Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

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Superwonderscope
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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par Superwonderscope » jeu. mars 10, 2011 12:21 pm

il arrive le 14/06/2011 en Blu ray chez Image Entertainment

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Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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fiend41
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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par fiend41 » dim. nov. 09, 2014 10:53 pm

en fan cyberpunk de longue date (1988, totalement scotché par l'article de Casus belli, et coincidence, un copain venait de ramener le JDR du Canada :shock: ,)( c'est tjrs culte, vu qu'il va ressortir un autre jeu mais informatique, Cyberpunk "2077").. donc ce film, je l'ai vu pas mal de fois, bon c'est loin du roman initial, que je n'ai même pas lu, l'ayant tjrs apparenté par mégarde à "Neuromancien", ce qui est bien il se pose mieux dans un contexte "plausible urbain".

déjà la sous-couche du film, l'atrophie nerveuse, le SAN... sentez l'air.., le monde y rentre. c'est saturé d'ondes, des virus qui déclenchent des problèmes nerveux, les problèmes médicaux dont on ne parlait pas, . un point prédicateur !

je suis surtout archi mega fan de la scène "Matrice internet". et là j'ai revu le film en version "remontée". et ça m'énerve pas mal pour la scène d'internet virtuel. raaaaaage, ils ont changé la musique, et d'autres dans le film aussi, :cry: :evil: :x . elle participait vraiment à l'immersion (en pire.. je ne parviens absolument pas à trouver les infos ou vérifier qui a fait ce morceau originel (piste absente de la b.o. en plus..). là on a droit à une soupe qui se veut évanescente avec chant féminin off, mais ça me gache quasiment le trip quoi !
Fatalis rex a écrit :Quand il gesticule en bougeant les bras et en remuant la tête comme une poule, j'adoooore.
nan mais :mrgreen: , il est complètement dans le truc quoi ! c'est tout à fait ce qu'on attendrait d'un début de trip virtuel. tjrs eu du mal à croire que l'internet n'a pas évolué vers ça, on nous baratine l'occulus rift, alors qu'il existait des embryons d'interfaces internet comme ça depuis une 10aine d'années déjà !! il y avait moyen de toucher un si large panel d'usagers récalcitrants à l'usage de souris ou autres clicclic, et toucher des milliards de personnes (donc aussi les retraités, etcc), jamais compris pourquoi ça n'a pas perçé :|

donc les scènes coupées initialement rajoutent de l'épaisseur surtout à Dolph Lundgren et son délire cyborg déshumanisé de prêtre new-age avec son église de fidèles. il est complètement dans le rôle lui aussi !. (et puis le clin d'oeil biblique est même hilarant !). c'est moins évident pour celles de Kitano de noter l'apport au personnage (son fameux accident de nerfs faciaux sans émotions visibles..) mais contribuent à comprendre son attitude finale...

par contre à l'époque je ne connaissais pas Henry Rollins, il a vraiment de la gueule dans le film. mais plus j'en lis sur le gars, plus il me fait douter sur son fonds et ses soi disant lançées et idées à révolutionner la société, un kapo quoi !.. et c'est un sacré businessman cet ancien de l'underground..

j'aimerais bien trouver d'autres films qui se réclament Cyberpunk "urbain", dans un ton intelligible et plausible à court terme (donc certainement pas Matrix et même pas vraiment Akira, à la rigueur GITS (mais le gros souci d'un anime.. on ne ressent pas le côté sale urbain qu'un film peut souligner..)...), c'est donc dommage que ce soit le seul (à mon sens).. j'ai tant idéalisé un film sur le bouquin "Cablé /Hard wired", il y avait tellement de bonnes choses, hacking, trafic d'argent virtuel ultraspeedé, courses poursuites avec implants utiles, doutes cyber-humains, final dantesque, dans l'oeuvre de Gibson..oups Jon Williams.
Dernière modification par fiend41 le dim. nov. 16, 2014 9:18 pm, modifié 1 fois.

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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par Fatalis rex » lun. nov. 10, 2014 11:30 am

C'est la première fois qu'on me reprend sur une citations de mars 2004, ça me rajeunit pas :D
Pour le film j'en garde un bon souvenir malgré sa réputation. On retrouve l'esprit cyberpunk en restant grand public sans tomber dans l'aspect élitiste intello prise de tête qui parfois me dérange dans ce courant de la SF (pour lire les romans de William Gibson, il faut s'accrocher, perso je suis largué dès la première phrase).

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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par bluesoul » dim. nov. 20, 2016 7:30 am

2021, un "courrier" se retrouve avec une quantite lethale de donnees implantee dans son crane et doit trouver un moyen de s'en debarasser au plus tot, tout en etant poursuivi par la compagnie a laquelle les donnees appartiennent et ses tueurs...

Bibi continue dans sa ribiyou de la filmographie de Keanu Reeves avec ce Johnny Mnemonic, pre-Matrix et post-Bill and Ted's Excellent Adventures :D .

A la base, bibi l'avait decouvert dans les annees 90s sur le cable allemand et l'avait trouve (deja) a l'epoque TRES serie B et...pas toujours trop convainquant.

Pour me situer, j'avais lu quelques livres de Gibson (notamment "Grave sur Chrome") et accrochais BEAUCOUP au cyber-punk. Grand fan aussi de la periode cyberpunk qu'a connu l'animation nippone (Bubblebum Crisis (1987), Cyber City Oedo 808 (1990) et plus tard Ghost in the Shell (1995) ). Des affinites donc, mais pas a tout prix non plus.

Fast forward en 2016 et que donne JM a la revoyure 20 ans plus tard?

Nous voici donc en 2021 et...personne n'a de smartphone (visiblement ils seront depasses et bazardes dans les prochaines 5 annees :D ).

Notre hero a une capacite "mnemonique" amelioree de 160GB. Bibi, lui vient d'acheter au Yamada Denki (Yamada Electronics) du coin un HDD de 3TB. Visiblement les prix vont flamber bientot et la capacite de stockage dispo diminuer en concequence, ou les techniques de compression va faire de GROS progres en-deans les 5 prochaines annees (et la capacite necessaire diminuer, CQFD).

Si l'internet existe par contre encore, personne ne joue a Angry Birds, Candy Crush, ne consulte sa page facebook ou ne photographie son repas pour le twitter. En fait, le futur de JM me PLAIT BEAUCOUP!!! 8)) :mrgreen:

Enfin, tout ca pour dire que JM a force de vouloir jouer les "prophetes" a surtout joue un peu les madames soleil :roll: .

A ce jeu-la, Max Headroom et son monde domine par les chaines de TV et Blade Runner (qui manque le coche cote date--2019) vieillit nettement mieux avec moins d'argent et surtout a moins chercher a clairement exposer les technologies regissant leurs univers respectifs.

On retrouve aussi les images d'epinal du cyperpunk facon Gibons: Yakuza, Asie contemporaine devenue un monde futuriste, les USA (l'occident) reduit a sa partie congrue. Pour l'anecdote, de nos jours, les Yakuzas sont TRES low-tech :mrgreen: et en voie d'extinction et le concept de "securite informatique" au Japon...une vaste blague... :twisted:

On sent que Blade Runner n'est jamais loin, mais bizarrement le film de Scott qui date de 1982 n'a visuellement pris une ride en 2016, alors qu'on ne peut pas en dire autant que JM qui date de 1995. S'il a pris des rides face a BR, la comparaison face a Strange Days sorti la meme annee n'est pas vraiment plus clemente...

Le plus gros probleme du film etant la realisation de Robert Longo dont JM fut la premiere et derniere realisation (aucune surprise, le bonhomme etant surtout un peintre et sculpteur ayant voulu initialement faire un film "artsy" avec Gibson, nos deux comperes voyant le resultat rabote et remonte par le studio en furent pour leurs frais). Ce qui est aussi problematique est l'interpretation extremement figee du cast (pas seulement Reeves, cette fois).

Le look a toujours l'air aussi cheap--dans le sens serie B du terme, que lors de mon premier visionnage (l'effet "Dolph" aussi peut-etre? :D ). Ainsi, il est difficile de voir les 25 Mio de dollars de budget annonce par imdb.com :roll: a l'ecran et l'on a parfois l'impression de voir du cyberpunk all'italiana, decharges et batiments a demolir compris.

La presence de Kitano, deja un tant soit peu connu en occident dans les cercles "d'inities" est sympa, mais au final anecdotique. Les "usual suspects" que sont Soon-Tek Oh, Mako, James Hong ou James Shigeta auraient tous pu faire l'affaire.

Quelques bonnes idees, telle la maladie "technologique" (deja en partie presente dans Max Headroom (1987) ou indirectement dans Videodrome (1983) ) ou un monde de grandes corporations (Max Headroom, Blade Runner ou Robocop (1987) ). Bien sur, les codes du genre sont les memes et donc sont partages, mais comme a l'arrivee JM est venu avec une decennie de retard, il a perdu beaucoup de sa "novelte". D'un autre cote, GitS sorti la meme annee semble plus pertinent, visuellement marquant et...novateur... )8

Au final, le film se laisse voir mais reste bancal. D'un cote, Reeves semble se "decoincer" un peu au fur et a mesure que le recit progresse, mais le perso de Lundgren et son cote terminator italiano-philippin plombe serieusement le film. La technologie parait plus dans le "juste" dans la deuxieme partie, alors que le film s'oriente lui, vers un univers...low-tech ou sans technologie, evacuant les implications socio-philosophiques au profit d'une action plus...terre-a-terre...Laissant au spectateur l'impression de globalement rater le coche d'un cote comme de l'autre...

En voyant la version "producers' cut", il est egalement difficile de penser que les 7 minutes aditionnelles du director's cut parviennent a elles seules a re-equilibrer le film.

A voir peut-etre comme une "time capsule" crystalisant nos attentes et peurs quant a un monde cyber-technologique, certes, mais dans l'etat, plus un film pour les jours de pluie. A voir une fois tous les 20-30 ans pour remettre sa montre a l'heure (technologique)...ou pas. :wink:

Johnny Mnemonic: 3.5 / 5 (sympa, sans plus et au final, plutot mineur dans le genre)
P.S. Vu sur le BR destine a la location et qui ne contient pas les scenes adtitionnelles avec Kitano. :(
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.

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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par MadXav » jeu. juil. 14, 2022 8:17 pm

L'un des précurseurs du cyberpunk revient !
Perso j'adore ce film donc j'espérai la version longue japonaise de 8 mins plus longue (essentiellement du Kitano en plus), mais c'est une version noir et blanc qui s'apprête à débouler le 16 août. Ça semble assez soigné, et ça donne un côté néo-rétro plutôt cool. J'espère également un nouveau Master parce que ceux actuellement en circulation sont quand même très datés.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par leWalrus » lun. sept. 05, 2022 2:58 pm

Interview du réalisateur très intéressante, en particulier sur la version noir et blanc du film : https://www.screenslate.com/articles/jo ... -interview
J'ai vu traîner un blu-ray US de la version noir et blanc chez Amazon. Les photos qui sont sur le net sont assez "ouf" avec un côté très Tetsuo :

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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par Machet » dim. juil. 02, 2023 8:16 am

La version en noir et blanc est free zone, avec vf et stf :

https://www.blu-ray.com/movies/Johnny-M ... 83/#Review
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne

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Re: Johnny Mnemonic - Robert Longo (1995)

Message par DPG » mar. sept. 05, 2023 2:08 pm

J'en avais un très lointain souvenir (sans doute vu à sa diff' Canal +), très peu de restes, et un DVD (magnifique édition Superbit :D choppé à 2€ sur cdiscount il y a au moins 15 ans) qui trainait sur une étagère depuis des plombes, il était temps de se re-confronter à tout ça. Bilan plutôt sympa, même si rien de révolutionnaire non plus. Dans les bons aspects, on notera une ambiance cyberpunk efficace, un casting très cool, une tentative intéressante et une vision du futur qui n'a pas trop mal vieilli (ds l'ensemble, il y a bien quelques trucs en deça, mais c'est pas "Le cobaye" non plus !). Après certains trucs sont plus bancals, Keanu Reeves joue vraiment comme une patate, c'est pas toujours hyper punchy, mais bon, sympathique série B de SF, qui tient à peu près le coup, et qu'on peut revoir avec plaisir de temps à autre.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "

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