Westerns et contradictions matérielles

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Message par Yza » mer. juil. 30, 2008 5:40 pm

"La captive aux yeux clairs" de Howard Hawks (1952)...1832, en remontant le Missouri...Fusils à silex à un et deux coups, fusils à percussion, pistolet à percussion...

Les premiers fusils et pistolet à percussion américains datent de quelques années plus tard, tous dérivés d'armes règlementaires françaises...puis améliorées...

En 1832, les armes étaient encore à platines à silex, dérivées aussi d'armes françaises...En plus du chargement par le gueule de la poudre noire et de la balle à l'aide de la baguette, il fallait éffectuer une opération encore plus délicate pour l'armement...verser un peu de poudre noire pour amorçage dans le bassinet, qui se trouvait juste au débouché d'un genre de petite cheminée, correspondant à l'arrière de la culasse...ou se trouvait la réserve de poudre noire enflammée servant à la propulsion de la balle, après la percussion du silex dans le bassinet...enflammant l'amorçage...Encore plus que pour le système à percussion, les ratés de départs de coup étaient assez fréquents...et craignaient encore plus l'humidité ambiante...

Après une trentaine de coups, il fallait changer la pierre en silex usée, qui se trouvait dans d'une autre petite sacoche, aux côtés de celles contenant les balles en plomb, et de la poire à poudre noire...

Après quelques recherches, je n'ai pas trouvé de fusils à silex...à double canons pivotants...pourtant en examinant les arrêts sur images du film, il semble parfaitement authentique...
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Message par Yza » mar. août 05, 2008 1:35 pm

"La chevauchée fantastique" de John Ford (1939)...de Tombstone à Langford, fin 1860's, début 1870's...Fusils, carabines Winchester modèle 1892, revolvers Colt Peacemaker...et un Smith & Wesson N° 1 1/2...

Après avoir acquis le brevet Rollin White N° 12 648, pour l'exploitation de revolvers pour munitions à cartouches métalliques, Smith & Wesson avait déjà amélioré légèrement la munition du français Flobert, et déposé un brevet d'exploitation pour les US, obtenu le 14 février 1854...pour les munitions à cartouches métalliques...

A partir de 1857, cet armurier développa et fabriqua un revolver de calibre 22, à 7 coups, à carcasse fermée, en plusiueres variantes...puis à partir de 1861 jusqu'en 1874 à 88 700 exemplaires, un autre modèle en calibre 32 long à six coups, modèle N° 2, Army, pour tenter de rivaliser avec la concurence à percussion en calibre 44, Colt, Remington, Starr...pendant le conflit civil...Aucun contrat avec l'armée fut passé, bien que de nombreux participants à ce conflit s'en équipèrent...

En même temps, Smith & Wesson développa un modèle similaire, le N° 1 1/2, en 2 variantes, toujours en calibre 32, court ou long...à 5 coups, simple action, fabriqué à 126 000 exemplaires de 1865 à 1869, dont la détente est du type espagnol, la crosse etant en bec d'oiseau ou carrée...Pour le charger, il fallait faire basculer le canon vers...le haut, libérant le barillet....

Lors du meurtre en 1876, Will Bill Hickock, d'après certaines sources, était en possession de deux de ces revolvers...
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Message par dog » mar. août 05, 2008 6:38 pm

Globalement l'utilisation courante de la Winchester toujours de la même manière, dans les western on peut tirer avec debout, couché, sans parler des prouesses manuelles d'un Joss Randall qui recharge son modèle en la faisant tournoyer autour de sa main. Winchester a connu des périodes différentes et les premiers modèles avaient une poignée de rechargement si longue et peu pratique qu'il fallait se mettre debout pour l'actionner. Il y a aussi la distance de tir et la puissance des revolvers. Pendant longtemps les armes de poing ne permettaient pas de tirer à plus d'une dizaine de mètres, de plus il s'agissait de calibre 40, 44, 45, tous très puissant qui demandait une grande maitrise (et je ne parle pas du tir à répétition en passant la main sur le chien si cher au western italien, totalement irréaliste pour des armes en double action qui demande une plus grande pression sur la détente, à moin de vouloir s'écorcher la paume jusqu'au sang) parce que motif d'un gros recul jamais compensé par ce que permettent les armes à feu moderne. Il y a qui plus est des impératifs comme l'eau, la poussière qui devait forcément provoquer des problèmes pour des armes à mécanisme comme la Winchester. Le Mauser du Grand Silence est assez possible dans la mesure où la firme a commencé à mettre cette arme (très belle mais peu pratique avec ses cartouches de 7,62 mm) sur le marché peu avant la guerre 14 si mes souvenirs sont bons (à vérifier sur le net) puis copié 1000 fois (l'Astra, son cousin espagnol) avant de passer aux oubliettes. De toute façons les armes automatiques ou semi auto apparaissent généralement dans les westerns pour marquer la fin d'une époque et l'aube d'une autre où les "cowboys" passent par perte et profit, comme dans la Horde Sauvage et d'autres.
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Message par Yza » mar. août 05, 2008 8:23 pm

L'eau et l'humidité était crainte beaucoup plus par les armes à silex et à percussion, du fait de l'étanchéité des mécanismes, mais surtout que la poudre noire, de l'époque...jusqu'en 1894 environ...était pratiquement à l'air libre...

Les munitions à douille métallique, du fait que la poudre était enfermée dans cette douille, avec son amorçace incorporée au culot, en principe...craignaient beaucoup moins l'humidité...

Je ne pense pas que le levier de chargement des carabines Winchester ayent eu une dimension différente suivant les modèles Henry au modèle 1894...faudrait vérifier...mais à vue d'oeil, ce n'est pas flagrant!
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Message par Yza » ven. août 08, 2008 5:46 pm

"Coups de feux dans la sierra" de Sam Peckinpah (1962)...1901, de la ville à la mine...et retour...Revolvers Colt Peacemaker et Remington 1875, carabines Winchester 1892 et modèle 1895...

La poudre noire, léguée par les chinois, vieille de plusieurs siècles arrivait à un stade ou son amélioration et sa puissance relevait plus de l'impossible, les cartouches les plus puissantes étant devenues de véritables monstres à rendement balistique très faible, en comparaison aux cartouches modernes, à dimmension plus faibles, introduites dans la premières moitié des années 1890's...Depuis 1840, les chercheurs tentaient de découvrir un produit de remplacement beaucoup plus puissant...le fulmicoton fut fabriqué en 1845...puis la nitroclycérine fut découverte...les deux ne pouvant être utilisés, il fallut un certain temps pour mettre au point la poudre pyroxylée...ce n'est que fin 1893 que Winchester proposa une nouvelle cartouche sous le nom de "Rival" sur ces nouvelles bases...

Les frères Browning déposairent un brevet pour le compte de Winchester en 1894, le premier modèle de carabine disposant de cette nouvelle technique fut le modèle 1894...encore fabriqué de nos jour, en calibre 30- 30 et 22 long riffle...

Le modèle 1895, bien que munie de levier de sous garde, n'avait plus le magasin de balles sous le canon, mais sous la culasse, et était prévu pour la chasse...et pour l'armée aussi...mais jamais commandé par l'armée US...mais par des armées étrangères, dont la Russuie, prévue en plusieurs calibres et formes, cette arme fut produite jusqu'en 1925 à 425 132 exemplaires...

Mais la carabine modèle Winchester 1895 faisait-elle encore parti du contexte "westernien"...?
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Message par Yza » sam. août 09, 2008 9:46 am

"Bronco Apache" de Robert Aldrich (1954)...Après la rédition de Geronimo, 1886...Revolvers Colt Peacemaker, Carabines Springfield, Winchester Henry et modèle 1892...

Après la disparition des carabines à répétition Spencer, seule concurante de poids des Henry et modèles successifs de Winchester, quelques armuriers tentairent leurs chances...Whitney-King, Marlin...et aussi Colt!

Andrew Burgess soumis à Colt une carabine à répétition, à levier de sous-garde, grandement influencée par la Winchester 1873, qui reprenait aussi sa munition, la cartouche 44-40...Colt espérant prendre une grande part du marché de son concurent, fabriqua de 1883 à 1885 à plus de 6 000 exemplaires cette carabine, en deux variations de longeurs de canons...l'arme par elle même ressemblait beaucoup à la Winchester 1873, la seule différence "physique" notoire était son boitier de culasse plus court...

Selon la tradition orale provenant de Winchester, celle-ci présenta pour contrer l'initiative Colt sur son terrain, quelques modèles de revolvers ultra modernes pour casser l'égémonie du Peacemaker à cette époque...

Les deux géants de l'armement trouvèrent un accord...pour que chacun n'empiète pas le terrain de l'autre, l'un abandonnant sa carabine à répétition, le dernier ses projets de revolvers à barillets tombants...

Mais il y eu un prologue...les carabines et fusils à pompe...
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Message par dog » sam. août 09, 2008 6:15 pm

Yza a écrit :L'eau et l'humidité était crainte beaucoup plus par les armes à silex et à percussion, du fait de l'étanchéité des mécanismes, mais surtout que la poudre noire, de l'époque...jusqu'en 1894 environ...était pratiquement à l'air libre...

Les munitions à douille métallique, du fait que la poudre était enfermée dans cette douille, avec son amorçace incorporée au culot, en principe...craignaient beaucoup moins l'humidité...

Je ne pense pas que le levier de chargement des carabines Winchester ayent eu une dimension différente suivant les modèles Henry au modèle 1894...faudrait vérifier...mais à vue d'oeil, ce n'est pas flagrant!
En fait ça vient d'un vieil article que j'avais lu sur les différent modèles de fusil à répétition fabriqué par Winchester. Pour l'étanchéité des mécanismes, sachant que c'est toujours un problème aujourd'hui je pense que ça devait l'être encore plus à l'époque.
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Message par Yza » sam. août 09, 2008 8:25 pm

Bien sur, mais il faudrai aussi parler de l'entretien des armes...de la qualité des aciers utilisés, des machines outils de l'époque...de l'ajustage des carabines, et pas uniquement de celles à répétition...

Les incidents de fonctionnement des armes utilisées dans l'US Army à cette époque, pour les carabines à un coup, genre Sharps, Springfield et Remington, par rapport aux Spencer ou Henry à répétition, étaient aussi fréquents!

Pour les revolvers à percussion du conflit civil, vaut mieux pas en parler... les modèles suivants à cartouches métalliques...les incidents devaient-être identiques que pour les armes d'épaule...
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Message par dog » lun. août 11, 2008 5:12 pm

Yza a écrit :Bien sur, mais il faudrai aussi parler de l'entretien des armes...de la qualité des aciers utilisés, des machines outils de l'époque...de l'ajustage des carabines, et pas uniquement de celles à répétition...

Les incidents de fonctionnement des armes utilisées dans l'US Army à cette époque, pour les carabines à un coup, genre Sharps, Springfield et Remington, par rapport aux Spencer ou Henry à répétition, étaient aussi fréquents!

Pour les revolvers à percussion du conflit civil, vaut mieux pas en parler... les modèles suivants à cartouches métalliques...les incidents devaient-être identiques que pour les armes d'épaule...
Oui et j'imagine assez les dégats quand un revolver calibre 40 ou 45 te pète à la gueule parce que le canon est encrassé par la poussière, la poudre, etc. Un duel devait se terminer avec des manchots (et un duel à dix mètres l'un de l'autre qui plus est).
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Message par Yza » lun. août 11, 2008 8:12 pm

Tout de même les éclatements de canons et barillets de revolvers, ainsi que les culasses pour les armes d'épaules, arrivaient assez rarement...de même que les rêglements de comptes à tous les coins de rues des villes, ou ailleurs....

La plus connue des "mauvaises séries" d'incident est à mêttre aux comptes des révolvers Colt Walker de 1847, qui bien souvent étaient chargés d'une trop grande quantité de poudre noire...avec un retour d'armes assez impréssionnant à l'usine...sous-traitante...sur les 1 100 fabiquées...
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Message par Yza » mer. août 13, 2008 5:50 pm

"Le dernier train de Gun Hill" de John Sturges (1958)...à Gun Hill et les parages...vers la fin des années 1880's...Fusil, carabine Winchester 1892 et Colt Peacemaker 1873...

La légendaire locomotive à vapeur 220, (2 essieux porteurs à l'avant, 2 essiuex tracteurs), dont le prototype fut fabriqué par Norris, roula en 1839, puis fut fabriquée en grande série par Mathias Baldwin de Philadelphie à partir de 1856...et à Jersey City, circulant dans l'ouest dès le début des années 1860, équipée de son fameux entonoir de tole, muni à l'intérieur d'un treillis métallique, coiffant la cheminée, retenant les escarbilles... Sa vitesse de croisière avec les wagons était de 45 km/ heures...en pointe 55...

Sa longue carrière jusq'aux années 1880's sur les lignes secondaires, eu, dès années 1860's la concurence, sur les grandes lignes, de locomotives plus longues et plus puissantes, toujours fabriquées par Baldwin, du type 230, (cette fois à 3 essieux moteurs), fabriquées à 1 500 exemplaires, qui tiraient des trains mixtes, voyageurs et messageries...Une 040, à 8 roues motrices était destinées aux trains lourds de marchandises...

Les voitures pour voyageurs s'améliorèrent, des tacôts inconfortables du début, furent
remplacés par de plus spacieuses, qui semble être le cas dans ce film...

En temps ordinaire le personnel des convois était composé d'un chef de train, de 2 serre freins, (les freins des wagons étaient mécaniques...), du mécanicien et du chauffeur...

Les fils de fer babelé ne semble plus faire objet à problême dans ce film, les dernier gros conflit entre petits et grands éleveurs dâte de 1892...la guerre du compté de Johnson...

Les deux protagonistes se revoyant après plus de vingt années, la constitution d'un important cheptel d'élevage de bovins devait prendre un certain temps, ainsi que la domination d'une région...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » ven. août 15, 2008 1:32 pm

"Le jugement des flèches" de Samuel Fuller (1956)...1865, le dernier jour du conflit civil et les suivants...Carabines genre Springfield en plusieurs modèles...à cartouches métalliques semble-t-il...et un revolver Colt Peacemaker de 1873...

Les différentes conversions de carabines Springfield fabriquées, ainsi que l'adoption des versions destinées spécifiquement aux cartouches métalliques n'intervinrent que plus tard pour l'Army, le Nord et le Sud ne se contentant que de modèles à percussion pendant le conflit...

La Confédération eu tout de même à sa disposition un des modèles Morse spécifique pour l'utilisation de cartouches métallique...La carabine Morse dite à mécanisme intégré, fabriquées en 3 variations fut produite à environ 1 000 exemplaires de 1862 à 1864, dans différents endroits, suivant les déménagements successifs des usines de montages, dù aux circonstances matérielles et guérrières de l'époque...

Le mécanisme intégré, très en avance pour son époque, occupait le côté droit de la carabine, l'autre avait en relief le chien extérieur...Plusieures longueures de canons étaient prévues, cette armes tirait des munitions de calibre 54 à plus de 800 mètres de distance avec une précision remarquable...Si l'arme était inclinée à 45°, son projectile pouvait porter à plus de 2 000 mêtres!...

Le seul hic, c'était la fourniture de la munition, d'une silhouette d'aspesct et de fabrication très moderne...Sa cartouche, ancêtre directe des actuelles munitions à percussion centrale, était très instable, fragile...et très sensible aux chocs...Pour les transporter en sécurité, il fallait impérativement les ranger dans des tubes métalliques contenant des bourres de coton destinés à amortir les coups et les vibrations...Ces écrins étaient ensuite logés dans des cartouchières de cuir épais, spécialement conçus pour en revevoir une douzaine...

De plus, cette munition étant difficile à réaliser avec les moyens techniques quelques peu rudimentaires des déménagements succèssifs précaires des sudistes...cette arme ne fut pratiquement pas utilsée...bien entendu!
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » dim. août 17, 2008 3:39 pm

"Vaquero" de John Farrow (1953)...Brownville et les alentours à la fin du conflit civil de 1865...Winchester 1873 et Colt Peacemaker...

Chambrée uniquement dans les carabines Winchester Henry et modèle 1866, et refoulée par l'armée Unioniste et US Army, la cartouche 44 Henry était la seule munition en 1865, et pour quelques années encore, disponible réellement, pouvant alimentée soit les armes de poings ou d'épaules...D'un calibre de 44, à percussion annulaire, le fond du culot en cuivre avait un petit bourelet circulaire, contenant l'amorce de fulminante intégrée, qui était percuté par le chien...

Outre les carabines Winchester, l'Henry produite à 10 000 exemplaires, remplacée par le modèle 1866, produit à un peu plus de 170 000 exemplaires jusqu'en 1898...cette munition fut utilisée très certainement par les deux dernières conversions des revolvers Colt, Richards et Richards-Mason des débuts des années 1870's, toutes les conversions succèssives des Remington depuis la fin des années 1860's, des conversions Starr simple action, peut-être même sur des conversion du revolver français Le Mat...

Elle fut aussi chambrée entre autres par des revolvers conçus pour des cartouches métalliques Smith & Wesson Modèle 3, Américan, produit de 1870 à 1872, puis un second modèle American produit de 1872 à 1873, puis l'ancien modèle Russian 44, produit de 1873 à 1878, et le nouveau modèle Russian de 1874 à 1878, ainsi que le modèle N° 3, nouveau modèle Army et Target...produit de 1878 à 1908...

Dans les 35 calibres chambrés par le Colt Peacemaker produit à partir de 1872, il est signalé un calibre 44 annulaire, sans autre précisions, qui pourrait correspondre aussi bien au 44 Henry...

En tout état de cause, cette munition, peut-être pas aussi populaire et performante que la Winchester 44-40, dévolue à la carabine modèle 1873, mais améliorée avec le temps, fut certainement utilisée pendant une bonne trentaine d'années, soit la quasi-totalité de la période du "Western"...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » jeu. août 21, 2008 7:57 am

"The redhead from Wyoming" de Lee Sholem (1953) lieu indéterminé, probablement dans les années 1880's...Carabines Winchester 1892, revolvers Colt Peacemaker et "Open top single action pocket"...

Comme Remington, Colt eu aussi une game d'arme de poche complète, dans tous les calibres, que ce soit à percussion ou pour cartouches à douilles métalliques...

Le premier modèle de revolver à douilles métalliques fabriqué par Colt fut l"'Open top single action pocket" de 1870 à 1877, en 114 200 exemplaires, en trois versions légèrement différentes...Le calibre chambré de ces armes était le 22 annulaire, court ou long riffle, et gardant les anciennes techniques, la carcasse était encore ouverte, comme sur les revolvers à percussion précédents...Le canon était de 63 mn, pour une longeur totale de 163 mn, avait un barillet de sept chambres, en simple action...il fallait donc réarmer le chien manuellement...La détente, genre espagnole, encastrée dans le bas de la carcasse était sans pontet...le plus souvent, la crosse était en forme de bec d'oiseau...Les premiers modèles étaient munis de baguette d'éjection de la douille, se situant latéralemnt au canon, comme sur les Peacemaker...

Bien que le calibre 22 soit de faible diamêtre, un balle tirée à faible distance, dans un endroit sensible de corp, provoquait de très graves lésions, le projectil de plomb occasionnant très rapidement un empoisonement du sang, qui était une cause non négligeable de mort certaine...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » ven. août 22, 2008 4:15 pm

"Convoi de femmes" BIS, de William A. Wellman (1951)...1851 vers la Californie...Colt Peacemaker 1873, carabines Remington Rolling Block 1867...et pistolet Colt Deringer N° 3 1875...

Reprenant la gamme de l'armurier National Arms Co, qui fabriquait entre autres des petits pistolets à un coup, genre "Deringer', Colt sorti trois modèles, les deux premiers issues de l'ancien fabiquant...Le troisième étant une création originale, fut fabriqué, de 1875 à 1912 à 45 000 exemplaires environ, et chambrait le calibre 41 court annulaire...Son canon de 63 mm de longueur, pivotait dans le plan horizontal pour le chargement et l'extraction de la balle, deux modifications légères lui fut apporté au niveau du chien et de la crosse...qui était en forme de bec d'oiseau...La détente sans pontet était du type espagnol, intégré par le bas de la carcasse...Dune longueur de 114 mm, il pesait 185 g...

En 1959, Colt repris sa fabriquation, mais cette fois-ci en calibre 22 short, dans le cadre commémoratif, dans une luxueuse présentation plaquée or...
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