Wanted - Giorgio Ferroni (1967) chez Neo Publishing

[Personne]

Donc les sempiternelles Kikavu? Savokoi?

Sinon pour moi un Gemma de plus pour la collec!

[el hombre lobo]

Je viens d'acheter ce matin en kiosque le dvd de Black killer.
Il y ait indiqué: Collection Italian western n° 3

ma question est donc : Wanted est-il le n°2 ou le n° 4?
et quel est le n°1 de cette collec, voire le n°2 si c'est pas Wanted

[Bloodline375]

"Wanted" est sorti la semaine dernière en kiosque.

Ce dernier est, apparemment, un spaghetti bien sage, très 'américainisé' avec des héros bien propre sur eux.
Peut-être que suite à ça, Neo Publishing nous sortirons "Le dollar troué" du même Ferroni.

[manuma]

Avec ce Wanted, Ferroni n’a à l’évidence pas pour ambition de transgresser fondamentalement les codes westerniens établis par le grand frère d’Amérique, à la façon d’un Leone. On le sent davantage tenté par une recréation de l’univers du western traditionnel américain, notamment dans la distinction assez nette (et peu commune au sein du western italien) qu’il établit entre le bon et les méchant, le bien et le mal.

Pour autant Wanted n’est pas qu’une simple copie de western bis américain. Ferroni semble en effet se souvenir qu’il avait signé quelques années auparavant un classique du film d’épouvante italien, Le Moulin aux supplices, et saupoudre par conséquent, sur certaines séquences, son histoire de shérif incorruptible et d’éleveur ripoux d’une étrange ambiance de type fantastique rural. On sent ainsi le danger omniprésent dans sa mise en valeur de certains décors isolés (le saloon du début du film, attaqué par les mexicains, ou la ferme isolée de Jeremiah Prescott), un travail de mise en scène qui annonce d’une certaine façon son intéressante Nuit des diables, réalisée 5 ans plus tard.

Enfin, autre singularité de ce Wanted, participant à son petit côté « pas comme les autres » : contrairement à l’usage en vigueur, le film donne la curieuse impression d’avoir été tourné dans deux sites extérieurs relativement distincts et géographiquement éloignés. Alors que certaines séquences ont une saveur typiquement espagnole, d’autres passages laissent supposer un tournage du côté des Alpes italiennes. Bref, si quelqu’un en sait plus là-dessus, je suis preneur.

Le DVD édité Par Neo en 2006 propose une copie correcte (à 2 ou 3 sauts d’images près). La version italienne sous-titrée en français est au programme et les bonus se résument à une courte galerie photo et 3 filmographies (Giorgio Ferroni, Guiliano Gemma et Serge Marquand) dont il convient toutefois de souligner le caractère exhaustif (titre original + titre français, lorsqu’il existe, pour chaque film).