Long Week End (1978) Colin Eggleston
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Long Week End (1978) Colin Eggleston
J'ai découvert recement Long Week-End de Colin Eggleston. Et j'ai été agréablement surpris, quel film !
Vraiment tres sympa, avec un suspence efficace et une bonne mise en scêne.
A découvrir
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Excellent film en effet où on suit un couple en rupture conjuguale qui essaie de se retrouver en partant en WE sur une plage desertique entourée de forêts, lieu propice à la relexion. La nature va commencer à montrer d'inquiètants signes qui va transformer ce WE en cauchemar..
Un des grands et incontournables fleuron du ciné australien des années 80, alors prometteur.. Un cinéma axé fantastique, un ciné d'ambiance et d'atmosphère dont Peter Weir fut le précurseur.
Un ciné riche et fort, plein d'émotion et profondément intelligent. ce Long WE ne fait pas exception à la régle.
Sous une BO envoûtante, le film d'Eggleston, tourné dans un décor idyllique que la photographie sublime encore plus, est un film de pure d'angoisse, s'echaffaudant sur une accumulation de petits détails de plus en plus insolites, insoutenables qui vont atteindre leur paroxysme lors du final quasi étouffant et d'une cruauté sans pareil avec son ultime rebondissement, clin d'oeil cruel vers une Nature triomphante, juste retour des choses.
Il ne se passe rien ds Long WE mais c'est ce rien qui fait naître cette Peur quasi viscérale et ce malaise diffus.
Long WE est une longue et belle symbolique, intelligemment mise en scène et le cri du Dugong, la vache de mer, résonnera encore lgtps ds nos cerveaux..
Un des grands et incontournables fleuron du ciné australien des années 80, alors prometteur.. Un cinéma axé fantastique, un ciné d'ambiance et d'atmosphère dont Peter Weir fut le précurseur.
Un ciné riche et fort, plein d'émotion et profondément intelligent. ce Long WE ne fait pas exception à la régle.
Sous une BO envoûtante, le film d'Eggleston, tourné dans un décor idyllique que la photographie sublime encore plus, est un film de pure d'angoisse, s'echaffaudant sur une accumulation de petits détails de plus en plus insolites, insoutenables qui vont atteindre leur paroxysme lors du final quasi étouffant et d'une cruauté sans pareil avec son ultime rebondissement, clin d'oeil cruel vers une Nature triomphante, juste retour des choses.
Il ne se passe rien ds Long WE mais c'est ce rien qui fait naître cette Peur quasi viscérale et ce malaise diffus.
Long WE est une longue et belle symbolique, intelligemment mise en scène et le cri du Dugong, la vache de mer, résonnera encore lgtps ds nos cerveaux..
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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c'est malin, eric, tu viens de spoiler le film!eric draven a écrit :Il ne se passe rien ds Long WE mais c'est ce rien qui fait naître cette Peur quasi viscérale et ce malaise diffus.
tu es inexcusable de réveler l'origine de la peur quasi viscérale et du malaise diffus à ceux qui n'ont pas encore vu le film...
...ce qui n'est pas mon cas, puisque, gràce a toi, sinistre corbeau, je le découvrais au cours de ce... Long Week-End marathon-bis passé à l'ombre de ses montagnes qui te servent de nid d'aigle...
- eric draven
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L'ESCAAAAAARFE!!!!!!!! il est là lui aussi! lol!l_escarphe a écrit :...ce qui n'est pas mon cas, puisque, gràce a toi, sinistre corbeau, je le découvrais au cours de ce... Long Week-End marathon-bis passé à l'ombre de ses montagnes qui te servent de nid d'aigle...eric draven a écrit :Il ne se passe rien ds Long WE mais c'est ce rien qui fait naître cette Peur quasi viscérale et ce malaise diffus.
eh oui tu l'avais découvert chez moi!! Je ne me souvenais plus!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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LONG WEEK END de Colin Eggleston
Qui a vu LONG WEEK END de Colin Eggleston a vu un des films OVNI les plus impressionnants; le film excelle dans le mystère. Ici la nature se rebelle contre des campeurs qui la souillent.
Une oeuvre forte, indélébile. A quand une édition correcte en DVD...
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fan de cinema Muet, Fantastique, Bis, Western.
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Besoin d'une review, telles les pages jaunes, Eric Arrive!!
Long Week end réalisé par Colin Eggleston en 1978 et sorti chez nous en 80 s'inscrit dans la lignée des films d'atmosphère australien des années 80 et celui ci en est un des fleurons.
Film écologique, Long Week end est une oeuvre superbe où le décor joue une importance primordiale, ici la nature sauvage d'une forêt et les étendues désertiques qui jonchent la mer.
Eggleston y jette un couple en pleine crise conjuguale, la femme étant meurtrie par un avortement traumatique qu'elle reproche à son mari qui lui préfére les plaisirs solitaires.
L'endroit est dc propice à la reflexion et aux retrouvailles mais va malheureusement les séparer encore plus.
Long Week end devient vute un film truffé de symboles et d'images.
Ce viol traumatique subit par la femme trouve son écho ds le viol de cet endroit, cette nature que le couple irrespectueux va souiller, polluer, déflorer jusqu'au moment où la Nature va prendre sa revanche.
Eggleston distille une atmosphère de plus en plus sourde, angoissante, pesante, chaque image a son importance, trouve sa symbolique ds chacun des gestes et comportements de ce couple qui se hait de + en +, les faits les plus anodins vont prendre une importance démésurée... Le poulet moisi, l'oeuf de l'aigle ecrasé, la fleche ds l'arbre, la poupée, l'invasion des fourmis jusqu'aux cris insoutenables de l'elephant de mer qui résonne ss cesse au loin comme les pleurs d'un enfant, terrible écho.
Veritable labyrinthe, la Nature va se faire prison pour mieux engloutir ce couple, véritable montée de tension, jusqu'au final, cruel, inattendu mais si logique.. la boucle est bouclée.
Terriblement intelligent, Long week end est un film d'angoisse pure, étouffant, fait d'une accumulation de détails et d'une lente montée de tension qui débouche en fin de metrage sur une quasi folie car à l'instar des productions australiennes d'alors, le film est lent, trés lent. Il ne se passe rien et c'est ce rien qui est insupportable, véritable malaise diffus.
Eggleston se permet aussi une touche de fantastique. Si tout semble surnaturel ds cette nature sauvage, certains éléménts resteront énigmatiques: la voiture enlisée ds le sable et surtout la mort du dugong, enterré mais dt le corps disparait..
Le film, mgnifiquement mis en scéne , est accompagné d'une BO splendide, lancinante et bénéficie d'une trés bonne interprétation.
A ranger aux cotés de Picnic à hangin' Rock, The lost tribe ou la dernière vague entre autre.
Prix spécial du jury au festival du film fantastique de Paris en 79.
Long Week end réalisé par Colin Eggleston en 1978 et sorti chez nous en 80 s'inscrit dans la lignée des films d'atmosphère australien des années 80 et celui ci en est un des fleurons.
Film écologique, Long Week end est une oeuvre superbe où le décor joue une importance primordiale, ici la nature sauvage d'une forêt et les étendues désertiques qui jonchent la mer.
Eggleston y jette un couple en pleine crise conjuguale, la femme étant meurtrie par un avortement traumatique qu'elle reproche à son mari qui lui préfére les plaisirs solitaires.
L'endroit est dc propice à la reflexion et aux retrouvailles mais va malheureusement les séparer encore plus.
Long Week end devient vute un film truffé de symboles et d'images.
Ce viol traumatique subit par la femme trouve son écho ds le viol de cet endroit, cette nature que le couple irrespectueux va souiller, polluer, déflorer jusqu'au moment où la Nature va prendre sa revanche.
Eggleston distille une atmosphère de plus en plus sourde, angoissante, pesante, chaque image a son importance, trouve sa symbolique ds chacun des gestes et comportements de ce couple qui se hait de + en +, les faits les plus anodins vont prendre une importance démésurée... Le poulet moisi, l'oeuf de l'aigle ecrasé, la fleche ds l'arbre, la poupée, l'invasion des fourmis jusqu'aux cris insoutenables de l'elephant de mer qui résonne ss cesse au loin comme les pleurs d'un enfant, terrible écho.
Veritable labyrinthe, la Nature va se faire prison pour mieux engloutir ce couple, véritable montée de tension, jusqu'au final, cruel, inattendu mais si logique.. la boucle est bouclée.
Terriblement intelligent, Long week end est un film d'angoisse pure, étouffant, fait d'une accumulation de détails et d'une lente montée de tension qui débouche en fin de metrage sur une quasi folie car à l'instar des productions australiennes d'alors, le film est lent, trés lent. Il ne se passe rien et c'est ce rien qui est insupportable, véritable malaise diffus.
Eggleston se permet aussi une touche de fantastique. Si tout semble surnaturel ds cette nature sauvage, certains éléménts resteront énigmatiques: la voiture enlisée ds le sable et surtout la mort du dugong, enterré mais dt le corps disparait..
Le film, mgnifiquement mis en scéne , est accompagné d'une BO splendide, lancinante et bénéficie d'une trés bonne interprétation.
A ranger aux cotés de Picnic à hangin' Rock, The lost tribe ou la dernière vague entre autre.
Prix spécial du jury au festival du film fantastique de Paris en 79.
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Re: LONG WEEK END de Colin Eggleston
J'oubliais, je ne vois pas en quoi ce film serait un OVNI...isacine a écrit :un des films OVNI les plus impressionnants
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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