Masters of Horror - Saison 2 - 2006
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Bon pour l'instant je me suis matter le Carpenter, le Hooper ainsi que le Landis, résultat des courses :
Bein c'est pas si catastrophique que ça, même si c'est loin d'être superbien
En gros le Carpenter Piègée à l'interieur est moins bon que l'épisode de la première Saison, mais le sujet il faut le préciser est aussi moins interessant, SPOILER une jeune fille engrosé par un Démon (on lui donnera le nom qu'on veut satan, lucifer) et qui tente de sans débarassé dans une clinique ou son paternelle milite de façon violente SPOILER, on retrouve un Carpenter fidèle au format télévisuelle à savoir sans Scope et pourtant surnage dans ce produit issue du petit écran, quelques belle choses, d'abord un Ron Perlman toujours aussi impressionnant lorsqu'il joue un fanatique, un bébé échapper du film THE THING, un démon qui surgit lui du font de l'enfer de manière plutôt directe un peu la manière des fantômes de THE FOG, le public americain du fantastique plébisitant le mauvais goût ces dernières années, et bien Carpenter leurs en donne pour leurs argents quelques coup de fusil bien sanglant par contre coté scénario sa tombe dans l'oublie 2/10 du Rosemary's Baby façon télévisuelle pour neuh neuh. à oublier vite ! Merci John retourne nous vite dans un format plus large
Le Tobe Hooper Les Forces Obscures : bein c'est simple j'ai eu l'impression de me voir une sort de spin off de Morturay plutôt pas mal dans la forme, avec une fin bien abrute, à la Japonaise un peu (Sword of Doom). Bien meilleurs que son pitoyable Dance Macabre de la première saison. Tobe is Back 6/10
John Landis lui sur l'épisode Une famille Recomposée, nous la joue Contes la Crypte du coup son épisode est plutôt réussit, même si je lui préfère son Deer Woman après c'est une question de goûts, le problème est que comme la première saison on voit arriver la fin bien longtemps a l'avance, du faite de la longeur des épisodes le rythme ni est pas ! un comble 5/10
Et oui d'après ma notation j'ai préferer le Hooper au Landis
Bein c'est pas si catastrophique que ça, même si c'est loin d'être superbien
En gros le Carpenter Piègée à l'interieur est moins bon que l'épisode de la première Saison, mais le sujet il faut le préciser est aussi moins interessant, SPOILER une jeune fille engrosé par un Démon (on lui donnera le nom qu'on veut satan, lucifer) et qui tente de sans débarassé dans une clinique ou son paternelle milite de façon violente SPOILER, on retrouve un Carpenter fidèle au format télévisuelle à savoir sans Scope et pourtant surnage dans ce produit issue du petit écran, quelques belle choses, d'abord un Ron Perlman toujours aussi impressionnant lorsqu'il joue un fanatique, un bébé échapper du film THE THING, un démon qui surgit lui du font de l'enfer de manière plutôt directe un peu la manière des fantômes de THE FOG, le public americain du fantastique plébisitant le mauvais goût ces dernières années, et bien Carpenter leurs en donne pour leurs argents quelques coup de fusil bien sanglant par contre coté scénario sa tombe dans l'oublie 2/10 du Rosemary's Baby façon télévisuelle pour neuh neuh. à oublier vite ! Merci John retourne nous vite dans un format plus large
Le Tobe Hooper Les Forces Obscures : bein c'est simple j'ai eu l'impression de me voir une sort de spin off de Morturay plutôt pas mal dans la forme, avec une fin bien abrute, à la Japonaise un peu (Sword of Doom). Bien meilleurs que son pitoyable Dance Macabre de la première saison. Tobe is Back 6/10
John Landis lui sur l'épisode Une famille Recomposée, nous la joue Contes la Crypte du coup son épisode est plutôt réussit, même si je lui préfère son Deer Woman après c'est une question de goûts, le problème est que comme la première saison on voit arriver la fin bien longtemps a l'avance, du faite de la longeur des épisodes le rythme ni est pas ! un comble 5/10
Et oui d'après ma notation j'ai préferer le Hooper au Landis
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Vu le Dario Argento -J'aurais t'a Peau- et que dire si se n'est qu'il est énorme un Dario certe dans cette vague ultra violent et gore, mais alors y se lache bien plus que Takashi Mike sur la precédente Saison en Gros c'est Sex, Violence et Argento.
Facile le meilleurs pour l'instant de ce que j'ai put voir. 8/10
V comme Vampire : voir l'article dans MM de l'été y sont bien résumer : c'est beau, bien mis en scène niveau ambiance Michael Ironside assure en goule affamée, et la fin est bien mener pour une énième histoire de Vampire. 7/10
Facile le meilleurs pour l'instant de ce que j'ai put voir. 8/10
V comme Vampire : voir l'article dans MM de l'été y sont bien résumer : c'est beau, bien mis en scène niveau ambiance Michael Ironside assure en goule affamée, et la fin est bien mener pour une énième histoire de Vampire. 7/10
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Voilà,l'épisode semble avoir une fâcheuse réputation ,mais je l'ai trouvé plutôt sympa,esthétiquement assez chiadé et l'ambiance ne m'a pas déplu...comte vonkrolock a écrit :V comme Vampire : voir l'article dans MM de l'été y sont bien résumer : c'est beau, bien mis en scène niveau ambiance Michael Ironside assure en goule affamée, et la fin est bien mener pour une énième histoire de Vampire. 7/10
Le Landis est réussi,bien écrit,joué et mis en scène.
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Y a bon :
-PELTS de Dario Argento (moins fort que JENIFER mais plus stylisé et assez fun)
-FAMILY de John Landis (bien écrit,bien joué,bien fichu)
-THE SCREWFLY SOLUTION de Joe Dante (un peu cheap mais assez percutant)
-THE WASHINGTONIANS de Peter Medak (délicieusement absurde)
-RIGHT TO DIE de Rob Schmidt (cracra,efficace)
-THE BLACK CAT de Stuart Gordon (Un peu languissant mais c'est du travail bien fait)
Passable :
-VALERIE ON THE STAIRS de Mick Garris (Garris reste Garris mais il y a quelques bonnes idées et ça se regarde)
-THE V WORD d'Ernest Dickerson (pas aussi mauvais qu'on le dit...c'est classique,mais son atmosphère gothique n'est pas déplaisante)
-SOUNDS LIKE de Brad Anderson (c'est soigné,mais le pitch plutôt original ne tient pas vraiment sur la durée,dommage)
Les cancres :
-DREAM CRUISE de Norio Tsuruta (suffisamment nawak et amateur pour être fun cela dit )
-PRO-LIFE de John Carpenter (bâclé,encore plus décevant que le surestimé CIGARETTE BURNS )
-WE ALL SCREAM FOR ICE CREAM de Tom Holland (un remake foireux de "ça")
-THE DAMNED THING de Tobe Hooper (ne tirez pas sur l'ambulance svp)
Dans l'ensemble une saison 2 plutôt honnête,on appréciera la diversité des thèmes traités et la bonne santé réjouissante des vétérans (Argento,Dante,Landis,Gordon),les retours sympathiques des rares Medak et Schmidt,et on regrettera quand même la très petite forme actuelle des maîtres Carpenter et Hooper,plus quelques épisodes anecdotiques...
-PELTS de Dario Argento (moins fort que JENIFER mais plus stylisé et assez fun)
-FAMILY de John Landis (bien écrit,bien joué,bien fichu)
-THE SCREWFLY SOLUTION de Joe Dante (un peu cheap mais assez percutant)
-THE WASHINGTONIANS de Peter Medak (délicieusement absurde)
-RIGHT TO DIE de Rob Schmidt (cracra,efficace)
-THE BLACK CAT de Stuart Gordon (Un peu languissant mais c'est du travail bien fait)
Passable :
-VALERIE ON THE STAIRS de Mick Garris (Garris reste Garris mais il y a quelques bonnes idées et ça se regarde)
-THE V WORD d'Ernest Dickerson (pas aussi mauvais qu'on le dit...c'est classique,mais son atmosphère gothique n'est pas déplaisante)
-SOUNDS LIKE de Brad Anderson (c'est soigné,mais le pitch plutôt original ne tient pas vraiment sur la durée,dommage)
Les cancres :
-DREAM CRUISE de Norio Tsuruta (suffisamment nawak et amateur pour être fun cela dit )
-PRO-LIFE de John Carpenter (bâclé,encore plus décevant que le surestimé CIGARETTE BURNS )
-WE ALL SCREAM FOR ICE CREAM de Tom Holland (un remake foireux de "ça")
-THE DAMNED THING de Tobe Hooper (ne tirez pas sur l'ambulance svp)
Dans l'ensemble une saison 2 plutôt honnête,on appréciera la diversité des thèmes traités et la bonne santé réjouissante des vétérans (Argento,Dante,Landis,Gordon),les retours sympathiques des rares Medak et Schmidt,et on regrettera quand même la très petite forme actuelle des maîtres Carpenter et Hooper,plus quelques épisodes anecdotiques...
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Vu récement l'opus de Brad Anderson et celui de Mick Garris et verdicte :
Un Son qui Déchire - SOUNDS LIKE - de Brad Anderson et que dire si se n'est comme celui de Dario Argento un des meilleurs de la serie à savoir un épisode qui se rapproche énormement de se qu'Anderson avait fait sur ces deux précedents métrage Session 9 et The Machinist un film sur la culpabilité qui ronge un de ces personnages de l'interieur, un excellent Chris Bauer une vraie réussit à voir d'urgence 8.5/10
La Muse - VALERIE ON THE STAIRS - de Mick Garris oublier son piteuse épisode de la premier Saison Chocolat bon je vais sûrment passer pour un gros neuh sa sera pas la premier fois j'avoue que j'ai bien sursauté sur celui-là jvais pas spoiler mais l'arrivé de ce jeune écrivain dans cette hotel dédier a des auteurs ratés (non plublier je veux dire ) met tout de suite bien dans l'ambiance, j'avoue que depuis la Nuit Déchirée Garris n'avait plus assurer comme ça (et oui y en a qui l'apprécie ) un épisode au dessus de la moyenne 7.5/10 et en plus s'est bien sanglant aussi !!!!
Deux épisodes qui remonte la cote des Masters of Horror de cette deuxième saison.
Un Son qui Déchire - SOUNDS LIKE - de Brad Anderson et que dire si se n'est comme celui de Dario Argento un des meilleurs de la serie à savoir un épisode qui se rapproche énormement de se qu'Anderson avait fait sur ces deux précedents métrage Session 9 et The Machinist un film sur la culpabilité qui ronge un de ces personnages de l'interieur, un excellent Chris Bauer une vraie réussit à voir d'urgence 8.5/10
La Muse - VALERIE ON THE STAIRS - de Mick Garris oublier son piteuse épisode de la premier Saison Chocolat bon je vais sûrment passer pour un gros neuh sa sera pas la premier fois j'avoue que j'ai bien sursauté sur celui-là jvais pas spoiler mais l'arrivé de ce jeune écrivain dans cette hotel dédier a des auteurs ratés (non plublier je veux dire ) met tout de suite bien dans l'ambiance, j'avoue que depuis la Nuit Déchirée Garris n'avait plus assurer comme ça (et oui y en a qui l'apprécie ) un épisode au dessus de la moyenne 7.5/10 et en plus s'est bien sanglant aussi !!!!
Deux épisodes qui remonte la cote des Masters of Horror de cette deuxième saison.
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Valerie On Stairs : amusant (le poster du film avec la Bete est signé Alan Smithee, on sent le soin du détail!) mais en mê. Trop de directiosn suivies, trop de persoannges impliqués.... le scéanrio ne sait pas choisir ou ne développe pas assez et donc, Garris ecxpédie le tout. me temps assez démonstratif et peut etre trop court pour un tel sujet. C'est aussi l'épisode le plus long dans la série, ceci explique cela? La mise en scène m'a parue médiocre. Oui, on sursaute à deux ou trois reprises. Le look de la bete m'a semblé un peu ridicule. Un poil trop evident. le final est très moche et rappelle (a pillé?) très curieusement celui
SPOILERS
de Lectures Diaboliques
END SPOILERS
The Screwfly Solution : Joe Dante s'est un poil laché avec son épisode. Au final, je ne savais pas vraiment si j'avais aimé ou pas. Tant l'épisode n'est pas horrifique de manière directe. En même temps, le sujet est tellement intelligent et violent que j'y suis revenu une deuxième fois et ai beaucoup plus apprécié. tant il y a plus à voir et à montrer qu'on ne l'imagine. Le choix de la réalisation est curieux ; beaucoup de caméra à l'épaule, au début, c'est déstabilisant mais comme Dante essaie de nous plonger dans une sorte d'urgence, ça prend son sens.
Toutefois, le scénario peche par certaines facilités (la mère qui part en pleine nature et, forcément, laisse sa porte ouverte avec les clefs dans le neimann, entre autres), ce qui nuit à sa crédibilité globale. C'est ertainement dans la nouvelle originale à la base mais aussi, au final
SPOILERS
Le look des aliens, sorte de sylvidres luminescentes, est entre rire et étonnement d'un tel choix
END SPOILERS
Maintenant, le ton est sardonique et d'une noirceur finale assez terrible. Peut etre l'épisode le plus désespéré de puis le début de ce que j'ai vu. Et bien évidemment une diatribe assez violente sur ce qui se passe dans plusieurs pays qui commencent à etre débordés par une montée du religieux et du conservatisme de tous poils (voir la carte montrée à plusieurs reprises...). La mysoginie comme état de vie, dont certains spectateurs n'ont pas compris le sens, couplée à une religiosité galopante donne la fin du monde. Par contre, j'ai l'impression que le persoannge d'Elliott Gould est gay, mais le dialogue anglais qui donne cette impression est couvert par des bruitages, je ne sais pas si j'ai bien compris qu'il a perdu son ami ou pas : quelqu'un a-t-il une précision à ce sujet?
Une impression mitigée au final, mais le type d'épisode qui laisse beaucoup plus d'empreinte, malgré ses défauts, qu'un épisode comme Valerie on the stairs, par exemple, qui reste au simple stade de l'anecdotique et sans personnalité.
PS : Jason Priestley a pris 25 kilos !
SPOILERS
de Lectures Diaboliques
END SPOILERS
The Screwfly Solution : Joe Dante s'est un poil laché avec son épisode. Au final, je ne savais pas vraiment si j'avais aimé ou pas. Tant l'épisode n'est pas horrifique de manière directe. En même temps, le sujet est tellement intelligent et violent que j'y suis revenu une deuxième fois et ai beaucoup plus apprécié. tant il y a plus à voir et à montrer qu'on ne l'imagine. Le choix de la réalisation est curieux ; beaucoup de caméra à l'épaule, au début, c'est déstabilisant mais comme Dante essaie de nous plonger dans une sorte d'urgence, ça prend son sens.
Toutefois, le scénario peche par certaines facilités (la mère qui part en pleine nature et, forcément, laisse sa porte ouverte avec les clefs dans le neimann, entre autres), ce qui nuit à sa crédibilité globale. C'est ertainement dans la nouvelle originale à la base mais aussi, au final
SPOILERS
Le look des aliens, sorte de sylvidres luminescentes, est entre rire et étonnement d'un tel choix
END SPOILERS
Maintenant, le ton est sardonique et d'une noirceur finale assez terrible. Peut etre l'épisode le plus désespéré de puis le début de ce que j'ai vu. Et bien évidemment une diatribe assez violente sur ce qui se passe dans plusieurs pays qui commencent à etre débordés par une montée du religieux et du conservatisme de tous poils (voir la carte montrée à plusieurs reprises...). La mysoginie comme état de vie, dont certains spectateurs n'ont pas compris le sens, couplée à une religiosité galopante donne la fin du monde. Par contre, j'ai l'impression que le persoannge d'Elliott Gould est gay, mais le dialogue anglais qui donne cette impression est couvert par des bruitages, je ne sais pas si j'ai bien compris qu'il a perdu son ami ou pas : quelqu'un a-t-il une précision à ce sujet?
Une impression mitigée au final, mais le type d'épisode qui laisse beaucoup plus d'empreinte, malgré ses défauts, qu'un épisode comme Valerie on the stairs, par exemple, qui reste au simple stade de l'anecdotique et sans personnalité.
PS : Jason Priestley a pris 25 kilos !
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Pro-life
Après tout ce que j'avais lu ici sur cet épisode, je m'attendais à une vraie purge. Aussi, même s'il est clair que ce n'est pas du grand Carpenter, que du côté de la forme on sent l'inspiration en berne, ce huit-clôt structuré un peu comme Assaut et Prince des ténêbres demeure tout de même efficacement mené. Plusieurs épisodes de cette seconde saison (le Dickerson, le Garris, celui d'Holland) ne peuvent même pas revendiquer ça.
Ce qui me dérange là dedans, c'est plutôt l'orientation assez floue du discours de Carpenter sur l'avortement - avec notamment ce final assez que j'ai interprété comme nourrissant un message anti-avortement. Heureusement que celui-ci est noyé dans le grotesque de la situation et que l'attitude ambiguë des auteurs sur le sujet est plus que nuancée par le peu d'implication que l'on ressent dans le traitement de cette intrigue gratuitement gore et assez mal fagotée.
Après tout ce que j'avais lu ici sur cet épisode, je m'attendais à une vraie purge. Aussi, même s'il est clair que ce n'est pas du grand Carpenter, que du côté de la forme on sent l'inspiration en berne, ce huit-clôt structuré un peu comme Assaut et Prince des ténêbres demeure tout de même efficacement mené. Plusieurs épisodes de cette seconde saison (le Dickerson, le Garris, celui d'Holland) ne peuvent même pas revendiquer ça.
Ce qui me dérange là dedans, c'est plutôt l'orientation assez floue du discours de Carpenter sur l'avortement - avec notamment ce final assez que j'ai interprété comme nourrissant un message anti-avortement. Heureusement que celui-ci est noyé dans le grotesque de la situation et que l'attitude ambiguë des auteurs sur le sujet est plus que nuancée par le peu d'implication que l'on ressent dans le traitement de cette intrigue gratuitement gore et assez mal fagotée.
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moi aussi j'avais un peu peur suite à ce que j'avais entendu. Pro-Life est en effet pas mal structuré. Manuma a raison, on pense de suite à Assaut et Prince des tenèbres. La créature, c'est the Thing. Ok. Maintenant, quid du maitre? pas grand chose... quelques plans rappellent le Carpenter bon cru (dont certains Prince of Darkness : justement, le plan du visage de biais du médecin allongé sur le bureau). La mise en scène trèds précise dans la composition des plans (avec deux voire trois niveaux de lecture).
Maintenant, le scénario laisse un peu à désirer. des personnages dont on se fout royalement (la famille en train d'attendre, par exemple, qui ne sert qu'à remplir l'heure du métrage). Et le monstre final... je sais pas. Le maquillage est superbe. mais aucun effet, aucune peur, rien. Une creature de plus au bestiaire fantastique. Et pour servir quoi? chais pas... c'est bien le problème, on n'est pas plus avancé à la fin.
Sur la teneur du message, le Z2 britannique offre le making of où Carpenter semble se foutre complètement du "message" pro ou anti avortement. il indique pour sa part que c'est "juste un film de monstre". On est guère plus avancé , mais Carpenter a rarement été prolixe sur le sens de ses films. Le sentiment que j'ai est qu'il a voulu humaniser un homme pieux qui croit au mauvais Dieu et qui commet des choses ignobles au service d'un Dieu dont il pervertit le "message". C'est un peu le docteur supplicié qui retient mon attention, celui qui possède le discours le plus posé, le plus crédible. Et sa scène de torture est probablement la plus abominable (parce qu'on n'y voit rien, justement)
Ca me rappelle un autre film sur le même sujet (une comédie cette fois ci, pas un film d'horreur) Citizen Ruth. Où chacun oubliait la volonté propre de la femme enceinte.
Au final, ça reste décevant et assez risible avec l'apparition de "papa" au final.
PS : l'omniprésence de la musique tzoingtzoing-ting-ting de Cody Carpenter m'a géné pendant toute la vision de ce telefilm. Quelquefois sans aucun rapport avec ce qu'il se passait à l'écran.
PS2 : les SFX en CGI sont parfois hideux (l'explosion de la tete du gardien, notamment). rendez-moi du latex!
Maintenant, le scénario laisse un peu à désirer. des personnages dont on se fout royalement (la famille en train d'attendre, par exemple, qui ne sert qu'à remplir l'heure du métrage). Et le monstre final... je sais pas. Le maquillage est superbe. mais aucun effet, aucune peur, rien. Une creature de plus au bestiaire fantastique. Et pour servir quoi? chais pas... c'est bien le problème, on n'est pas plus avancé à la fin.
Sur la teneur du message, le Z2 britannique offre le making of où Carpenter semble se foutre complètement du "message" pro ou anti avortement. il indique pour sa part que c'est "juste un film de monstre". On est guère plus avancé , mais Carpenter a rarement été prolixe sur le sens de ses films. Le sentiment que j'ai est qu'il a voulu humaniser un homme pieux qui croit au mauvais Dieu et qui commet des choses ignobles au service d'un Dieu dont il pervertit le "message". C'est un peu le docteur supplicié qui retient mon attention, celui qui possède le discours le plus posé, le plus crédible. Et sa scène de torture est probablement la plus abominable (parce qu'on n'y voit rien, justement)
Ca me rappelle un autre film sur le même sujet (une comédie cette fois ci, pas un film d'horreur) Citizen Ruth. Où chacun oubliait la volonté propre de la femme enceinte.
Au final, ça reste décevant et assez risible avec l'apparition de "papa" au final.
PS : l'omniprésence de la musique tzoingtzoing-ting-ting de Cody Carpenter m'a géné pendant toute la vision de ce telefilm. Quelquefois sans aucun rapport avec ce qu'il se passait à l'écran.
PS2 : les SFX en CGI sont parfois hideux (l'explosion de la tete du gardien, notamment). rendez-moi du latex!
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>Pelts - de Dario Argento. pas vraiment cousu de fil blanc
Dechainement de gore et de sexe, j'ai l'impression que c'est l'épisode le plus jusqu'au-boutiste de la série. Vision assez extreme de personnages mus par la volonté de posséder (un corps, des peaux, de l'argent, etc.). Un scénario mieux construit que Jenifer, avec de jolies correspondances narratives entre le début et la fin (les membres sectionnés afin de survivre, chez les animaux, comme chez les humains). Quelques thèmes propres au maitre (on y retrouve un duo de lesbiennes, la scène du membre sectionné ressemble à celle de Non Ho Sonno lorsque la prostituée se fait couper le doigt dans la scène du train, etc.). pas d'embarras de morale ou de fioritures, le récit fonce droit dans le sujet. La caméra n'épargne aucun détail, du strip tease féminin comme celui, au sens propre du terme, de Meat Loaf.
Meat Loaf est absolument répugnant : il est parfait dans ce rôle de fourreur obsédé par une strip-teaseuse.
L'histoire de ce terrain sacré restera volontairement inexpliqué, ce qui n'est pas plus mal. L'intéret est ailleurs. Comme celui de montrer une galerie de portraits bien tirés, tous plus aveuglés par leurs désirs les uns que les autres. Très extrême, très bis, très bon!
Dechainement de gore et de sexe, j'ai l'impression que c'est l'épisode le plus jusqu'au-boutiste de la série. Vision assez extreme de personnages mus par la volonté de posséder (un corps, des peaux, de l'argent, etc.). Un scénario mieux construit que Jenifer, avec de jolies correspondances narratives entre le début et la fin (les membres sectionnés afin de survivre, chez les animaux, comme chez les humains). Quelques thèmes propres au maitre (on y retrouve un duo de lesbiennes, la scène du membre sectionné ressemble à celle de Non Ho Sonno lorsque la prostituée se fait couper le doigt dans la scène du train, etc.). pas d'embarras de morale ou de fioritures, le récit fonce droit dans le sujet. La caméra n'épargne aucun détail, du strip tease féminin comme celui, au sens propre du terme, de Meat Loaf.
Meat Loaf est absolument répugnant : il est parfait dans ce rôle de fourreur obsédé par une strip-teaseuse.
L'histoire de ce terrain sacré restera volontairement inexpliqué, ce qui n'est pas plus mal. L'intéret est ailleurs. Comme celui de montrer une galerie de portraits bien tirés, tous plus aveuglés par leurs désirs les uns que les autres. Très extrême, très bis, très bon!
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Re: Masters of Horror - Saison 2 - 200?
The Black cat
Ce Chat noir avait déjà inspiré 2 maîtres de l’épouvante pour des résultats très moyens (surtout l’Argento). Je trouve que Gordon s’en sort mieux, mais ça n’a rien de renversant non plus. C’est très soigné, Gordon réussit assez bien à nous mettre mal à l'aise par moment, et la prestation de Jeffrey Combs, qui a pris un petit coup de vieux, ne déçoit pas. Mais l’intrigue manque d’enjeux, et dans l’ensemble ça n’est jamais très passionnant. Edmond, autre parcours d’un individu sombrant progressivement dans la folie, était nettement plus pertinent.
Ce Chat noir avait déjà inspiré 2 maîtres de l’épouvante pour des résultats très moyens (surtout l’Argento). Je trouve que Gordon s’en sort mieux, mais ça n’a rien de renversant non plus. C’est très soigné, Gordon réussit assez bien à nous mettre mal à l'aise par moment, et la prestation de Jeffrey Combs, qui a pris un petit coup de vieux, ne déçoit pas. Mais l’intrigue manque d’enjeux, et dans l’ensemble ça n’est jamais très passionnant. Edmond, autre parcours d’un individu sombrant progressivement dans la folie, était nettement plus pertinent.