bien plus que Kevin Bacon (essouflé et pour cause, il a un peacemaker suite à son combat de 9ans plutôt), c'est le méchant qui mène la danse, surdoué manipulateur sexualisé qui est attentif à ses futurs pélerins, use les mots et gens avec bcp de délicatesse et étreinte psychique (sur un simple texto, une fille se suicide en public pour lui). (un excellent James Purefoy, alors que je l'ai détesté en cabotineur dans "Code momentum"). le tout avec surtout les expressions faciales amène des questions et doutes sur les libertés et les prisons psychologiques de chacun, que cherchent t'ils ? égaler un dieu ? se surpasser ? tout simplement s'assumer en tant que prédateurs vivants ? (qq part ça fait penser à l'épisode de la meute de "Millenium" et bien sûr .."Thulsa Doom"). à mon sens, c'est plus intéressant (par la multitude de rôles troubles) que tout le cortège sur un simple Hannibal lector et qq fidèles égarés
mais tout n'est pas bon. le mélo familial du tueur est de trop et surcharge inutilement (à priori) les intrigues. certains agents dormants sont trop prévisibles...eh oui un des fils rouges c'est la multitude de faux semblants parmi les voisins, intervenants, forces en présence (à la Battlestar galactica & co)
tons sépia, lieux épars dans les usa, ça bouge, s'installe un instant et repart ailleurs. y'a certes des épisodes longuets pour pas grand chose, mais déjà en 6 épisodes il y a pas mal de rebondissements humains et de moments critiques. la surprenante infiltration du tueur parmi tout le monde et l'internet amène bien des doutes. on se demande qui va retourner sa veste au prochain instant critique..je parie mais c'est un peu trop finement filoguidé je crains
Spoiler : :
... qui aurait parié que l'empreinte de 
, et ça apporte un certain sens, ou plutôt un sens certain avec de la réinterprétation
). Mais comparer à la série Hannibal cette première saison est bien trop standard, la psychologie au limite d'un soap... Sa n'a pas bien vieilli s'est sûr ; j'ai beau adoré le jeu de Kevin Bacon il est l'un de ces rares survivant des années 80 à avoir réussit à perdurer au cinéma. Pareil pour James Purefoy il était déjà un excellent en Marc Antoine dans la série Rome. S'est très limité tous ça, avec comme vrai seul élément d’intérêt majeur le duel entre ces deux personnages personnages.
