Ou à VORACE (Ravenous) d'Antonia Bird. Oui, bon. Y a pas d'auberge, mais on y mijote aussi de bons p'tits plats quand même.Dragonball a écrit :Tout à fait !bluesoul a écrit : Ajout: Au passage, le pitch (des gens TREs differents coinces dans une auberge isolee et perdue dans un paysage enneige, le tout soutenu par un danger latent) ne vous fait pas penser (tout proporsion gardee ) a l'Auberge Rouge (1951)?
The Hateful Eight / Les huit salopards - Quentin Tarantino (2015)
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Pas faux. Bien vu. Et un ch'tit film (pas assez connu a mon sens) TRES recommande!
(En plus, le film ne dure pas trois plombes et on s'y ennuie pas un instant. )
Ajout: Je viens de percuter un truc. La "chute" de "L'Auberge Rouge" et de "Will the real Martian please stand up?" est exactement la meme
(En plus, le film ne dure pas trois plombes et on s'y ennuie pas un instant. )
Ajout: Je viens de percuter un truc. La "chute" de "L'Auberge Rouge" et de "Will the real Martian please stand up?" est exactement la meme
Spoiler : :
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Vu en 70mm au cinéma Mercure d'Elbeuf : un régal.
Très belle copie (avec quelques inévitables griffures ça et là, vu le fait qu'elle tourne depuis 4 semaines...), d'une précision remarquable! Les gros plans sont véritablement charnels, le visage marqué de rides de J.J Leigh est saisissant de réalisme, les décors magnifiés par ce ratio de 2.76:1!
Tarantino a su magnifiquement s'y prendre pour composer son cadre et donner toute la mesure du format U.P.70. Un vrai régal, y compris sur les techniques utilisées comme la double dioptrie (sur le plan Mannix à terre/ Marquis couché sur le lit) ou la simple (le point fait sur Russellà la porte puis sur JJ Leeigh jouant de la guitare). Ceci entre autres trouvailles visuelles... Tarantino connait et sait utiliser le format large (et celui-ci en particulier), ce qui le fait rejoindre sans acun problème au panthéon des plus belles utilisations avec It's a Mad mad Mad world ou encore Khartoum, Battle of the Bulge. (je n'ai pas de souvenir de Hallelujah Trail...).
Le son frisait aussi l'hallu avec une répartition insensée sur l'ensemble des canaux. Une stéréophonie "à l'ancienne" aurais-je envie de dire, et tous les canaux véritablement sollicités et utilisés à leur potentiel maximal.
Pour le film, j'ai beaucoup aimé. Le score de Morricone est étonnant, assez grisant dans sa montée en puissance. Moi qui n'était pas du tout fan de ses dernières compos, je trouve qu'il a retrouvé du poil de la Bête. Et la réutilisation de morceaux venant de The Thing est assez bien vu, surtout par rapport au sujet!
Les clins d'oeil pleuvent, ou tout du moins j'en ai saisi certains (hommage à Faith Domergue... mais surtout le fait que Madsen s'appelle "joe gage" m'a fait marrer... c'est le nom d'un réalisateur de porno gay des 70's, en fait le pseudo de Tim Kincaid il est IMPOSSIBLE que cela soit un hasard ). Ca reste toujours en marge, mais pour ma part, le plaisir de remettre les points sur les I concernant les films/acteurs concernés est bien là.
Pour en venir à la scène du viol qui a fait couler de l'encre... pas de quoi fouetter un chat, franchement. Le bis d'exploitation en a montré de bien pires sans que ça fasse réagir! Je me suis posé la question sur l'opportunité de montrer (ou pas). D'un point de vue scénaristique, elle a tout son sens Tarantino sait jouer ici sur tous les tableaux, au premier comme au deuxième degré. Ca part du même principe que l'utilisation du mot "nigger", avec l'explication de texte par Russell au début du film (ce qui luipermet de régler ses comptes avec ses détracteurs, surtout par rapport à ce qu'ajoute JJ Leigh juste derrière...). Pour le rendu visuel du viol, franchement... par rapport aux saloperies subies par Annick Borel dans Louve Sanguinaire (qui m'ont révulsé), on en est très très loin.
En tous cas, aucun ennui de ma part, bien au contraire. Je trouve cela savoureux, avec des dialogues bien sentis, des acteurs au top jouant à la fois sur la solidité de leur jeu mais également sur la quasi-parodie de films du même genre, avec les exagérations liées aux rôles (le lissage de moustache de Kurt Russell, très bon!).
Et le plaisir de voir un vrai 70mm, ouverture; intermission... et les explications de Tarantino juste après le retour au fauteuil... c'est bien apprécié pour ma part (et également les spectateurs présents hier soir!).
Bref, du tout bon pour moi!
Très belle copie (avec quelques inévitables griffures ça et là, vu le fait qu'elle tourne depuis 4 semaines...), d'une précision remarquable! Les gros plans sont véritablement charnels, le visage marqué de rides de J.J Leigh est saisissant de réalisme, les décors magnifiés par ce ratio de 2.76:1!
Tarantino a su magnifiquement s'y prendre pour composer son cadre et donner toute la mesure du format U.P.70. Un vrai régal, y compris sur les techniques utilisées comme la double dioptrie (sur le plan Mannix à terre/ Marquis couché sur le lit) ou la simple (le point fait sur Russellà la porte puis sur JJ Leeigh jouant de la guitare). Ceci entre autres trouvailles visuelles... Tarantino connait et sait utiliser le format large (et celui-ci en particulier), ce qui le fait rejoindre sans acun problème au panthéon des plus belles utilisations avec It's a Mad mad Mad world ou encore Khartoum, Battle of the Bulge. (je n'ai pas de souvenir de Hallelujah Trail...).
Le son frisait aussi l'hallu avec une répartition insensée sur l'ensemble des canaux. Une stéréophonie "à l'ancienne" aurais-je envie de dire, et tous les canaux véritablement sollicités et utilisés à leur potentiel maximal.
Pour le film, j'ai beaucoup aimé. Le score de Morricone est étonnant, assez grisant dans sa montée en puissance. Moi qui n'était pas du tout fan de ses dernières compos, je trouve qu'il a retrouvé du poil de la Bête. Et la réutilisation de morceaux venant de The Thing est assez bien vu, surtout par rapport au sujet!
Les clins d'oeil pleuvent, ou tout du moins j'en ai saisi certains (hommage à Faith Domergue... mais surtout le fait que Madsen s'appelle "joe gage" m'a fait marrer... c'est le nom d'un réalisateur de porno gay des 70's, en fait le pseudo de Tim Kincaid il est IMPOSSIBLE que cela soit un hasard ). Ca reste toujours en marge, mais pour ma part, le plaisir de remettre les points sur les I concernant les films/acteurs concernés est bien là.
Pour en venir à la scène du viol qui a fait couler de l'encre... pas de quoi fouetter un chat, franchement. Le bis d'exploitation en a montré de bien pires sans que ça fasse réagir! Je me suis posé la question sur l'opportunité de montrer (ou pas). D'un point de vue scénaristique, elle a tout son sens
Spoiler : :
En tous cas, aucun ennui de ma part, bien au contraire. Je trouve cela savoureux, avec des dialogues bien sentis, des acteurs au top jouant à la fois sur la solidité de leur jeu mais également sur la quasi-parodie de films du même genre, avec les exagérations liées aux rôles (le lissage de moustache de Kurt Russell, très bon!).
Et le plaisir de voir un vrai 70mm, ouverture; intermission... et les explications de Tarantino juste après le retour au fauteuil... c'est bien apprécié pour ma part (et également les spectateurs présents hier soir!).
Bref, du tout bon pour moi!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
C'est quoi la technique de la double dioptrie ?
Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
C'est lorsque la mise au point est fixée sur deux profondeurs différentes, en longue focale (chose impossible à l'oeil nu). La zone de flou (= l'absence de profondeur de champ) se situe entre les deux (ci-dessous : à la lisière des cheveux).Cosmodog a écrit :C'est quoi la technique de la double dioptrie ?
Exemples du rendu, avec Carrie et Les dents de la mer :
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Ah Ben tiens je viens d'apprendre un truc !
Je savais pas que c'était possible d'avoir la mise au point sur 2 profondeur de champs...
D'ailleurs techniquement ça m'échappe un peu.
Merci, quel puit de sciences ce Machet !
Je savais pas que c'était possible d'avoir la mise au point sur 2 profondeur de champs...
D'ailleurs techniquement ça m'échappe un peu.
Merci, quel puit de sciences ce Machet !
Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Pour avoir deux point de focus tu peux utiliser une demie bonnette :Cosmodog a écrit :Je savais pas que c'était possible d'avoir la mise au point sur 2 profondeur de champs...
D'ailleurs techniquement ça m'échappe un peu.
Je pense que l'image suffit à éclairer son fonctionnement. (http://vashivisuals.com/splitting-focus-de-palmas-blow/)
Tu peux aussi utiliser une lentille tilt-shift (ou le faire à la main) et là faudrait trouver un schémas pour expliquer. Mais je ne pense pas que ça soit une méthode très utilisée au cinéma.
woops
Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Avec un ballon de rugby ???
Non, c'est clair en effet.
Merci
Non, c'est clair en effet.
Merci
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Je m'était dis qu'on ne m'y reprendrais pas avec un Tarantino, et pourtant après avoir fait l'impasse sur ces deux derniers pour un visionnage en salles (Inglorious et Django). Son dernier était clairement un appel au mordu d'un cinéma Carpenterien : Kurt + de la Neige a perte de vue + un huis clos + Ennio Moriconne a la partition.
Alors ? Le résultat des courses. J'ai pris un bon mal au derrière tellement le film s'éternise comme a son habitude dans des dialogues sans fin. Je ne dis pas que je n'y est pas pris un certain plaisir. Mais j'ai trouvé que s'était encore une fois, 3 fois trop long. Sa tirais trop sur la longueur, tous sa pour pas grand chose au final. Je me demande même s'il ne devrait pas mettre un intermède afin que les spectateurs puissent se dégourdir un peu les pattes de temps en temps. Peut-être tiens on en parti la solution pour ce genre de films.
Faut bien l'avouez, si ce film ma bien plus plu que Django, il n'y a là rien ou presque de neuf. Tarantino recycle encore du vieux, la musique de Ennio est en partie copier sur le film non cité plus haut, avec sur sa fin carrément la reprise de certains des thèmes de ce film.
Je voudrais pas de descendre en flamme, vu que le dernier Star Wars fonctionne pratiquement à l'essentiel de ce que nous fait Tarantino. Mais au moins JJ Abrams y met la manière et à coté le Ravenous (Vorace) de Antonio Bird parait être un chefs d’œuvre. Je me rend compte avec le temps que Tarantino serais meilleurs en étant mis au service de bon scénario dont il ne serait pas l'auteur, qu'il pourrait encore un chouillat remanié et amélioré, car lui n'en a plus aucun sous la mains j'ai l'impression
Alors ? Le résultat des courses. J'ai pris un bon mal au derrière tellement le film s'éternise comme a son habitude dans des dialogues sans fin. Je ne dis pas que je n'y est pas pris un certain plaisir. Mais j'ai trouvé que s'était encore une fois, 3 fois trop long. Sa tirais trop sur la longueur, tous sa pour pas grand chose au final. Je me demande même s'il ne devrait pas mettre un intermède afin que les spectateurs puissent se dégourdir un peu les pattes de temps en temps. Peut-être tiens on en parti la solution pour ce genre de films.
Faut bien l'avouez, si ce film ma bien plus plu que Django, il n'y a là rien ou presque de neuf. Tarantino recycle encore du vieux, la musique de Ennio est en partie copier sur le film non cité plus haut, avec sur sa fin carrément la reprise de certains des thèmes de ce film.
Je voudrais pas de descendre en flamme, vu que le dernier Star Wars fonctionne pratiquement à l'essentiel de ce que nous fait Tarantino. Mais au moins JJ Abrams y met la manière et à coté le Ravenous (Vorace) de Antonio Bird parait être un chefs d’œuvre. Je me rend compte avec le temps que Tarantino serais meilleurs en étant mis au service de bon scénario dont il ne serait pas l'auteur, qu'il pourrait encore un chouillat remanié et amélioré, car lui n'en a plus aucun sous la mains j'ai l'impression
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Boarf, éncore une fois laissons les se battre contre des moulins !
Ça va changer quoi s'ils obtiennent un -16 ans ?
Petit portrait du patron de "promouvoir":
http://mobile.lesinrocks.com/2015/08/10 ... -11766136/
Ça va changer quoi s'ils obtiennent un -16 ans ?
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Strictement rien. Mais cette association veut le retour aux moins de 18 ans. Ce qui est normal. Donc refoutons cette classification et n'en parlons plus.
Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
La classification -18 non X existe déjà en fait et elle est parfois mise en oeuvre. Donc, ce n'est pas ce qu'ils veulent. C'est classification actuelle de "Love" par exemple.
Promouvoir a aussi demandé au moins une fois le classement X d'un film ("Baise moi") alors qu'il avait été classé -18 non X (ce que le conseil d'état a refusé).
Promouvoir a aussi demandé au moins une fois le classement X d'un film ("Baise moi") alors qu'il avait été classé -18 non X (ce que le conseil d'état a refusé).
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Oui elle existe mais n'est pas vraiment mise en oeuvre car ça bloque les films en télé et dans certaines salles.
Si on revenait comme avant avec la possibilité de passer des films -18 ans en télé et dans tous les cinéma ça irait peut être mieux.
La majorité étant à 18 ans une fois que tu as remis la classification aux moins de 18 ans sans que ça fasse de problème après ... je ne vois pas ce qu'ils pourront faire après ...
Si on revenait comme avant avec la possibilité de passer des films -18 ans en télé et dans tous les cinéma ça irait peut être mieux.
La majorité étant à 18 ans une fois que tu as remis la classification aux moins de 18 ans sans que ça fasse de problème après ... je ne vois pas ce qu'ils pourront faire après ...
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Re: The Hateful Eight - Quentin Tarantino (2015)
Mouais enfin là il n'est ni question d'une interdiction aux moins de 18, ni d'une entrave au cycle de vie du film. Et sans être Conservateur, Catho ou même cucul la praline, je serai plutot tenté de leur donner raison dans le cas du dernier Tarantino. Franchement, mettre un gosse de 12 ans (qui vient juste de quitter l'école primaire pour entrer au collège) devant une fellation forcée ou des cervelles qui explosent, c'est juste de la connerie. Le film est clairement calibré ado / adulte. A partir de 15 ans, peut être à la limite 14. Mais certainement pas 12 !