aussi passionnant que raté qui essayait clairement de s'approprier les délires lucratifs des VENDREDI 13 et des adaptations de Stephen King", "avec PHENOMENA on a cru à une sale grippe contractée dans les tranchées dans la bataille opposant baroque et réalisme"...sinon Gans défendait certes les "images précieuses" d'INFERNO mais il évoquait aussi un "piteux héros croulant sous les symboles lourdauds" ou quelque chose dans le genre (c'est dans l'article sur TENEBRES, dans l'un des premiers Starfix)
Pour Mad Movies c'est surtout Marc Toullec qui était assassin avec Argento en fait, au fil des articles et des années...:
OPERA "un ratage total", Argento pompant le DIVA de Beineix, "on ne peut pas dire que le nouvel Argento redore un blason terni par la contre-performance de PHENOMENA", "un budget important passé on ne sait trop où", "un auteur pris au piège de la gratuité", "peu de motivation de l'auteur", "quasi nullité de l'interprétation", etc.
Toullec dégommait aussi TENEBRES ("Le réalisateur de SUSPIRIA s'embourbe dans la virtuosité gratuite à base de Louma, d'artifices artistico-sanglants et de zizique pseudo disco"), PHENOMENA ( "LE SYNDROME DE STENDHAL est le Argento le plus abouti depuis le navrant PHENOMENA de 1985"), TRAUMA ("Minable"), etc.
Re: Opera - Dario Argento (1987)
Ele est surprise de trouver les épingles dans son pijama. Ce qui implique que ce n'est pas elle qui les y a laissées.
Cette scène pour moi nous informe surtout qu'un intrus est rentré dans l'appartement et y a caché les épingles... ce qui n'eqt pas illogique puisqu'elle le croise dans l'entrée de l'immeuble juste avant d'y monter...
Cette scène pour moi nous informe surtout qu'un intrus est rentré dans l'appartement et y a caché les épingles... ce qui n'eqt pas illogique puisqu'elle le croise dans l'entrée de l'immeuble juste avant d'y monter...
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Re: Opera - Dario Argento (1987)
Oui mais vu ce qu'évoquent ces aiguilles, ce qu'elle a subi, elle devrait être plus horrifiée que ça, les jeter à la poubelle de dégoût, ou je ne sais quoi...après ça peut se tenir, son manque relatif de réactions en général dans le film, puisque Betty est un personnage frigide, bloquant ses émotions.
Dernière modification par dario carpenter le sam. juil. 21, 2018 12:56 pm, modifié 1 fois.
Re: Opera - Dario Argento (1987)
Je pense que beaucoup des ambiguités que tu voies relève de l'interprétation du jeu de l'actrice, ce qui me parait quand même périlleux vu ses limites...
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Re: Opera - Dario Argento (1987)
Je reviens sur ça ...j'avais oublié mais le rédacteur de Classik lui semble pencher pour ma théorie
http://www.dvdclassik.com/critique/opera-argento
Aux policiers qui la questionnent, elle répond évasive qu'elle lui a raconté des mensonges, des absurdités. Mais on sait qu'elle ment, que c'était enfin sa vérité. Et comme elle a accepté cette part d'elle-même, elle n'a plus besoin de cette incarnation extériorisée