American bandits : Frank and Jesse James - F. Olen Ray (2010

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manuma
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American bandits : Frank and Jesse James - F. Olen Ray (2010

Message par manuma » mar. juin 12, 2012 9:56 am

Quand un convoi de l'armée américaine transportant de l'or est détourné par le gang des frères James, le Marshall Kane envoie son meilleur adjoint à leur poursuite dans le Midwest. Ce dernier découvre bientôt que les bandits ont la protection et les sympathies de la population locale.



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Avec American bandits : Frank and Jesse James, l’inépuisable Fred Olen Ray délaisse deux minutes les monstres en CGI et les bimbos en bikini pour apporter sa (modeste) contribution au genre cinématographique le plus américain qui soit : le western. Scénarisé par ses soins, American bandits … est un film tout ce qu’il y de plus sérieux, se proposant, en filigrane d’une classique histoire de lutte entre hors-la-loi pour un magot planqué, de brosser un portrait inédit des légendaires frères James.

Le film nous apprend ainsi que Frank et Jesse étaient plutôt sympas dans le fond, et que leurs actes criminels étaient essentiellement motivés par la colère de voir leurs frères et sœurs du sud subir l’exploitation et les humiliations du nord au lendemain de la guerre de Sécession … hum, « pourquoi pas ! » ais-je envie de dire (d’autant que je n’ai aucun avis sur la question). Le problème est que le film tourne méchamment en rond autour de cette seule idée. Fred Olen Ray nous la répète ainsi sur tous les tons, en long, en large et en travers pendant 80 minutes proprement assommantes.

American bandits : Frank and Jesse James se résume donc à d’interminables causeries en champ-contrechamps dans un Far-West en toc. Olen Ray n’ayant pas les moyens de s’offrir le moindre bout de rail, les rares scènes d’action sont tout aussi statiques. En résumé, c’est mou, bavard, pompeux et pas très bien interprété. Je lance donc un sincère « bon courage » à tous ceux qui vont s’y coller derrière moi.

Par ailleurs, je signale – au moins pour le mécréant ne connaissant pas encore cette canaille de Fred Olen Ray – que Peter Fonda, crédité second au générique, ne fait évidemment que traverser furtivement le film, via 3 petites apparitions judicieusement placées en début, milieu et fin de film.

Dispo en DVD et Blu-Ray. Zone 1 seulement, mais avec sous-titres anglais.

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