Euh...ben révise tes classiques et regarde le canevas utilisé par nombre de films américains de ces 25 dernières années. J'en ai parlé plus haut, d'ailleurs . beaucou pde film utilisent un thème de base pour ensuite le greffer sur du film de genre, quel qu'il soit.umbertolenzi a écrit : Mais en quoi la société américaine est-elle une société matriarcale ?
Le symblole de la femme/mère qui se révèle pour protéger sa progéniture, et donc l'avenir de la tribu, est la même depuis l'aube de l'humanité.
Soit un élement X étranger à une famille, qui va tenter de s'immiscer afin de s'approprier la famille, (via la progéniture). la famille commence à se disloquer. puis réaction, resserement des liens et expulsion de l'élément X (jusqu'à destruction, la plupart du temps) par généralement...la mère qui se bat pour l'intégrité de cette institution qui ne saurait être remise en ordre. L'homme ramène le pain mais c'est la femme qui sert de ciment et qui remet de l'ordre.
Ce canevas de base sert de matrice (avec quelques variantes, bien sûr) à :
Poltergeist / Tobe Spielberg
Liaison fatale / A. Lyne
La Main sur le Berceau / c Hanson
River Wild / C. Hanson
ou encore Fear / James Foley
...
il y en a un paquet d'autres qui m'échappent à ce moment préciS... mais c'est un cinéma de formule qui a pris son essor dans les années 80. Ce qu je disais par là vis-à-vis de Cameron, c'est qu'il est consciemment ou inconsciemment (mais qu'il soit inconscient, j'en doute très fort à son niveau...ou alors c'est plus grave que je ne pensais!) dans ce courant-là.
Non. Tu retrouves très peu ce canevas normatif dans d'autres cinémas, sauf peut etre ceux qui sont perclus de respect des traditions familiales, religieuses etc... ou alors en remontant le temps!umbertolenzi a écrit :Que Cameron inscrive ses oeuvres dans cette optique (consiemment ou non) n'est en rien un reflexe typiquement ricain, c'est humain..
regarde en France, en Italie, en Europe du Nord, en Australie... sauf ceux qui ont des velleités de copier/coller le modèle US (en Inde, par exemple). Tu ne retrouves pas ce même thème. Au contraire, pour reprendre l'exemple français, il s'agit beaucoup plus d'une introspection de la cellule familiale comme voie d'explosion individuelle plutot que voie d'épanouissement et de protection (Chabrol, par exemple ou encore A Chacun son Enfer d'André Cayatte). Voire encore les Poings dans les Poches de Marco Bellochio en Italie.
umbertolenzi a écrit :Romero n'a pas eu d'autre démarche dans sa trilogie mortvivantesque
ah?