Ben en gros tu peux tout faire tant que les ayant-droits ne se manifestent pas. Ca c'est si tu es un escroc. Mais tu peux le faire. Personne d'autre que les ayant-droits ne peuvent te trainer en justice puisque personne d'autre qu'eux et toi ne sont au courant des termes d'un éventuel contrat.Red Helling a écrit :Moi, y'a un truc que je comprends pas (un de plus, un de moins )... Je me souviens que lorsque que Canal+ a diffusé La Louve Solitaire, il y avait une intro de Jean-Pierre Dionnet qui disait que ce film faisait partie de ceux dont on avait perdu la trace des ayant-droits. Il disait que beaucoup de films sont privés de distribution et diffusion à cause de ce problème. Et donc on pouvait maintenant à nouveau exploiter ce film puisque le problème était réglé pour celui-ci.
Alors va falloir m'expliquer... Même si Toei, Dynamic ou Go Nagai ne sont pas en mesure de prouver qu'ils ont les droits, comment peut-on exploiter quelque chose dont on ignore qui sont les ayant-droits en tenant compte de ce que disait Jean-Pierre Dionnet.
Que DI ait peut-être été abusé, je veux bien. Que Toei, Dynamic ou Go Nagai perdent, admettons ! Mais quoiqu'il arrive au delà du litige, je ne m'explique pas comment DI pourrait ressortir ces coffrets. C'était déjà improbable qu'ils les aient sortie une 1ère fois (en toute bonne foi ou pas !). Alors dans le pays du récent DADVSI et où le temps pour qu'une oeuvre tombe dans le domaine public et l'un des plus longs (si n'est le plus long), je reconnais que je ne comprends pas tout dans cette histoire. À moins que DI ait vraiment les droits (je n'exclus rien), je ne comprends pas...
Si tu n'es pas un escroc tu cherches a savoir qui sont les ayant-droits, s'ils existent encore, et si tu ne les trouvent pas, ben tu ne diffuse pas le film ni en DVD ni à la télé. Ca c'est ce qui arrive sur énormément de films, Dionnet à raison.
Troisième possibilité, tu as en toute bonne foi acheté les droits à un agent prétendant être mandaté par les ayant-droits. Si tu le crois sans vérifier, tu peux t'exposer à des risques. Pas mal de pseudo "agents" vendent des droits qu'ils n'ont pas. Un bon distributeur ou diffuseur se doit de vérifier toutes les infos à la source, ce que beaucoup ne font pas.
Quant au domaine public, en ce qui concerne les oeuvres de cinéma ou de télé, il n'existe pas en France.