The Descent (2005) de Neil Marshall
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Je viens de voir sur Amazon (j'ai peut-être un train de retard) que sortait juste à temps pour Halloween un coffret DVD proposant "The descent" + "Creep" + "Event Horizon" pour 29,98.
Ca fait un petit moment que je guette une promo sur le DVD de "The Descent" que j'ai bien apprécié en salle. Là, ça pourrait le faire.
Mais n'ayant vu ni "Creep" ni "Event Horizon" j'ai un petit doute...
Ceci dit, ce que j'ai lu sur l'un ou l'autre semble plutôt positif dans l'ensemble...
Z'en pensez quoi de ce coffret, globalement ?
Ca vaut le coup ? Ou y'a un risque d'être déçu ?
Ca fait un petit moment que je guette une promo sur le DVD de "The Descent" que j'ai bien apprécié en salle. Là, ça pourrait le faire.
Mais n'ayant vu ni "Creep" ni "Event Horizon" j'ai un petit doute...
Ceci dit, ce que j'ai lu sur l'un ou l'autre semble plutôt positif dans l'ensemble...
Z'en pensez quoi de ce coffret, globalement ?
Ca vaut le coup ? Ou y'a un risque d'être déçu ?
Pour avoir fait un peu de spéléo, je me devais de regarder ce film
Intérêt limité en terme de suspense (mon plus gros reproche au film, il y avait moyen de faire sursauter le spectateur toutes les 5 minutes dans une telle obscurité), mais une débauche de gore impressionnante ! Les effets spéciaux sont plutôt bien faits, même si les créatures n'ont pas beaucoup "muté" pour s'adapter à cet environnement hostile. Question de budget ?(quoique ça nous permet d'éviter des CGI merdiques...)
Parmi les héroïnes, pas vraiment de charisme, mais une interprétation tout à fait correcte, avec en prime quelques jolis minois.
L'happy-end qui tombe à l'eau, que c'est vicieux !! Ca m'a tout retourné !
Du gore qui s'assume, sans trop de prétention, sur un sujet pas très original mais un sport génial
Intérêt limité en terme de suspense (mon plus gros reproche au film, il y avait moyen de faire sursauter le spectateur toutes les 5 minutes dans une telle obscurité), mais une débauche de gore impressionnante ! Les effets spéciaux sont plutôt bien faits, même si les créatures n'ont pas beaucoup "muté" pour s'adapter à cet environnement hostile. Question de budget ?(quoique ça nous permet d'éviter des CGI merdiques...)
Parmi les héroïnes, pas vraiment de charisme, mais une interprétation tout à fait correcte, avec en prime quelques jolis minois.
L'happy-end qui tombe à l'eau, que c'est vicieux !! Ca m'a tout retourné !
Du gore qui s'assume, sans trop de prétention, sur un sujet pas très original mais un sport génial
- Igor Sandman
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- Inscription : mer. sept. 27, 2006 12:06 pm
Tu es spécialiste en génétique pour avancer ça? Sur les 20.000 ans qui nous séparent des hommes des cavernes, au vu de notre évolution, je doute qu'une branche de l'humanité reclue sous terre évolue plus que ça. Vue amoindrie, ouïe surdéveloppée et peau blafarde, je ne vois pas ce que tu attendais de plus. Je les aurais peut-être vu plus petit et plus maigres, mais c'est un détail.arsenium a écrit :même si les créatures n'ont pas beaucoup "muté" pour s'adapter à cet environnement hostile. Question de budget ?(quoique ça nous permet d'éviter des CGI merdiques...)
Moi je trouve le sujet original, les films d'horreur dans les profondeurs de la terre sont plutôt rares. Au début j'avais peur que ce soit les relations tendues entre les membres de l'équipe qui soit le centre du film. Je croyais qu'elles allaient s'entretuer pour des histoires de jalousie à la con. Je suis content que ce soit partit dans ce délire de monstres troglodites. Puis le fait que ce ne soit que des femmes et que Marshall ne tombe pas dans la facilité de les montrer sexy en train de prendre leur douche 500 mètres sous terre, ça c'est original.arsenium a écrit : Du gore qui s'assume, sans trop de prétention, sur un sujet pas très original mais un sport génial
-IS-
Peut-être bien Je prends ça comme un choix scénaristique, pas un reproche. On nous a déjà fait bien pire dans les films d'horreur, question mutations.Tu es spécialiste en génétique pour avancer ça?
C'est vrai que je ne peux pas t'en citer une tripotée là de tête, mais souviens-toi qu'à l'époque de sa sortie il était en compétition directe avec The cave.Moi je trouve le sujet original, les films d'horreur dans les profondeurs de la terre sont plutôt rares.
Je ne vais pas spoiler, mais quand même, la fin, quoi...Jalousie (adultère avec le mari ?), trahison...Je croyais qu'elles allaient s'entretuer pour des histoires de jalousie à la con.
C'est vrai que c'est appréciable, que des femmes. Pour la douche, ça aurait rallongé le film inutilementPuis le fait que ce ne soit que des femmes et que Marshall ne tombe pas dans la facilité de les montrer sexy en train de prendre leur douche 500 mètres sous terre
- Dragonball
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- Dragonball
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D'acc, je viens donc de le revoir avec plaisir ; mais je sens que la version ciné était plus longue, en tt cas, j'ai ressenti ça ainsi... Par exemple, la scène finale je me rappelle un traveling dans l'hôpital encore où elle tenait sa petite fille dans ses bras... Là ce n'était pas présent... Bizarre... Vous pouvez m'éclairer sur ce point final ? (pour The Descent, l'occasion s'y prête bien !) En tt cas, l'un des meilleurs survivals pour ma part... Et cette musique... Vraiment déchirant.
le Z2 anglais propose le film en VO avec sous titres anglais seulement par contre, comme ca a été dit, il y a un disque de bonus bien blindé!Otis a écrit : je mate les films en vo, et comme là je peux activer cette option... Où est le problème avec la langue ? Je pensais plus en terme d'images, et surtout, si je voyais le film dans son entier ?
le Z2 francais propose VF et VO sous titrée francais (ca va sans dire) mais pas de bonus!
oui 12 euros c'est une bonne affaire, enfin c'est son prix normal maintenant qu'il vient de baisser.
il n'y a pas de version cut.
pour l'image j'ai pas encore le DVD francais... (l'anglais est tres sombre en tout cas.)
Merci Defest.
Je t'assure qu'il me semble avoir vu cette scène au ciné... elle est au début je sais, mais c'est bizarre... Je sens que j'ai loupé un truc à la fin, je m'attendais à quelque chose dans le couloir de l'hôpital... Enfin, je rajoute mes ptits sentiments après le second visionnage :
Waou !
Quel pied de retrouver un FILM de genre, sérieux, qui le reste surtout jusqu’au dernier plan sans jamais perdre de son souffle, souffle que l'on aurait ici tendance à implorer. The Descent, la perle rare où les personnages sont embarqués dans un enfer insoupçonné mais possible. The Descent, le film qui retourne le genre à sa façon en creusant l’horreur dans toute sa complexité et dans toute son essence. The Descent, le film à placer directement parmi les classiques du Survival, peut-être celui qui se place au sommet de la pyramide pour ce qui est de distiller une angoisse claustrophobe où l'humidité se marie avec les ténèbres et le sang froid.
Ce film nerveux, poli un max dans son approche, est l'un des plus grands survivals qui soient, racé, violent, et va puiser à fond dans la bestialité et la survie, en se détachant de toute psychologie puérile mais en taillant des portraits vrais rien qu'avec des dialogues, des gestes, des regards ; la réalisation saccadée lors des affrontements n'est pas une faute quand on sait la volonté du réal pour éviter la censure, mais au-delà de cette subtilité, cette réalisation est à saluer, elle rend parfaitement la violence des combats graphiques.
Ici, ce qui est célébré, c’est, par l’intermédiaire de cette caverne, la peur ancestrale, tel un secret que l’homme voudrait négliger.
J'en sors juste de cette caverne, mais je me demande si j'y suis bien sorti vivant. On pense à Prédator, à cet invisible qui prend corps et à l'homme qui regarde son néant... dans le noir.
Une petite révolution dans le genre, Marshall insuffle un climat claustrophobe proche de l’étouffement. Filmer le noir est une tache délicate mais il réussit à en tirer des images de toute beauté, bariolées et tapissées de violacé et de sang. En revanche, pas de surenchère sur les sursauts et la technique du "chat"… On serait tenté d'affirmer que c'est l'allégorie de la caverne qui est revisitée tout entière.
Des actrices dépourvues de clichés, des séquences chocs, des réminiscences surréalistes faisant penser à Bunuel ou à des rêves du Vertigo de Hitchcock, un film psychologique poignant, jouant sur notre instinct. Une petite révolution. Et cette musique !
17/20
Je t'assure qu'il me semble avoir vu cette scène au ciné... elle est au début je sais, mais c'est bizarre... Je sens que j'ai loupé un truc à la fin, je m'attendais à quelque chose dans le couloir de l'hôpital... Enfin, je rajoute mes ptits sentiments après le second visionnage :
Waou !
Quel pied de retrouver un FILM de genre, sérieux, qui le reste surtout jusqu’au dernier plan sans jamais perdre de son souffle, souffle que l'on aurait ici tendance à implorer. The Descent, la perle rare où les personnages sont embarqués dans un enfer insoupçonné mais possible. The Descent, le film qui retourne le genre à sa façon en creusant l’horreur dans toute sa complexité et dans toute son essence. The Descent, le film à placer directement parmi les classiques du Survival, peut-être celui qui se place au sommet de la pyramide pour ce qui est de distiller une angoisse claustrophobe où l'humidité se marie avec les ténèbres et le sang froid.
Ce film nerveux, poli un max dans son approche, est l'un des plus grands survivals qui soient, racé, violent, et va puiser à fond dans la bestialité et la survie, en se détachant de toute psychologie puérile mais en taillant des portraits vrais rien qu'avec des dialogues, des gestes, des regards ; la réalisation saccadée lors des affrontements n'est pas une faute quand on sait la volonté du réal pour éviter la censure, mais au-delà de cette subtilité, cette réalisation est à saluer, elle rend parfaitement la violence des combats graphiques.
Ici, ce qui est célébré, c’est, par l’intermédiaire de cette caverne, la peur ancestrale, tel un secret que l’homme voudrait négliger.
J'en sors juste de cette caverne, mais je me demande si j'y suis bien sorti vivant. On pense à Prédator, à cet invisible qui prend corps et à l'homme qui regarde son néant... dans le noir.
Une petite révolution dans le genre, Marshall insuffle un climat claustrophobe proche de l’étouffement. Filmer le noir est une tache délicate mais il réussit à en tirer des images de toute beauté, bariolées et tapissées de violacé et de sang. En revanche, pas de surenchère sur les sursauts et la technique du "chat"… On serait tenté d'affirmer que c'est l'allégorie de la caverne qui est revisitée tout entière.
Des actrices dépourvues de clichés, des séquences chocs, des réminiscences surréalistes faisant penser à Bunuel ou à des rêves du Vertigo de Hitchcock, un film psychologique poignant, jouant sur notre instinct. Une petite révolution. Et cette musique !
17/20
- niko13
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- Inscription : ven. avr. 30, 2004 10:10 am
- Localisation : Laboratory Of The Utility Muffin Research Kitchen
Je l'ai vu 2 fois en salles (et 2 fois en DVD, une avec le DVD francais, l'autre avec le DVD UK) et je n'ai pas souvenir de la scene dont tu parles.Otis a écrit : Par exemple, la scène finale je me rappelle un traveling dans l'hôpital encore où elle tenait sa petite fille dans ses bras... Là ce n'était pas présent... Bizarre... Vous pouvez m'éclairer sur ce point final ? (pour The Descent, l'occasion s'y prête bien !)
Sinon pour info, la BO est dispo a l'achat, et oui la musique est splendide.
What the fuck did I do ?