The revenant (Alejandro González Iñárritu_2015)

[fiend41]

1820. l'amérique à l'état brut. un groupe de trappeurs se fait attaquer par une tribu indienne. plus tard dans la fuite, leur précieux pisteur (di caprio) laissé pour mort par un compagnon pourri (tom hardy), guidé par sa soif de vengeance va revenir..

bon Bear Grills nous a habitués à de la survie, donc évidemment on peut faire la fine bouche depuis, mais le film est tenace, son héros aussi. des plans séquences aux panoramas, on est près de l'action et des paysages purs pour plus de réalisme. mais des moments mal scriptés semblent s'échapper quand même.. notamment sur l'usage de nourriture (surtout quand y'a 2X un feu de camp juste à côté..).. et ce qu'il faut avoir en réserve pour digérer et avoir un apport calorifique..

le reste de l'idée de fond, laisse à soupirer sur le carnage sauvage pas vraiment civilisé qu'étaient déjà les Usa et ses conquérants affamés face aux indiens.. presque too much dans la scène forte mais un peu ridicule, on croirait qu'un grizzly va presque violer Di Caprio.

[comte vonkrolock]

J'ai quand même l'impression que ce film est grossomodo le remake du film de Richard C. Sarafian (Point Limit Zero) le Convoi Sauvage avec Richard Harris que j'ai découvert dernièrement en DVD. Je lis attaque d'ours, abandonné dans une nature hostile, il fait partie d'un groupe de trappeur...
Le film de Sarafian qui n'avait pas connu le succès est presque tombé dans l'oubli encore aujourd'hui, pour cause qu'il était distribuer au même moment que Jeremiah Johnson par les mêmes producteurs Warner.

[Drac]

J'ai quand même l'impression que ce film est grossomodo le remake du film de Richard C. Sarafian (Point Limit Zero) le Convoi Sauvage avec Richard Harris que j'ai découvert dernièrement en DVD. Je lis attaque d'ours, abandonné dans une nature hostile, il fait partie d'un groupe de trappeur...
Le film de Sarafian qui n'avait pas connu le succès est presque tombé dans l'oubli encore aujourd'hui, pour cause qu'il était distribuer au même moment que Jeremiah Johnson par les mêmes producteurs Warner.

Très bon film, vu il y a très longtemps, à l'époque j'avais trouvé l'attaque de l'ours très impressionnante. Le convoi sauvage est une adaptation non officielle de la même histoire que The Revenant, ce qui évite à ce dernier le statut de remake.

[Cosmodog]

Un excellent survival noir et dur. Démonstration technique souvent impressionnante, qui moi ne m'a pas gêné et que je trouve plus au service de l'immersion du spectateur qu'à l'ego d'Inarritu.

Côté mystique plutôt raté. Pas de dimension transcendantale de l'œuvre. A prendre au premier degré donc, un Road trip sauvage et brutal qui fait du bien au milieu des blockbusters timorés.

[comte vonkrolock]

J'ai quand même l'impression que ce film est grossomodo le remake du film de Richard C. Sarafian (Point Limit Zero) le Convoi Sauvage avec Richard Harris que j'ai découvert dernièrement en DVD. Je lis attaque d'ours, abandonné dans une nature hostile, il fait partie d'un groupe de trappeur...
Le film de Sarafian qui n'avait pas connu le succès est presque tombé dans l'oubli encore aujourd'hui, pour cause qu'il était distribuer au même moment que Jeremiah Johnson par les mêmes producteurs Warner.

Très bon film, vu il y a très longtemps, à l'époque j'avais trouvé l'attaque de l'ours très impressionnante. Le convoi sauvage est une adaptation non officielle de la même histoire que The Revenant, ce qui évite à ce dernier le statut de remake.

Il aurait pu au moins faire un commentaire ou parler du film de Sarafian, j'aime pas se genre d'approche, mais là s'est trop énorme pour ne pas le signaler.

Même quand James Cameron signal dans le premier Terminator dans le générique de fin qu'il ne s’agit pas là d'un plagia d'un épisode de Outer Limits, il prend le temps d'affranchir son scénario par rapport a cette série. Là rien, je suis étonné.

[Manolito]

Les deux films sont basés sur la même histoire vraie. C'est normal qu'il y ait des similitudes !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hugh_Glass

[Dragonball]

Enfin vu, après plusieurs semaines d'attente suite à un teasing assez bien orchestré sur le net et malgré le fait que le film soit, hum, disponible depuis déjà bien longtemps.
A ce propos, je n'ai pas l'habitude de faire des leçons de morale, mais quand on dit aimer le cinéma, un film comme "The revenant", on va le voir en salle. C'est pas "Zoolander 2" hein !

Sinon, et bien le film tiens toute ses promesses. C'est un trip barbare au sein d'une nature aussi dangereuse que les hommes qui y vivent. La plupart des personnages sont intéressants et assez bien caractérisés, notamment les indiens, décris à la fois comme des victimes des blancs mais sachant se montrer en retour assez impitoyable ! (Voir la scène de l'attaques des trappeurs au débuts). Par contre, les français aurait peut être gagné à être un peu plus présent dans le film. Parce que là, a part passer pour des connards limite plus sauvages que les américains ....

Quand à la prestation de Léonardo Dicaprio, tout en retenue et grognement de douleurs, je ne saurais dire si elle méritait un oscar. Mais elle est de toute façon très bonne et cette récompense vient de toute façon comme ça a souvent été dit surtout couronné une carrière cinématographique assez exemplaire !

Le film n'est évidement pas exempt de défaut (C'est fout ce que ça guérie vite une jambe cassée ! ) et il est parfois un peu lent. C'est d'ailleurs assez amusant de constater à quelle point celui ci s'avère être l’antithèse du Tarantino tout en ayant tout es deux quelques problèmes de rythme assez significatifs. L'un avec ses grands espaces et son personnage quasi muet durant une bonne partie du film et ou le manque de dialogues devient parfois un peu pesant, l'autre avec ses personnages coincés dans une auberge ou on se dit souvent que ça serait bien qu'ils la ferme un peu !

En tout cas entre le classicisme de "The Revenant" et le moulin a paroles hype de "The hatefull eight", on peut dire qu'on aura eu le droit en juste un moins à 2 visions très différentes du Westerns, et il n'est pas interdit d'aimer les deux !

[hitcher]

Démonstration technique souvent impressionnante, qui moi ne m'a pas gêné et que je trouve plus au service de l'immersion du spectateur qu'à l'ego d'Inarritu.

Je pense exactement le contraire .
Les plans séquence avec caméra flottante près du sol en légère contre plongée en train de tourner autour des perso, ça m'a vite gonflé (et fait sortir du film).
Je trouve que cette mise en scène gâche totalement le film.
Si le procédé avait été utilisé uniquement sur les scènes très fortes (l'ouverture avec l'attaque des Indiens, l'attaque de l'ours etc... sont très réussies) pourquoi pas, mais là, tout le film est tourné comme ça, et on sent plus la présence de l'opérateur qu'une quelconque immersion.
J'imagine que le but était d'en faire un truc vaguement onirique (avec les flashbacks etc...) mais je trouve ça loupé et partiellement ennuyeux.
Je pense que le même sujet, tourné par un habile réalisateur comme Ron Howard, avec un montage un poil resserré, aurait pu donner un super film de survival ultra efficace.
Dommage. Reste quelques scènes fortes et de beaux paysages...

[comte vonkrolock]

Je rejoins complétement le clan des septiques sur ce film. Alors le voir en salle ou chez moi n'aurais rien changer, du moins j'ai subit l'horrible étalonnage sombre et froid du complexe Pathé ou je l'est vu, un peu comme sur le Superman vs Batman. A croire que ces gens là ne savent pas régler les projecteurs, du coup s'est réelement handicapant pour un film pareil. Bon bref salle ou pas salle se sera largement mieux sur ma dalle en HD

Après le film en lui même, si la première heure passe correctement voir est assez impressionnant la deuxième avec un Leo en mode SDF je passe plusieurs nuit à la belle étoile sous -25° alors que je suis blessé et a moitié mort y a vraiment de quoi se fendre la gueule.
Finalement j'ai pas arrêtez de regarder ma montre. tellement s'était passionnant... (avec le Tarantino sa fait donc 2 ) Alors s'est beaux certes sa de la gueule, mais en dehors de ça. Une histoire de vengeance lambda, j'ai eu l'impression que le très beau film de Richard Sarafian à été complétement dépouillé de sa substance.
Après Titanic ou Gang of NY l'Histoire de l’Amérique du moins une des pages sombre de cette histoire. Montrer comme un survival qui tourne en rond, alors s'est bien beau de nous la joué Terence Malick par moment. Au finale il n'y a pas vraiment de message derrière tous ça. On pourrait presque finir par penser que le personnage de Tom Hardy aurait pu être sauver, mais non..... le mieux étant de finir dans un gros bain de sang..... Dsl de spoiler mais s'est tellement loin du Convoi Sauvage que je me demande comment on peut encensée cela.... En même temps des films comme ça il n'y en a pas des masses non plus

Bref sa se laisse voir mais au delà....

[arioch]

Je rejoins complétement le clan des septiques sur ce film. Alors le voir en salle ou chez moi n'aurais rien changer, du moins j'ai subit l'horrible étalonnage sombre et froid du complexe Pathé ou je l'est vu, un peu comme sur le Superman vs Batman.

Si on se base sur la bande-annonce, ça a l'air d'être comme ça naturellement et pas à cause d'un souci de projection.

[comte vonkrolock]

Je rejoins complétement le clan des septiques sur ce film. Alors le voir en salle ou chez moi n'aurais rien changer, du moins j'ai subit l'horrible étalonnage sombre et froid du complexe Pathé ou je l'est vu, un peu comme sur le Superman vs Batman.

Si on se base sur la bande-annonce, ça a l'air d'être comme ça naturellement et pas à cause d'un souci de projection.

Je me doute bien qu'il est voulu faire ça en lumière naturel, mais clairement s'est quand même très sombre et mal défini du coup on a une impression de s’être bien fait arnaquer en l'ayant visionné en salle.... D'habitude je serais à défendre la vision d'un film au cinéma, là s'est clairement pas le cas (cela n'engage que moi bien sûr ).

[Manolito]

Bon pour ma part, je suis assez partagé sur ce "The Revenant", que j'avais pourtant très envie de voir.

En fin de compte, le souci du film est le décalage entre ce qu'il raconte d'une part (une histoire de survie et de vengeance brutale et âpre) ; et d'autre part un style cinématographique très étalé, avec la photo ultra-léchée et "voyante" d'Emmanuel Lubezki (les derniers Terence Malick), des "intentions artistiques" mises en avant de façons balourde (les scènes oniriques top ringardes !).

Si "Le convoi sauvage" avait une forme relativement simple, il avait un propos convaincant sur la survie, l'homme et la nature. Avec Inarittu, c'est le contraire : une forme compliquée pour un fond simple, en particulier avec une conclusion décevante qui ne va pas plus loin que son sujet de départ.

il y a certes des scènes fortes. L'attaque des indiens commencent bien. Mais le procédé du-plan séquence (technique ayant souvent sur moi un effet anti-immersif radical quand elle est trop démonstrative) qui fonctionne au début, m'a fait décroché quand il devient trop élaboré (la caméra qui accompagne un personnage à pied et l'accompagne quand il monte à cheval et part au galop ; typiquement, le genre de passage dont on se demande comment il a été fait ; et puis on se dit "ha bah oui, avec le numérique aujourd'hui, on fait ce qu'on veut").

La fameuse attaque de l'ours est compromise pour moi par un ressenti numérique trop flagrant (comme dans pas mal de scènes aux velléités d'"effets spéciaux invisibles", qu'on ressent bien quand même dans ce métrage : avalanche, les bisons, etc...).

Surtout, "The Revenant" tourne en rond, avec de multiples scènes à lourde symbolique de renaissance (lorsque Glass sort de la cabane construite par l'indien, la séquence du cheval mort...). Sa longueur et son emphase paraissent exagérés.

Pourtant, on sent de la part d'Iñárritu et de son équipe un grand engagement pour faire un beau film, un "grand" film, avec des images jamais vues, des moments qui fonctionnent, un emploi intelligent et spectaculaire des paysages et une oeuvre qui malgré sa longueur, n'ennuie jamais.

Mais à force de solliciter la transcendance de l'oeuvre d'art, à force de vouloir se rattacher aux wagons de la Grande Histoire du Cinéma (citations du cinéma Malick, Herzog, Kurosawa, Tarkovski...), à force vouloir caser trop de choses de son film, ils ratent l'histoire humaine qui aurait dû être le coeur de son métrage.

Vu sur ciné + replay...