Un métrage daté, avec un des couples les plus improbables de l'histoire du cinéma (Kirk Douglas déjà fort âgé et Farah Fawcett), une production révélant certaines institutions hollywoodiennes tentant laborieusement de se rattacher aux wagons de Star Wars ou d'Alien, avec un Stanley Donen parachuté dans un univers de SF qui ne l'inspire guère. Mais bon, "Saturne 3" garde une petite aura divertissante, avec quelques scènes qui marchent, un robot assez réussi...
Le DVD anglais a été chroniqué sur devildead :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... e=saturn-3
Saturn 3 (1980) Stanley Donen
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
Super nouvelle! Ca changera du DVD non anamorphique...
Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
Keitel , Hector... et FARRAH FAWCETT!!!! quand même!Karen a écrit :
donnez votre avis sur les films SF sur http://www.scifi-movies.com/
Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
Monstre! Tu as oublié Sally.
Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
Quelques infos sur le film:
Il a coûté plus de 10 millions de dollars. Le robot à lui seul 1 million (il y a eu plusieurs robots de construits, en général contrôlés à distance, quelques fois avec quelqu'un dedans).
Le design est basé sur les dessins anatomiques de De Vinci.
Le set était immense, l'équipe s'y perdait.
À la base, John Barry était réalisateur, choisi par Donen qui était producteur. Au bout de deux semaines, Barry s'en va, Donen prend les rênes. On ne sait pas exactement pourquoi. Barry avait du mal à gérer (il était relativement inexpérimenté)? Kirk Douglas le fit partir? La rumeur dit que Douglas se voyait bien réalisateur... Une des seules scènes tournée par Barry qui est visible est la scène de la partie d'échecs. Barry (re) partit pour Star Wars Episode V comme réalisateur de seconde équipe. Après deux semaines sur le set de Hoth, le 4 juin 1979, Barry meurt d'une méningite à 43 ans.
Il y a eu mille problèmes avec le robot.
Kietel refusa de faire sa post-synchro et fut doublé par l'acteur anglais Roy Dotrice.
Le cut originel est de 103 mins. La version ciné 88 mins. 15 mins en moins.
Une grande scène coupée de 10 mins montre une sortie de Hector censé apprendre ses tâches et aider Adam... Le robot punk remet en question les ordres de l'humain, on comprend bien mieux l'héritage de l'apprentissage par Benson et son basculement psychopathe.
Une scène ou Hector démembre Benson (en écho à son propre démembrement).
La fameuse scène des Blue Dreamers, avec Alex en costume et le meurtre fantasmé par Adam de Benson (il lui plante un tesson de bouteille dans la gorge). En voilà une partie:
Le score de Elmer Bernstein fut quasi totalement supprimé, avec une partie utilisée dans Heavy Metal (81), le Taarn theme. Le score était trop différent (rock/funk pour la séquence des blue dreamers). On peut l'écouter ici:
Le film fut un bide au box-office.
En 1984 et 1985, une version TV (extended) est diffusée. Atténuée niveau violence, sexe et discours perturbants de ce libertin de Benson, elle contient la scène des blue dreamers (sans le meutre) et la sortie d'Hector, ainsi que des dialogues supplémentaires et d'autres choses qui apparemment rendent cette version bien meilleure, spécialement en ce qui concerne le rythme de la deuxième partie. Farah Fawcett devient clairement le personnage central de l'histoire, Adam se révèle bien moins sympathique.
Ces scènes sont présentes comme scènes coupées sur le Blu-Ray Shout.
Il a coûté plus de 10 millions de dollars. Le robot à lui seul 1 million (il y a eu plusieurs robots de construits, en général contrôlés à distance, quelques fois avec quelqu'un dedans).
Le design est basé sur les dessins anatomiques de De Vinci.
Le set était immense, l'équipe s'y perdait.
À la base, John Barry était réalisateur, choisi par Donen qui était producteur. Au bout de deux semaines, Barry s'en va, Donen prend les rênes. On ne sait pas exactement pourquoi. Barry avait du mal à gérer (il était relativement inexpérimenté)? Kirk Douglas le fit partir? La rumeur dit que Douglas se voyait bien réalisateur... Une des seules scènes tournée par Barry qui est visible est la scène de la partie d'échecs. Barry (re) partit pour Star Wars Episode V comme réalisateur de seconde équipe. Après deux semaines sur le set de Hoth, le 4 juin 1979, Barry meurt d'une méningite à 43 ans.
Il y a eu mille problèmes avec le robot.
Kietel refusa de faire sa post-synchro et fut doublé par l'acteur anglais Roy Dotrice.
Le cut originel est de 103 mins. La version ciné 88 mins. 15 mins en moins.
Une grande scène coupée de 10 mins montre une sortie de Hector censé apprendre ses tâches et aider Adam... Le robot punk remet en question les ordres de l'humain, on comprend bien mieux l'héritage de l'apprentissage par Benson et son basculement psychopathe.
Une scène ou Hector démembre Benson (en écho à son propre démembrement).
La fameuse scène des Blue Dreamers, avec Alex en costume et le meurtre fantasmé par Adam de Benson (il lui plante un tesson de bouteille dans la gorge). En voilà une partie:
Le score de Elmer Bernstein fut quasi totalement supprimé, avec une partie utilisée dans Heavy Metal (81), le Taarn theme. Le score était trop différent (rock/funk pour la séquence des blue dreamers). On peut l'écouter ici:
Le film fut un bide au box-office.
En 1984 et 1985, une version TV (extended) est diffusée. Atténuée niveau violence, sexe et discours perturbants de ce libertin de Benson, elle contient la scène des blue dreamers (sans le meutre) et la sortie d'Hector, ainsi que des dialogues supplémentaires et d'autres choses qui apparemment rendent cette version bien meilleure, spécialement en ce qui concerne le rythme de la deuxième partie. Farah Fawcett devient clairement le personnage central de l'histoire, Adam se révèle bien moins sympathique.
Ces scènes sont présentes comme scènes coupées sur le Blu-Ray Shout.
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Superwonderscope
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Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
En hommage à Donen décédé hier, nouvelle vision de Saturn 3 (bon, j'aurais pu choisir mieux dans sa filmo mais bon).
Déjà, la HD rend superbement hommage aux visuels et décors du film. En fait, je me disais qua malgré tous les défauts du film (et il y en a) il y avait quand même une ambiance particulière, une identité à part dans le film. Les séquences du début donnent à l'oeil un visuel à part (décors, SFX de la mort du capitaine, etc.) IL y a une vraie puissance qui se dégage. Les travellings arrières (en un plan séquence)d'une durée assez incroyables témoignent des décors démesurés; et franchement chouettes, il faut le dire;
L'histoire en elle-même, sorte d'Eden (le héros se nomme Adam, quand même) qui vient se faire torpiller par un Harvey Keitel en mode psychopathe sexuel, quelque peu saupoudré de Génération Proteus pour le côté robot sexuel.
Le récit opte pour le bizarre triangle amoureux, plutot que de foncer dans le space opéra.
Il y aussi Kirk Douglas, avec un ressenti ambivalent. D'une part, de voir un héros à la soixantaine sportive, ce qui était plutôt rare en 1980 qui gagnait en jeunisme.De l'autre, une diva qui voulait impérativement prouver qu'il était attirant et sexuellement capable... de se voir affubler une jeune femme de plus de 30 ans sa cadette. Gros fantasme hollywoodien couché sur pellicule. ET au final, qui balance entre stupéfaction et risible.
Après il y a tout le reste. La narration disjointe (cf les fameuses 15 minutes manquantes du premier cut de 103mn), les quelques scènes d'effets spéciaux repiqués à Cosmos 1999 (entre autres), suite aux coupes budgétaires imposées par Lew Grade du fait des dépassements de budgets anormaux sur Raise The Titanic!, l'autre tournage qui a failli faire sombrer ITC. Lew Grade qui fit aussi couper des scènes lui paraissant trop adultes par ailleurs; des effets spéciaux mal terminés par manque d'argent, la musique coupée, le manque de logique de certaines scènes...
mais curieusement, presque 40 ans après, cela fait presque partie du charme (désuet?) du film, imparfait, objet filmique tentant de faire un cash-in sur ALIEN et les films de SF alors en vogue, tenter une autre direction et accumuler une somme incroyable de soucis et de choix pour donner un truc aussi bizarre au final.
Ma moitié a vu le film pour la première fois hier soir me disait que tous les soucis évidents visibles lui donnait un cachet que d'autres films de SF plus routiniers n'avaient pas. Etq u'au final, c'est cela qui en faisait sa valeur et le faisait sortir du lot. J'ai trouvé le raisonnement somme toute logique et le bon moyen moyen d'apprécier le film pour ce qu'il est.
PS : en réécoutant la zique de Bernstein, son thème principal ressemble énomément dans ses premières notes à Ainsi Parlait Zarathoustra, trouve-je. Un hommage indirect à 2001?
Déjà, la HD rend superbement hommage aux visuels et décors du film. En fait, je me disais qua malgré tous les défauts du film (et il y en a) il y avait quand même une ambiance particulière, une identité à part dans le film. Les séquences du début donnent à l'oeil un visuel à part (décors, SFX de la mort du capitaine, etc.) IL y a une vraie puissance qui se dégage. Les travellings arrières (en un plan séquence)d'une durée assez incroyables témoignent des décors démesurés; et franchement chouettes, il faut le dire;
L'histoire en elle-même, sorte d'Eden (le héros se nomme Adam, quand même) qui vient se faire torpiller par un Harvey Keitel en mode psychopathe sexuel, quelque peu saupoudré de Génération Proteus pour le côté robot sexuel.
Le récit opte pour le bizarre triangle amoureux, plutot que de foncer dans le space opéra.
Il y aussi Kirk Douglas, avec un ressenti ambivalent. D'une part, de voir un héros à la soixantaine sportive, ce qui était plutôt rare en 1980 qui gagnait en jeunisme.De l'autre, une diva qui voulait impérativement prouver qu'il était attirant et sexuellement capable... de se voir affubler une jeune femme de plus de 30 ans sa cadette. Gros fantasme hollywoodien couché sur pellicule. ET au final, qui balance entre stupéfaction et risible.
Après il y a tout le reste. La narration disjointe (cf les fameuses 15 minutes manquantes du premier cut de 103mn), les quelques scènes d'effets spéciaux repiqués à Cosmos 1999 (entre autres), suite aux coupes budgétaires imposées par Lew Grade du fait des dépassements de budgets anormaux sur Raise The Titanic!, l'autre tournage qui a failli faire sombrer ITC. Lew Grade qui fit aussi couper des scènes lui paraissant trop adultes par ailleurs; des effets spéciaux mal terminés par manque d'argent, la musique coupée, le manque de logique de certaines scènes...
mais curieusement, presque 40 ans après, cela fait presque partie du charme (désuet?) du film, imparfait, objet filmique tentant de faire un cash-in sur ALIEN et les films de SF alors en vogue, tenter une autre direction et accumuler une somme incroyable de soucis et de choix pour donner un truc aussi bizarre au final.
Ma moitié a vu le film pour la première fois hier soir me disait que tous les soucis évidents visibles lui donnait un cachet que d'autres films de SF plus routiniers n'avaient pas. Etq u'au final, c'est cela qui en faisait sa valeur et le faisait sortir du lot. J'ai trouvé le raisonnement somme toute logique et le bon moyen moyen d'apprécier le film pour ce qu'il est.
PS : en réécoutant la zique de Bernstein, son thème principal ressemble énomément dans ses premières notes à Ainsi Parlait Zarathoustra, trouve-je. Un hommage indirect à 2001?
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
le film arrive en combo Blu ray/dvd français fin 10/2019:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10913
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10913
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
Bon, j'en resterai au "Shout" finalement. Merci des détails de l'info.Superwonderscope a écrit : ↑lun. sept. 30, 2019 11:32 amle film arrive en combo Blu ray/dvd français fin 10/2019:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10913
Et tristesse pour Stanley Donen (même si la nouvelle date un peu) dont la carrière ne démérite pas, finalement.
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meltingman
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Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
C'est le visuel de l'affiche originale française hein...Superwonderscope a écrit : ↑lun. sept. 30, 2019 11:32 amle film arrive en combo Blu ray/dvd français fin 10/2019:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10913
"Mais aussi, un visuel particulièrement hideux et nonsensique, on ne comprend pas vraiment ce qu'a fumé l'éditeur."
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Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
je sais mais de là à le reprendre alors que ça ne veut pas dire grand chose par rapport au film. Déjà à l'époque, ça générait de l'incompréhension. Ferracci et la SF, non 
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meltingman
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Re: Saturn 3 (1980) Stanley Donen
Mais ou est passée ton âme psychédélique d'enfant ? 
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