Big Little Lies - Jean-Marc Vallée (2017-2019)

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Superwonderscope
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Big Little Lies - Jean-Marc Vallée (2017-2019)

Message par Superwonderscope » lun. juil. 15, 2019 6:13 pm

Dans la communauté huppée de Monterey, Madelyn (Reese Witherspoon) est une riche femme névrotique et quelque peu en manque de combats. Avec ses relations via chacun de leurs enfants, elle entre en compétition avec d'autres femmes du même calibre. Nicole Kidman, en épouse ancienne avocate qui vit une relation violente avec son mari (Alexander Skarsgård), une membre du comité de PayPal (Laura Dern), control freak absolue, la nouvelle femme de son ex (Zoe Kravitz), hippie new age elle aussi bourrée de tunes. rt lorsque débarque Laura (Shailene Woodley), pauvre petite comptable perdue, Madelyn en fait son amie. Avec des maris tout autant au bord de péter un cable... Ce qui aboutit à un meurtre qui va bouleverser le petit monde bien tranquille d'une communauté bourrée de mensonges.

bande annonce:
https://www.youtube.com/watch?v=8XgMvMpvCFI

Une production HBO, écrit par david E. Kelley, produite par Witherspoon/Kidman et Vallée. Carrément, une série au-dessus du lot. 7 épisodes (j'en suis au troisième) brillamment mise en scène, mélangeant clairement passé, présent et futur - ce qui perd complètement spectateur. Le meurtre arrive dès le 1e épisode, raconté par une conférence de presse des flics... sauf qu'on ne sait toujours pas au bout du 3 épisodes qui a été tué! Entrecoupé de témoignages des intervenants autour de l'école qui se lachent sur les nantis du coin.
Kelley soigne magnifiquement ses dialogues et situations. Réparties, échanges vifs, silences... c'est quand même ce quo'n fait de mieux. et enfin, une série originale qui n'est pas référentielle aux années 80 et autres machins pop culture. C'est assez violent dans la mise en place des situations. Les scènes de tensions de violence et de sexe entre Kidman/Skarsgård sont incroyablement palpables, brutes. C'est même assez érotique, je ne me souviens pas avoir vue Kidman autant à poil §£ . Constat d'échecs à répétition dans des familles en dehors de la réalité - sauf dans leur bulle californienne richissime.

Vallée filme ses personnages à travers des miroirs, rétroviseurs, reflets... dualités en rafale, regards perdus, beaucoup d'ironie et d'amertume. et un suspense en McGuffin, comme souvent chez Kelley (genre Lake Placid qui est au fond un faux film de monstre). Une mise en scène splendide, bourrée de détails, photographie sublime, toute en nuances. Très éthérée et sachant construire l'attente, la montée en violence et les échanges au bord d'exploser. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été impressionné par une série.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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