Le mieux, si tu veux, ce serait d'ouvrir un thread dédié sur la peur au cinéma, blablabla. On va virer au hors sujet si je te reponds. Verifie qu'un tel thread n'existe pas déjà au prealable, quand meme. Ca peut etre interessant de debattre de cela en fonction des sensibilités de chacun (nous n'avons pas tous peur des memes choses, etc...).mallox a écrit :p.s: bizarement un film que peu aiment mais qui m'a mis mal à l'aise, c'est Open Water...
The Descent (2005) de Neil Marshall
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"Fuck The World", Rambo
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Ah ben Haute Tension est quand même pas mal dans son genre !manara a écrit :Film revu. Pour moi le meilleur survival avec "Wolf Creek", mais un peu avant lui pour une raison simple: le rôle du survival est surtout de déclencher un phénomène psychologique chez le spectateur ou bien on est juste dans le gore ou bien dans l'angoisse comme "the grudge". Or dans ce film on a l'ingrédient psychologique avec la fragilité liée à l'accident du début; pendant le métrage on est toujours sous le choc de cette vision et pour finir la fin est assez ambigue aussi avec ce périple dans la mare de sang et la sortie du trou. C'est toujours le spectateur qui après le visionnage doit faire le tri, ce qui le fait rester dans l'histoire.
Maintenant si vous avez d'autres survivals à proposer que vous jugez au moins aussi bien que ce film ne vous gênez pas...
Mais bon, je suppose que tu l'as déjà vu, voir revu !
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La peur est originale dans ce film : elle ne s'insinue pas par un danger avéré mis en scène, comme dans 99% des films, mais par un état d'étouffement (chemins étroits où on avance allongé) et de perte de repère (lumières rares éminemment diégétiques, pas de carte pour se repérer etc...). Le principe est simple, certes, mais appliqué sans faiblir.
Face à ces choix artistiques amenés jusqu'au bout, on se retrouve face à un film qui propose vraiment quelquechose de cohérent et nouveau. A mes yeux, The Descent n'est pas un survival, même si la fin nous y fait penser immanquablement, mais une sorte de film d' "aventure ordinaire" (une séance de spéléo) anxiogène .
Autant Wolf Creek est à mes yeux un gros nanard des bois (pas original, mal rythmé, mal mis en scène, pas viscéral), autant The Descent est certainement un chef d'oeuvre du genre, absorbant, trippant.
SPOILER : Dommage pour la fin qui nous ramène encore (et encore et encore et encore...) dans un film de monstre à la The Creep.
Face à ces choix artistiques amenés jusqu'au bout, on se retrouve face à un film qui propose vraiment quelquechose de cohérent et nouveau. A mes yeux, The Descent n'est pas un survival, même si la fin nous y fait penser immanquablement, mais une sorte de film d' "aventure ordinaire" (une séance de spéléo) anxiogène .
Autant Wolf Creek est à mes yeux un gros nanard des bois (pas original, mal rythmé, mal mis en scène, pas viscéral), autant The Descent est certainement un chef d'oeuvre du genre, absorbant, trippant.
SPOILER : Dommage pour la fin qui nous ramène encore (et encore et encore et encore...) dans un film de monstre à la The Creep.
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Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
A l'occasion de la présence en salle de DOOMSDAY, Marija revient sur THE DESCENT et nous propose une chronique de l'édition Zone 2 UK bourrée de bonus et dotée d'une piste DTS :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... SCENT,_THE
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Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
Il y a de quoi déprimer quand on voit l'édition française. Je vais rattraper cette lacune et me procurer le Z2 anglais, ce chef d'oeuvre en vaut bien la peine.
Man-eater
Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
Sans compter que la piste DTS est vraiment de grande qualité. Si je ne m'abuse, le disque francais se contentait d'une piste Dolby Digital 5.1 mais je ne l'ai pas entendu. En fait, je n'ai pas le disque français car j'avais déjà acheté le double DVD anglais lorsque l'édition française a montre le bout de son nez. Du coup, ca n'avait plus d'intérêt.
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Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
Un groupe de six jeunes femmes se retrouvent aux USA pour une expedition speleologique, dont le but est surtout d’aider l’une des leur a surmonter une targedie familiale se retrouvent tout-a-coup non seulement isolees du monde exterieur, mais aussi pourchasse par un adversaire sauvage et sans pietie.
Deuxieme film de Neil Marshall, The Descent prend le contrepied de son precedent Dog Soldiers. L’equipe sera 100% feminine, plus de decors naturels en exterieur, mais de la claustrophobie rampante, plus de moyens techniques et de confiance en soi. Ce qui ne changera pas, sera le jusqu’en-boutisme de l’entreprise.
Le film quant a lui joue parfaitement sur la corde de la claustrophobie, et l’on ne peut que saluer chapeau bas les actrices qui ont du en baver.
Au niveau du contenu, l’on a affaire a un survival primaire comme Predator (mais sans l’armement high-tech), Delivrance (mais sans les splendides paysages), le tout, ne rivalisant pas de testosterone, mais de pheromones.
L’endroit est etroit, somber, froid, hostile. L’on est loin de la poesie et de la magie du Voyage au Centre de la Terre (1959).
Certains des affrontements sont difficilement lisibles, mais debordent de cette sauvagerie qui sert si bien le propos du film: survivre ou crever! Par moment, le film ferait plus penser a Conan le Barbare qu’a Predator: pas d’armement, peu de materiel, juste des corps et de la determination.
Porte par une excellente reaslisation et une interpretation sans faille, film s’assume jusqu’au final, et enfonce le clou.
A voir ou a revoir d’urgence.
The Descent: 4.25 / 5
Deuxieme film de Neil Marshall, The Descent prend le contrepied de son precedent Dog Soldiers. L’equipe sera 100% feminine, plus de decors naturels en exterieur, mais de la claustrophobie rampante, plus de moyens techniques et de confiance en soi. Ce qui ne changera pas, sera le jusqu’en-boutisme de l’entreprise.
Le film quant a lui joue parfaitement sur la corde de la claustrophobie, et l’on ne peut que saluer chapeau bas les actrices qui ont du en baver.
Au niveau du contenu, l’on a affaire a un survival primaire comme Predator (mais sans l’armement high-tech), Delivrance (mais sans les splendides paysages), le tout, ne rivalisant pas de testosterone, mais de pheromones.
L’endroit est etroit, somber, froid, hostile. L’on est loin de la poesie et de la magie du Voyage au Centre de la Terre (1959).
Certains des affrontements sont difficilement lisibles, mais debordent de cette sauvagerie qui sert si bien le propos du film: survivre ou crever! Par moment, le film ferait plus penser a Conan le Barbare qu’a Predator: pas d’armement, peu de materiel, juste des corps et de la determination.
Porte par une excellente reaslisation et une interpretation sans faille, film s’assume jusqu’au final, et enfonce le clou.
A voir ou a revoir d’urgence.
The Descent: 4.25 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
Ah, que de souvenirs !!!bluesoul a écrit : L’endroit est etroit, somber, froid, hostile.
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Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
Oh oui !!! De tout urgence à revoirbluesoul a écrit :A voir ou a revoir d’urgence.
Si y pouvait nous éditer un BR avec tout se qui faut en suppléments la joie
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY
Snake Plisken Escape from NY
Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
Revu sur le bluray US de Lion's Gate. A noter que si ce disque est indiqué sur sa jaquette "zone 1" (sic !), il est bien multirégion.
J'avais été très enthousiaste à la sortie de "The Descent" en salle. J'avoue que cela a baissé d'un bon cran avec cette nouvelle vision. Comme prévu, et à l'instar d'une "Maison du Diable", c'est un film qui passe beaucoup moins bien en vidéo domestique qu'au cinéma. L'effet d'enfermement et de claustrophobie passe moins bien. les contrastes et la lumière paraissent souvent assez électroniques, les décors des cavernes (que j'avais trouvé très crédibles au cinéma), font artificiels, la photo est moins naturelle et crédible que dans mes souvenirs... J'ai aussi été gêné par une interprétation qui n'est pas toujours au top (les discussions dans la cabane), des personnages schématiques, des effets numériques grossiers, des poses "Predator" un peu grotesques... Bref, beaucoup de défauts plus ou moins mineurs qui ne m'avaient pas ou peu gêné en salles.
Maintenant, "The Descent" garde des qualités réelles. Par son contexte et son groupe de personnages, il est certainement assez original et garde une identité forte dans la production actuelle. Je ne rejoins pas du tout ceux qui trouvent le film trop lent au début, on ne s'y ennuie pas un seul instant, tout va très vite. Et si Marshall n'est pas toujours très fin quand il s'agit de jouer sur la psychologie des personnages, il rend remarquablement bien les situations physiquement pénibles, l'épuisement physique, l'enfermement, le panique, l'agonie, la douleur... C'est sans doute cette dimension très directe et efficace de son cinéma qui fait la valeur de "The Descent".
Le bluray US propose une image très définie, nette et propre, même si on reste dans les limites d'un film à budget modeste. Mais comme dit plus haut, le rendu de l'image est assez "électronique", avec des couleurs et des contrastes vifs et tranchants. Bande son non compressée PCM 7(!) .1, énergique et de bonne tenue, sans avoir la richesse sonore de plus grosses productions quand même. Le bluray comprend une interactivité assez fournie et propose les deux versions du film (rated pour le marché US ; unrated qui est la version qu'on connaît en France). Version anglaise et STA seulement.
SPOILERS
Pour info, la version US se distingue aussi par sa fin, le film s'arrêtant juste quand le "fantôme" de Juno surgit dans la voiture. Au fond on se demande pourquoi il n'y pas la suite (le réveil dans la caverne) vu que dans les deux cas, ce ne sont pas des happy end. Sans doute certains spectateurs ne comprenaient pas trop la fin anglaise. Mais la fin US n'a quant à elle aucun sens... Alors bon...
J'avais été très enthousiaste à la sortie de "The Descent" en salle. J'avoue que cela a baissé d'un bon cran avec cette nouvelle vision. Comme prévu, et à l'instar d'une "Maison du Diable", c'est un film qui passe beaucoup moins bien en vidéo domestique qu'au cinéma. L'effet d'enfermement et de claustrophobie passe moins bien. les contrastes et la lumière paraissent souvent assez électroniques, les décors des cavernes (que j'avais trouvé très crédibles au cinéma), font artificiels, la photo est moins naturelle et crédible que dans mes souvenirs... J'ai aussi été gêné par une interprétation qui n'est pas toujours au top (les discussions dans la cabane), des personnages schématiques, des effets numériques grossiers, des poses "Predator" un peu grotesques... Bref, beaucoup de défauts plus ou moins mineurs qui ne m'avaient pas ou peu gêné en salles.
Maintenant, "The Descent" garde des qualités réelles. Par son contexte et son groupe de personnages, il est certainement assez original et garde une identité forte dans la production actuelle. Je ne rejoins pas du tout ceux qui trouvent le film trop lent au début, on ne s'y ennuie pas un seul instant, tout va très vite. Et si Marshall n'est pas toujours très fin quand il s'agit de jouer sur la psychologie des personnages, il rend remarquablement bien les situations physiquement pénibles, l'épuisement physique, l'enfermement, le panique, l'agonie, la douleur... C'est sans doute cette dimension très directe et efficace de son cinéma qui fait la valeur de "The Descent".
Le bluray US propose une image très définie, nette et propre, même si on reste dans les limites d'un film à budget modeste. Mais comme dit plus haut, le rendu de l'image est assez "électronique", avec des couleurs et des contrastes vifs et tranchants. Bande son non compressée PCM 7(!) .1, énergique et de bonne tenue, sans avoir la richesse sonore de plus grosses productions quand même. Le bluray comprend une interactivité assez fournie et propose les deux versions du film (rated pour le marché US ; unrated qui est la version qu'on connaît en France). Version anglaise et STA seulement.
SPOILERS
Pour info, la version US se distingue aussi par sa fin, le film s'arrêtant juste quand le "fantôme" de Juno surgit dans la voiture. Au fond on se demande pourquoi il n'y pas la suite (le réveil dans la caverne) vu que dans les deux cas, ce ne sont pas des happy end. Sans doute certains spectateurs ne comprenaient pas trop la fin anglaise. Mais la fin US n'a quant à elle aucun sens... Alors bon...
Re: "The Descent" (2005) de Neil Marshall
Le Blu-ray britannique arrive prochainement (novembre). A mon avis, un meilleur choix que le disque américain puisqu'il s'agit d'une production anglaise et que ce sera donc plus "du producteur au consommateur". Le DVD anglais était sous-titré en anglais, ce devrait donc être de même pour le Blu-ray anglais et j'imagine que cela reprendra aussi la grosse interactivité du double DVD paru en Grande Bretagne.
De mon côté, j'ai vu deux fois le film en salles lors de sa sortie et j'avais toujours trouvé ça très bon. Ensuite, je l'ai revu à deux reprises en DVD et je ne me suis pas vraiment posé de question, ça fonctionnait toujours à plein régime.
De mon côté, j'ai vu deux fois le film en salles lors de sa sortie et j'avais toujours trouvé ça très bon. Ensuite, je l'ai revu à deux reprises en DVD et je ne me suis pas vraiment posé de question, ça fonctionnait toujours à plein régime.
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