Jeff se rend dans la petite ville de Coronado, près de laquelle son frère a été tué par un raid apache. Jeff veut retrouver la personne qui vend des armes aux Apaches et découvre que la région est tenue d'une main de fer par Alec Waggoman, propriétaire de la plupart des terres de la région...
Au début des années 50, Anthony Mann réalise quatre westerns (et non trois, comme m'avais corrigé à juste titre le comte dans mon avis sur "Je suis un aventurier") avec James Stewart. Ces 4 films renouvellent la carrière de cette Star.
L'idéaliste maladroit des comédies de Capra devient un aventurier dur à cuire, sans attache, mais droit dans ses santiags. Se succèdent ainsi "Winchester 73" (le meilleur des quatre à mon avis), "L'appât", "Je suis un aventurier" et enfin "L'homme de la plaine".
Si "Je suis un aventurier" s'avère plus léger et moins tendu que ses deux prédécesseurs, "L'homme de la plaine" retourne à une atmosphère dure, voire cruelle, une histoire de vengeance aride. Les deux premiers actes de "L'homme de la plaine" sont très forts, avec la mise en scène impeccable, le rythme tendu, l'emploi spectaculaire des paysages et de la musique, un excellent James Stewart accompagné de seconds rôles de haute tenue comme Arthur Kennedy, Wallace Ford et Jack Elam.
Le dernier acte s'enlise dans des rebondissements et des explications mélos moins convaincantes. Mais un bon western, du très solide grand spectacle en cinémascope, Technicolor et stéréo 4 pistes !
Vu sur le replay de ciné +.
