Blueberry - Jan Kounen (2004)
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- rusty james
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Je viens de le revoir en dvd. Seconde chance.
Je veux bien qu'il faille se laisser porter, mais la partie la plus intéressante, celle des voyages chamaniques n'occupent qu'une mince partie du film tout de même.
Pour y accèder, faut aussi se coltiner une simili intrigue sur le remords et la refoule qui n'a rien de bien excitant, structuré à la "coooooooool man sens donc la vibe autour de toi" et ca c'est quand même bien chiant.
Les images mentales évoquent de beaux concerts mais je ne suis pas vraiment convaincu par le résultat décidement.
X
Je veux bien qu'il faille se laisser porter, mais la partie la plus intéressante, celle des voyages chamaniques n'occupent qu'une mince partie du film tout de même.
Pour y accèder, faut aussi se coltiner une simili intrigue sur le remords et la refoule qui n'a rien de bien excitant, structuré à la "coooooooool man sens donc la vibe autour de toi" et ca c'est quand même bien chiant.
Les images mentales évoquent de beaux concerts mais je ne suis pas vraiment convaincu par le résultat décidement.
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- right hand of doom
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Et oui.rusty james a écrit :Y'a une tradition chamanique en Corse je savais pas çà !
Etonnant non?
http://www.corsica-guide.com/fr/Pages/5mazast1.html
- Superwonderscope
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Tout pareil, revu en dvd pour une seconde chance.
Et revue mon appréciation à la hausse. Je me suis laissé porter par le film et le rythme m'a mieux convenu après une deuxième vision, les attentes & espérances d'il y a environ un an retombées.
Visuellement, le film esten effet splendide, assez hypnotique comme mise en scène. J'y avais été peu sensible à l'epoque (un peu ennuyé, en fait)
Très belle musique. la piste DTS (assez peu dynamique, il faut dire ) rend ceci dit hommage à la musique que je trouve plus mise en valeur sur le mixage DVD. Un vrai plus.
Les défauts que j'avais reproché à l'époque sont hélas tout aussi visibles :
y'a rien à faire mais Juliette Lewis reste tout à fait déplacée. une véritable ereur de casting . et franchement entre son accent du sud au forceps pas naturel pour un sou, sa beuglante où elle chante à moitié faux (TA GUEULE, Juliette!) et son jeu figé...elle plombe le tout. Et c'est pas ses nib ou le très beau plan final ou elle s'ébat dans l'zau qui changera le tout.
je passe sur les trous de narration...(au pif, un: lorsque le prussien et madsen se retrouvetn dans la grotte à la fin... il doit manquer au bas mot 15 mn)
les grimaces "je sens la vibe" de Vincent Cassel quand il boit la potion... impossible de prendre le film au sérieux.
les personnages secondaires tracés au couteau, sans développement sérieux là aussi (par ex: voir la mort du fils d'Ernest Borgnine qui a l'air de le toucher autant qu'un pet de mouche)...
Mais bon, je l'ai trouvé plus plaisant...eput-etre aussi moins agressif qu'en salle? bref, j'y ai trouvé du plaisir. Un vrai film à part avec une patte. mais typiquement le film qui donne envie d'etre détesté.
Altered States a été cité et c'est vrai qu'il y a de cela.
mais de mon côté, c'est à BRAINSTORM de Douglas trumbull auquel le film me fait furieusement penser (la scène finale ou Natalie Wood hurle sur "MICHAEL...ANTHONY...BRACE!" Christopher Walken en plein délire entre la vie et la mort avec l'animation effectuée pour la circonstance... ben Quand Juliette Lewis fait la meme chose avec Cassel... c'est étonnament lê même topo...
Et revue mon appréciation à la hausse. Je me suis laissé porter par le film et le rythme m'a mieux convenu après une deuxième vision, les attentes & espérances d'il y a environ un an retombées.
Visuellement, le film esten effet splendide, assez hypnotique comme mise en scène. J'y avais été peu sensible à l'epoque (un peu ennuyé, en fait)
Très belle musique. la piste DTS (assez peu dynamique, il faut dire ) rend ceci dit hommage à la musique que je trouve plus mise en valeur sur le mixage DVD. Un vrai plus.
Les défauts que j'avais reproché à l'époque sont hélas tout aussi visibles :
y'a rien à faire mais Juliette Lewis reste tout à fait déplacée. une véritable ereur de casting . et franchement entre son accent du sud au forceps pas naturel pour un sou, sa beuglante où elle chante à moitié faux (TA GUEULE, Juliette!) et son jeu figé...elle plombe le tout. Et c'est pas ses nib ou le très beau plan final ou elle s'ébat dans l'zau qui changera le tout.
je passe sur les trous de narration...(au pif, un: lorsque le prussien et madsen se retrouvetn dans la grotte à la fin... il doit manquer au bas mot 15 mn)
les grimaces "je sens la vibe" de Vincent Cassel quand il boit la potion... impossible de prendre le film au sérieux.
les personnages secondaires tracés au couteau, sans développement sérieux là aussi (par ex: voir la mort du fils d'Ernest Borgnine qui a l'air de le toucher autant qu'un pet de mouche)...
Mais bon, je l'ai trouvé plus plaisant...eput-etre aussi moins agressif qu'en salle? bref, j'y ai trouvé du plaisir. Un vrai film à part avec une patte. mais typiquement le film qui donne envie d'etre détesté.
Altered States a été cité et c'est vrai qu'il y a de cela.
mais de mon côté, c'est à BRAINSTORM de Douglas trumbull auquel le film me fait furieusement penser (la scène finale ou Natalie Wood hurle sur "MICHAEL...ANTHONY...BRACE!" Christopher Walken en plein délire entre la vie et la mort avec l'animation effectuée pour la circonstance... ben Quand Juliette Lewis fait la meme chose avec Cassel... c'est étonnament lê même topo...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
un peu avant la sortie ( peut etre aussi a cause de la sortie) j'avais decouvert le " tres vieux bouquin" de carlos castaneda l'herbe du diable et la petite fumee qui decrit de facon assez rigoureuse (la these universitaire de castaneda est a l'origine du livre) et " ethnologique" l'experience du shamanisme et des hallucinogenes, peyotl en particulier.
j'avais vu le film comme un prolongement visuel et sensoriel des visions de castaneda.
j'avais vu le film comme un prolongement visuel et sensoriel des visions de castaneda.
Je l'ai enfin vu hier. Après tout le mal que j'en ai lu, ben finalement j'ai beaucoup aimé. Un trip visuel et auditif comme on en voit rarement. Ca c'est un film qui a des couilles! Le film est d'une beauté plastique inouïe (Ah cette fluidité de tous les instants, ces vues subjectives aériennes, ces visions chamaniques insectoïdes qui rappellent un peu Giger, et cette invitation aquatique vers la foune de Juliette Lewis ). Et pour ce qui est du sens, le film est suffisemment ouvert pour que tout le monde l'interprète à sa manière et qu'à la fin il réfléchisse à ses propres démons.... en tout cas c'est vrai qu'il y a une notion d'"expérience" dans ce film et je comprends que tout le monde n'y soit pas réceptif.
- niko13
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Vu hier soir !!
Waow ! Quel trip ! Deroutant !
Difficile de crier au chef d'oeuvre, mais ce film m'a fascine.
Passons sur l'histoire lineaire pas forcement tres originale, l'interet du film est surtout de presenter cette "experience secrete" qui est cette initiation chamanique que subit Mike/Jan Kounen.
La mise en images d'un tel concept sera forcement reductrice et un peu abscon pour qui ne consomme pas des psychotropes regulierement, mais la vision proposee ici reste tout de meme accessible a qui s'en donne la peine. En plus, c'est joli.
Apres avoir vu le film, je me suis repasse certaines sequences avec le commentaire de Kounen, et vraiment ca eclaire pas mal de zones d'ombre. Il y explique, pas forcement tres clairement parfois, certains concepts et ca permet de voir le film d'un autre oeil. En plus, le realisateur est d'une humilite assez touchante, j'ai ete assez surpris (j'en etais reste a son attitude tapageuse de l'epoque Dobermann).
A propos du chamanisme, ScreamQueen a evoque dans ce thread "Altered States" et j'ai aussi pense a faire le rapprochement avec l'experience chamanique du heros. Peu ou prou, ce sont un peu les memes concepts et le meme procede de regression qui sont manipules ici, retour a l'aspect primitif, ressentir ses emotions et les visualiser pour mieux les comprendre et les controler.
Le chaman Runi est plus un guide, un tuteur pour maitriser ces nouvelles capacites, c'est ce principe que ce film essaie d'expliquer.
Blueberry n'est pas exempt de defauts ca c'est sur, mais Jan Kounen a vraiment une enorme paire de balloches pour pondre un tel film, assez hermetique si on ne le ressent pas comme il se doit.
Dans le tres bon commentaire audio, il evoque son experience lorsqu'il vit le 2001 de Kubrick pour la premiere fois, et sans vouloir faire de comparaison trop flatteuse, il explique que ce n'est pas parce qu'on ne comprends pas un film qu'il n'y a pas de sens. Et c'est tout a fait le malentendu qui est a l'origine de l'echec du film.
Je comprends que certains ne soient pas receptifs, le realisateur ne fait pas d'efforts pour aplanir son propos. Un film qui se ressent, c'est tout a fait ca.
Franchement, proposer un tel film au milieu de produtions plus conventionnelles, c'etait fatalement casse gueule. Mais vraiment couillu.
Surtout que Blueberry en definitive est plutot bon, et reussit plus ou moins a faire partager l'experience chamanique de Kounen, tout au moins a en donner un apercu. Une experience unique en tout cas.
D'ailleurs, "D'autres mondes" le docu sur le chamanisme de Kounen est-il dispo quelque part ?
Waow ! Quel trip ! Deroutant !
Difficile de crier au chef d'oeuvre, mais ce film m'a fascine.
Passons sur l'histoire lineaire pas forcement tres originale, l'interet du film est surtout de presenter cette "experience secrete" qui est cette initiation chamanique que subit Mike/Jan Kounen.
La mise en images d'un tel concept sera forcement reductrice et un peu abscon pour qui ne consomme pas des psychotropes regulierement, mais la vision proposee ici reste tout de meme accessible a qui s'en donne la peine. En plus, c'est joli.
Apres avoir vu le film, je me suis repasse certaines sequences avec le commentaire de Kounen, et vraiment ca eclaire pas mal de zones d'ombre. Il y explique, pas forcement tres clairement parfois, certains concepts et ca permet de voir le film d'un autre oeil. En plus, le realisateur est d'une humilite assez touchante, j'ai ete assez surpris (j'en etais reste a son attitude tapageuse de l'epoque Dobermann).
A propos du chamanisme, ScreamQueen a evoque dans ce thread "Altered States" et j'ai aussi pense a faire le rapprochement avec l'experience chamanique du heros. Peu ou prou, ce sont un peu les memes concepts et le meme procede de regression qui sont manipules ici, retour a l'aspect primitif, ressentir ses emotions et les visualiser pour mieux les comprendre et les controler.
Le chaman Runi est plus un guide, un tuteur pour maitriser ces nouvelles capacites, c'est ce principe que ce film essaie d'expliquer.
Blueberry n'est pas exempt de defauts ca c'est sur, mais Jan Kounen a vraiment une enorme paire de balloches pour pondre un tel film, assez hermetique si on ne le ressent pas comme il se doit.
Dans le tres bon commentaire audio, il evoque son experience lorsqu'il vit le 2001 de Kubrick pour la premiere fois, et sans vouloir faire de comparaison trop flatteuse, il explique que ce n'est pas parce qu'on ne comprends pas un film qu'il n'y a pas de sens. Et c'est tout a fait le malentendu qui est a l'origine de l'echec du film.
Je comprends que certains ne soient pas receptifs, le realisateur ne fait pas d'efforts pour aplanir son propos. Un film qui se ressent, c'est tout a fait ca.
Franchement, proposer un tel film au milieu de produtions plus conventionnelles, c'etait fatalement casse gueule. Mais vraiment couillu.
Surtout que Blueberry en definitive est plutot bon, et reussit plus ou moins a faire partager l'experience chamanique de Kounen, tout au moins a en donner un apercu. Une experience unique en tout cas.
D'ailleurs, "D'autres mondes" le docu sur le chamanisme de Kounen est-il dispo quelque part ?
What the fuck did I do ?
- the masqué
- Messages : 1588
- Inscription : jeu. févr. 17, 2005 8:41 pm
- Localisation : là où il fait beau
Je l'avais vu à sa sortie ciné,et comme pour orco et niko13,ça a été une putain d'expérience,bien loin de ce qu'on pouvait en attendre,mais énormément original et totalement sincère dans sa démarche,ce qui fait oublier les quelques défauts...
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
Faut dire que son père Geoffrey Lewis, n'est pas vraiment un prix de beauté non plus...Kerozene a écrit :Suis content de voir que les gens aime, car c'est clair qu'il est bon ce film !
Pour moi, le seul moment pénible - contrairement à d'autres, c'est Juliette Lewis à poil. Je ne la supporte pas, elle est moche comme un pou !
Vu cet après-midi le collector à 14€, je crois que je vais acheter pour me faire une idée...
"Que sert-il à un homme de gagner le monde s'il perd son âme?"
Marc 8:36
Marc 8:36
Vu enfin et je suis vraiment surpris.
Blueberry est un western raté mais un film réussi. L'amateur de western reste sur sa faim car les figures imposées du genre sont vraiment insuffisantes : pas de duel, des personnages trop fins pour qu'on s'y attache vraiment et une histoire avec un arrière goût de déjà vu.
Par contre, la réussite visuelle du film est stupéfiante ! Les images sont très belles et la narration est tellement éliptique qu'elle en devient fascinante. Ainsi, la seule scène de dressage du cheval suffit à instaurer la relation qui existe entre les personnages de Cassel et Lewis ; relation qui sera mise entre parenthèse jusqu'à la fin. De la même manière la relation qu'entretient Mike/cassel avec les indiens est uniquement compréhensible par l'intermédiaire d'images (le truc avec l'aigle au dessus de la montagne par exemple).
Blueberry c'est donc essentiellement un cinéma visuel. Essai transformé pour moi, puisque j'en redemande. Par contre, on peut la trouver cette version de 220 minutes ?
EDIT : en fait il y a bien un duel entre Cassel et Madsen, mais pas vraiment dans la tradition du western
Blueberry est un western raté mais un film réussi. L'amateur de western reste sur sa faim car les figures imposées du genre sont vraiment insuffisantes : pas de duel, des personnages trop fins pour qu'on s'y attache vraiment et une histoire avec un arrière goût de déjà vu.
Par contre, la réussite visuelle du film est stupéfiante ! Les images sont très belles et la narration est tellement éliptique qu'elle en devient fascinante. Ainsi, la seule scène de dressage du cheval suffit à instaurer la relation qui existe entre les personnages de Cassel et Lewis ; relation qui sera mise entre parenthèse jusqu'à la fin. De la même manière la relation qu'entretient Mike/cassel avec les indiens est uniquement compréhensible par l'intermédiaire d'images (le truc avec l'aigle au dessus de la montagne par exemple).
Blueberry c'est donc essentiellement un cinéma visuel. Essai transformé pour moi, puisque j'en redemande. Par contre, on peut la trouver cette version de 220 minutes ?
EDIT : en fait il y a bien un duel entre Cassel et Madsen, mais pas vraiment dans la tradition du western
Morzhol a écrit :Il me semble qu'il sort bientôt en DVD mais je n'ai plus la date en tête.niko13 a écrit :D'ailleurs, "D'autres mondes" le docu sur le chamanisme de Kounen est-il dispo quelque part ?
"D'autres mondes" est déjà disponible en bonus avec le très beau livre "Visions : regards sur le chamanisme" écrit par jan Kounen (éditions Télémaque). Excellent complément au film Blueberry (et vice versa)
Pour ma part je trouve que Blueberry est loin d'être réussi, mais a le mérite d'être sincère et véritablement troublant dans sa dernière demie-heure.
En fait le problème numéro 1 dans ce film, c'est Cassel, qui à mon goût, joue au cowboy, au lieu d'ETRE un cowboy.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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- Inscription : mar. mai 04, 2004 5:50 pm
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Re: Blueberry - Jan Kounen (2004)
J'ai trouvé ce film réussi, agréablement surpris vu sa mauvaise réputation.
Mais je comprends qu'on accroche pas, puisque le western est effectivement un prétexte à parler du chamanisme. Cela renvoie bien à Castaneda, et je comprends pourquoi un artiste comme Alex Grey (qui fait partie du mouvement de "l'art visionnaire") l'apprécie autant.
Mais je comprends qu'on accroche pas, puisque le western est effectivement un prétexte à parler du chamanisme. Cela renvoie bien à Castaneda, et je comprends pourquoi un artiste comme Alex Grey (qui fait partie du mouvement de "l'art visionnaire") l'apprécie autant.
Re: Blueberry - Jan Kounen (2004)
Sortie en Blu-Ray français le 7 mars!