Chucky (2021)

[antropophagus]

Critique de la saison 1.

Les plus :
- Certains effets spéciaux pratiques plutôt bien réalisés (mais il y a aussi beaucoup de numérique).
- La performance de Brad Dourif, égal à lui-même, qui sauve un peu le naufrage.
- Des morts régulières (1 à 2 par épisode), ce qui permet de trouver un peu de réconfort.
- Seule idée marrante: le récapitulatif du body count de la saison…
- Les anciens personnages sont grotesques, mais j’avoue avoir ressenti un peu de nostalgie lorsque Tiffany fait son apparition…

Les moins :
- Une histoire sans queue ni tête : ça partait déjà en vrille dans les films, mais ici, ça étire encore plus l’intrigue jusqu’au ridicule. Chucky meurt trois fois dans la saison et se réincarne aussi sec, donc aucun enjeu. C’est juste un prétexte pour pondre des épisodes jusqu’à l’infini.
- Des personnages insipides, détestables, stupides ou sans intérêt (cochez toutes les cases applicables), évoluant dans un univers aseptisé et artificiel, où rien ne semble crédible. Tout est trop lisse, sans âme, avec une mention spéciale pour le décor ridicule de la maison brûlée...
- De jeunes acteurs très limités dans leur jeu, en mode "je suis triste" (je roule des yeux), "je suis vraiment en colère" (je fronce les sourcils), etc., les bras ballants à réciter leurs dialogues comme des poupées (si c’est voulu, alors c’est du génie).
- Ça se veut transgressif, mais c’est hyper convenu et faussement méchant, vu que tous les persos méritent de mourir.
- Des dialogues par téléphone interposé avec le texte qui s’affiche à l’écran… c’était moderne en 2000, mais là ?

J’aime beaucoup les deux premiers films, la suite de la saga est en dents de scie, et pour moi, cette série est clairement de trop. Mancini continue d’exploiter son fond de commerce jusqu’à l’absurde, en caressant dans le sens du poil le public moderne. Perso, je vais m’arrêter à cette saison 1, qui m’a paru interminable et particulièrement pénible. En fait ça m'a juste donné envie de me replonger dans les années 80-90...