Django 2: il grande ritorno de Nello Rossati (1987)

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Dragonball
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Django 2: il grande ritorno de Nello Rossati (1987)

Message par Dragonball » sam. sept. 01, 2007 12:00 pm

"Django 2: il grande ritorno"

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La fille de Django est enlevé par une bande d'esclavagiste. Celui ci, retiré, ayant fuit la violence et aujourd'hui dans un monastère, décide de reprendre les armes. ça va chier !
Suite direct et légèrement retardataire du premier Django (Qui date de 1966 quand même ! )8), la vision Django 2 :mrgreen: s'avère assez déstabilisante.

On est bien loin du chef d'oeuvre crépusculaire de Sergio Corbucci mais par contre assez proche de Rambo 2, la rigueur en moins ! :mrgreen:
Car si le film retrouve parfosi l'espace de quelques plans le côté baroque et lugubre qui caractérisait le film de Corbucci, on est tout de même ici beaucoup plus proche du nanar que d'autre chose.

Franco Nero, la gueule étrangement vérolée, traverse le film avec un sérieux à toute épreuve malgré la galerie de zozos à laquelle il doit faire face, et en particulier leur chef, campé par Christopher Connelly, fringué en militaire d'opérette (Ses costumes valent le coup d'oeil ! :mrgreen:) et sa maitresse, une emule de Grace Jones maniant le fouet avec dextérité.

Si le film peut difficilement être pris au sérieux, surtout si on se réfère au Django de corbucci, il n'en est cependant pas moins très sympathique, assez rythmé et délirant pour ne jamais être ennuyeux.

A ce titre, le final, qui pour le coup fait vraiment penser à Rambo, vaut le coup d'oeil ! :)

Une sympathique petite curiosité. :)

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Cosmodog
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Re: Django 2: il grande ritorno de Nello Rossati (1987)

Message par Cosmodog » ven. août 15, 2014 5:07 pm

Découvert ce "Grand retour de Django" à l'aura déplorable. C'est vrai que "Grand" est largement de trop dans ce titre, tant Franco Nero est inexpressif et semble bien embêté de trainer sa silhouette à queue de cheval dans ce navet mal emballé. C'est cheap, copiant la progression d'un actionner lambda des années 80 pour capitaliser sur le film de 1964, sans lien palpable hormis la présence de Franco (et de son "frère" métallique). Décors toc, histoire basique, méchant carnavalesque, sidekick enfantin à baffer (un peu comme le "chevalier lumière" de "Kalidor"), réalisation avec les mains dans le dos (faux raccords en pagaille, scènes d'action risibles de nullité...), et humour foireux en font en gros Z parfois rigolo, souvent consternant. Ajoutons à cela une VF calamiteuse qui décuple le ridicule de l'aventure.

Pauvre Django !

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