Alias "Warlock" d'Edward Dmytryk
La ville de Warlock vit dans la terreur suite aux méfaits incessants commis par une bande de cow boys. Ses citoyens font alors appel à Clay Blasdel, un mercenaire, qu'ils embauchent pour exterminer les malfaiteurs. Johnny, un voyou repenti, accepte d'être le shérif de la commune, mais il refuse que le Blasdel, un tueur professionnel, se substitue à la justice.
Voilà un western luxueux (Cinémascope, couleur), interprété par des comédiens de prestige (Anthony Quinn, Henry Fonda et Richard Widmark) et à la narration ambitieuse, mêlant thèmes et personnages avec une certaine virtuosité. L'ensemble est très beau, très respectable, même si j'ai trouvé que la fin (après l'extermination des bandits) tire trop à la ligne.
Vu sur la très mauvaise chaîne RTL 9, c'est à dire dans les pires conditions imaginables : pan et scan, VF pleines de parasites et d'échos, couleurs palichones, logo coloré dans l'image. Pas de coupure de pub, curieusement.
Warlock - Edward Dmytryk (1959)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Un chef d'oeuvre presqu'absolu, vu aussi dans ces conditions de merde. Je suis d'accord avec toi sur la fin, quoique pour moi ce ne soit pas tant le moment qui suit la défaite des bandits qui pose problème, mais bien plutôt la seule scène finale. La décision du personnage de Fonda me semble avoir été collée là comme si les scénaristes n'avaient pas pu faire autrement, alors que la fin du Grand Silence l'aurait terminé par un sans-faute. Le film est d'ailleurs a certains égards proche des thématiques chères au coeur du père Corbucci, comme le justicier meurtri. Comme une pomme, je croyais jusqu'ici que ce type de personnage avait été introduit par les Italiens dans les plaines de l'Ouest, et bien non, encore une légende qui s'effondre pour moi...
Sinon, une belle fable, comme le sont tout les westerns, sur l'ambiguité des rapports entre la justice et la violence. Une bonne partie de ce que l'on pourrait dire dans le genre sur le sujet semble avoir été dit dans Warlock, et avec vraiment la grande classe. Comme on l'a vu en pan et scan, je m'avancerais pas à parler de la beauté des cadrages, des décors grandioses immortalisés en cinémascope... mais le coeur y était.
+ Des personnages très bien écrits, avec refus total du manichéisme propre au western, à la fois l'un de ses attraits et son plus grand défaut. Le personnage d'Anthony Quinn est d'ailleurs tout à fait bouleversant.
Qu'il n'existe pas encore de DVD pour ce film est une honte... histoire qu'on puisse le revoir dans des conditions décentes... moi il me semblait bien qu'on avait eu droit à la pub, en plus....
Sinon, une belle fable, comme le sont tout les westerns, sur l'ambiguité des rapports entre la justice et la violence. Une bonne partie de ce que l'on pourrait dire dans le genre sur le sujet semble avoir été dit dans Warlock, et avec vraiment la grande classe. Comme on l'a vu en pan et scan, je m'avancerais pas à parler de la beauté des cadrages, des décors grandioses immortalisés en cinémascope... mais le coeur y était.
+ Des personnages très bien écrits, avec refus total du manichéisme propre au western, à la fois l'un de ses attraits et son plus grand défaut. Le personnage d'Anthony Quinn est d'ailleurs tout à fait bouleversant.
Qu'il n'existe pas encore de DVD pour ce film est une honte... histoire qu'on puisse le revoir dans des conditions décentes... moi il me semblait bien qu'on avait eu droit à la pub, en plus....
I told you you'd better hope I didn't make it back.
Re: Warlock - Edward Dmytryk (1959)
je trouve que tu abuses de dire çaManolito a écrit : Vu sur la très mauvaise chaîne RTL 9, .
rtl9 passe les films dans des conditions peut être déplorables mais au moins elle passe des films que nous n'aurions certainement pas la chance de voir sur d'autres chaines
c'est un peu facile de cracher dans la soupe quand elle est servie
FOR HIM
vu sur le zone 1, strict minimum, c'est à dire le film est basta, image honnéte , son mono plutôt clair. Classifié par l'éminence cinéphilique "50 ans de cinéma américain" comme un western psychanalytique. L'homme aux colts d'or ( titre fr ) est un western qui ne s'embarasse pas des codes usuels du genre. Donc ici, pas de chevauché épique , pas de gun fight tonitruant . Plus une étude de caractéres, superbement réussite soit dit en passant, dans une bourgade paumée de l'ouest ; basée sur les rapports complexes qu'entretiennent entre eux les personnages ( notamment Fonda et Quinn ) . Un brin longuet quand même, et surtout une fin qui parait expéditive et mal rythmée. Un "classique" qui pour moi ,sent un peu l'amidon quand même.