le test complet de la galette éditer par Wild Side chez Filmactu.com :
http://www.filmsactu.com/test-dvd-zone- ... e-5427.htm
Navajo Joe de Sergio Corbucci 1966
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Re: Navajo Joe de Sergio Corbucci 1966
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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- RobertoTobias
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Re: Navajo Joe de Sergio Corbucci 1966
Il semble que le master de Navajo Joe ne fasse pas l'unanimité sur le forum de westernmovies
Démonstration par le lien suivant !
http://forum.westernmovies.fr/viewtopic ... &start=945
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Re: Navajo Joe de Sergio Corbucci 1966
La chronique Filmactu juste au dessus faisait à peu près les mêmes remarques.RobertoTobias a écrit :Il semble que le master de Navajo Joe ne fasse pas l'unanimité sur le forum de westernmovies
Démonstration par le lien suivant !
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DVDRama est passé à côté pour sa part : http://www.dvdrama.com/rw_fiche-11011-.php
On note par ailleurs qu'il y a encore des questionnements concernant la "vraie VO" du film.
Re: Navajo Joe de Sergio Corbucci 1966
Le film ne manque pas d'atouts : intéressant sous-texte contestaire, dose élevée de violence, noirceur de la conclusion et personnage de méchant bien vicelard et presque plus intéressant que le héros lui-même. Le tout dans une mise en scène sachant exploiter les extérieurs et le format scope mis à sa disposition.
Sauf qu'en définitive je suis quand même un tout petit peu déçu. Peut-être parce que Burt Reynold en indien, ça ne le fait pas tout à fait, ou parce qu’Aldo Sambrell n’a pas la même présence à l'écran qu’un Klaus Kinski, voire un Telly Savalas, ou que le script de Fernando Di Leo flirte trop souvent avec l’anecdotique dans sa trame principale pour marquer véritablement les esprits. Toujours est-il que l’on passe un très bon moment, tout en se disant qu’on loupe de pas grand-chose un grand Corbucci.
Sauf qu'en définitive je suis quand même un tout petit peu déçu. Peut-être parce que Burt Reynold en indien, ça ne le fait pas tout à fait, ou parce qu’Aldo Sambrell n’a pas la même présence à l'écran qu’un Klaus Kinski, voire un Telly Savalas, ou que le script de Fernando Di Leo flirte trop souvent avec l’anecdotique dans sa trame principale pour marquer véritablement les esprits. Toujours est-il que l’on passe un très bon moment, tout en se disant qu’on loupe de pas grand-chose un grand Corbucci.
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Re: Navajo Joe de Sergio Corbucci 1966
Le Blu ray est sorti en Italie chez Cult media, au format 2.39:1 en juin dernier, ce qui fait suite à sa sortie Allemande :
langue : italien, allemand, anglais
avec sti
langue : italien, allemand, anglais
avec sti
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Navajo Joe de Sergio Corbucci 1966
Grosse année 1966 pour Sergio Corbucci, qui sort quatre films dont pas moins de trois westerns spaghettis, genre alors au top de sa popularité avec la sortie du "Bon, la brute et le truand" - et avec la sortie de "Django" qui impose Corbucci comme réalisateur important du genre.
Avec "Navajo Joe", le producteur Dino De Laurentiis va chercher un acteur américain, Burt Reynolds, alors cantonné aux seconds rôles de la télé, qui espère le même coup de bol qu'Eastwood quand il est devenu une vedette de cinéma avec le succès-surprise de "Pour une poignée de dollars" trois ans plus tôt.
Si "Navajo Joe" ne peut pas se prévaloir des gros moyens du "Bon, la brute et le truand," c'est tout de même un film à budget correct servi par le savoir-faire de Corbucci, particulièrement habile à mettre en valeur les spectaculaires décors naturels espagnols pour donner une grande envergure au métrage. Le personnage roué et taiseux de Navajo Joe est dans la pure veine des westerns italiens. Corbucci, futur réalisateur du chef d'oeuvre "Companeros", fait quand même passer un message social évident, crée quelques personnages secondaires attachants (la troupe itinérante).
Pourtant "Navajo Joe" montre vite ses limites : limites surtout d'un Burt Reynolds très limité dans une veine Brando du pauvre, qui peine à donner de l'incarnation à son personnage ; limite d'une intrigue très classique dans le genre western (un aventurier protège une petite communauté contre une bande d'outlaws) ; limites d'une bande-son de Morricone souvent assommante ; limites d'un film qui se contente de suivre les clichés déjà bien établis dans le genre spaghetti (incontournable scène de torture quasi-gratuite pour savoir "où est caché le trésor"). Bref, une petite déception.
Vu sur le bluray UK.
Avec "Navajo Joe", le producteur Dino De Laurentiis va chercher un acteur américain, Burt Reynolds, alors cantonné aux seconds rôles de la télé, qui espère le même coup de bol qu'Eastwood quand il est devenu une vedette de cinéma avec le succès-surprise de "Pour une poignée de dollars" trois ans plus tôt.
Si "Navajo Joe" ne peut pas se prévaloir des gros moyens du "Bon, la brute et le truand," c'est tout de même un film à budget correct servi par le savoir-faire de Corbucci, particulièrement habile à mettre en valeur les spectaculaires décors naturels espagnols pour donner une grande envergure au métrage. Le personnage roué et taiseux de Navajo Joe est dans la pure veine des westerns italiens. Corbucci, futur réalisateur du chef d'oeuvre "Companeros", fait quand même passer un message social évident, crée quelques personnages secondaires attachants (la troupe itinérante).
Pourtant "Navajo Joe" montre vite ses limites : limites surtout d'un Burt Reynolds très limité dans une veine Brando du pauvre, qui peine à donner de l'incarnation à son personnage ; limite d'une intrigue très classique dans le genre western (un aventurier protège une petite communauté contre une bande d'outlaws) ; limites d'une bande-son de Morricone souvent assommante ; limites d'un film qui se contente de suivre les clichés déjà bien établis dans le genre spaghetti (incontournable scène de torture quasi-gratuite pour savoir "où est caché le trésor"). Bref, une petite déception.
Vu sur le bluray UK.