Zerozerozero (2020)

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fiend41
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Zerozerozero (2020)

Message par fiend41 » mer. mars 10, 2021 9:24 pm

Don minu s'est caché trop longtemps, pour rétablir la confiance avec toutes les familles qui se sont senties trahies y compris de son clan..., il va lâcher 5 tonnes de cocaine extra pure pour relancer les affaires. l'origine de la chose prend donc avec des cartels mexicains : les vendeurs, conduite par les américains ; les intermédiaires , et ces calabrais ; acheteurs.

Issue du réalisateur de Gomorra, une série à la photographie bien léchée (pourtant 3 réalisateurs différents se sont reliés), mais le ton à la Michael mann est là..
attaqué en 2 temps.. car vraiment y'a un truc qui ne passe pas dans le premier épisode et m'a saoulé niveau logique :evil: :evil:
depuis quand un intermédiaire dépense le fric pour acheter la drogue, car l'acheteur n'a pas les fonds , et va faire le parcours de livraison.. pour espérer se faire payer à l'arrivée par l'acheteur initial ? (surtout quand vous verrez très vite le pourquoi de l'absence des fonds !)... ça parait complètement débile !

bon j'ai voulu finir :roll: franchement des situations sont cool (dont un aspect qui rappelle le film d'Oliver stone, "Sauvages"), les américains qui ne paraissent rien dans cet enjeu, assurent plutôt bien et leurs fixeurs.., malgré l'énorme connerie de l'histoire du fric qui n'a jamais été payé dès le début... et à la fin c'est hallucinant... on a eu 8h de balades et blabla, et il manque des dialogues clé sur la résolution de ce foutu paiement !!! pire en fait
Spoiler : :
ça aura été payé une seconde fois par le vieux en fait ?!
:shock: ça la fout mal sur la conduite de fond pour un sujet où derrière la drogue, c'est l'argent qui donne le pouvoir...

niveau morale ça se pose mal quand même (y compris avec le soldat qui attend ses ordres d'un dieu :roll: ).. et me refait penser au film de contrebande entre les voyous à l'ancienne restant sur la cigarette, léthale mais d'une image plus populairement ancrée (mais bien vile faut reconnaitre) que les nouveaux business de drogues où l'addiction règne encore plus vite

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Re: Zerozerozero (2020)

Message par DPG » jeu. mars 11, 2021 12:28 pm

J'avoue que je n'ai pas vraiment compris si (malgré des défauts), tu avais aimé ou non au final...
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "

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fiend41
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Re: Zerozerozero (2020)

Message par fiend41 » jeu. mars 11, 2021 9:20 pm

je me suis laissé ballader (c'est un "roadtrip" certain , ça voyage assez bien, l'image est léchée) mais imo, le scénar ne tient pas pour la raison primaire du financement de la cargaison ... et pourtant ce n'est jamais souligné dans les critiques éparses :| et le nombre de fois durant ce convoi où ils auraient pu tout perdre ! heureusement pour eux les fixeurs apportent un supplément d'énergie !

qui avançerait toute sa fortune sur un deal intercontinental avec un vieux gitan pas vu depuis des années qui est passé pour mort ? car oui ça ne communique au niveau mondial que par 2 petites annonces sur un journal local (à l'ancienne ça oui, ça se faisait ainsi), surtout que le vieux ne sait pas qu'il s'est fait doubler par son petit fils qui met tout en oeuvre pour que la cargaison n'arrive jamais à destination : on le sait dans les 10 premières minutes .. (enfin sur ce paramètre c'est vraiment léger dans les faits vu ce qui arrivera..)

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Re: ZeroZeroZero (2020)

Message par Shinji » sam. mars 09, 2024 7:26 pm

J'ai enfin vu ZeroZeroZero, et il faut avoir le moral car c'est très sombre. Roberto Saviano, auteur de Gomorra, et Stefano Sollima réalisateur de la série (mais aussi des films Suburra ou Sicario 2), se sont en effet à nouveau associés pour une autre adaptation présentant cette fois le trafic de la cocaïne (le titre désignant la farine la plus pure). Le casting est bon quel que soit le pays, et la musique signée encore une fois avec brio par le groupe Mogwai (The Fountain, Les Revenants...).

Vendeurs, intermédiaires et acheteurs sont dépeints à travers un flic mexicain ripoux qui gravit les échelons d'un cartel, les enfants d'un transporteur qui reprennent le flambeau, et un petit-fils mafieux qui veut venger la mort de son père. On se déplace beaucoup, entre rendez-vous d'affaires et nombreux passages à l'acte. On voit du pays aussi ; la série a d'ailleurs coûté extrêmement cher car on passe sans cesse d'un continent à l'autre : en Italie du sud, au Mexique, en passant aussi par l'Afrique.

C'est qu'il s'agit d'une véritable économie parallèle calquée sur le capitalisme mondial, avec comme mot d'ordre le profit avant tout, quitte à exploiter des gens dans la misère, à trahir sa propre famille ou à fermer les yeux sur toutes les victimes, qu'elles soient impliquées directement ou collatérales (et il y en a beaucoup). Tout sentiment est étouffé, toute once d'humanité vouée à disparaître.


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