News bis Cinémathèque Française
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
moi aussi je me joint à cette formidable soirée bis
dont je vous copie le texte de la cinematheque ainsi qu'en dessous les prochaines....
20h : Bandits à Milan
22h : Big Racket
Le résumé :
Ce double programme met en perspective deux films appartenant au prolifique filon du polar à l'italienne, mais d'époques différentes, et d'esthétiques et d'idéologies divergentes. A la fin des années 60, certains cinéastes engagés s'aventurent dans des entreprises ouvertement commerciales mais néanmoins porteuses d'un message politique sans ambiguïté, solidaire de la ligne du Parti Communiste italien. Parmi eux, principalement, Damiano Damiani (El Chuncho, La Mafia fait la loi, Nous sommes tous en liberté provisoire) et Carlo Lizzani (Bandits à Milan). Disciple de Rossellini, ancien résistant, critique de cinéma, communiste, Lizzani va tenter dans les années 60 d'appliquer certains principes esthétiques du néo-réalisme à des films-dossiers, traitant de sujets historiques, sociaux ou politiques. Lizzani va alterner durant sa carrière les œuvres sérieuses et respectables (Chronique des pauvres amants) et les films aux frontières du « trash » mêlant préoccupations politico-sociales et cinéma d'exploitation (Storie di vita e di malavita, Kleinhoff Hotel).
Bandit à Milan est un des titres séminaux du polar à l'italienne (avec La polizia ringrazia de Stefano Vanzina) et un des meilleurs films de Lizzani toutes catégories confondues. On y retrouve une dimension ouvertement documentaire (le film prend comme point de départ la reconstitution minutieuse des agissements d'une bande de gangsters organisateurs de plusieurs braquages de banques), une esthétique qualifiable de néo-réalisme dégradé. Mais le film ne lésine pas non plus sur l'action, le suspens, et invente un folklore et des personnages qui seront par la suite déclinés dans les polars de série B mis en scène par Umberto Lenzi, Stelvio Massi et les autres avec plus ou moins de bonheur. Gian Maria Volonté est excellent en chef de bande, tandis que Tomas Milian, futur abonné du genre, campe un flic dur à cuire, premier d'une longue lignée dans le polar italien.
Si Lizzani est un cinéaste de gauche, Enzo G. Castellari échappe sans conteste à ce type d'étiquette. Admirateur de Peckinpah, Castellari va s'amuser à mettre en boîte plusieurs films d'action violent, dont de nombreux polars dans les années 70. Ici le discours est volontiers sécuritaire. En particulier dans Big Racket où Fabio Testi joue les flics de choc excédé par la délinquance et la lenteur de la justice qui décide de passer de l'autre côté de la loi et faire lui-même le ménage. On est loin de l'ambiguïté de L'Inspecteur Harry de Don Siegel. Mais il y a la « Castellari's touch », faite de ralentis, de cascades, de bagarres et de fusillades, jusqu'à saturation. Si l'on remarque que les deux films sont écrits par le même scénariste, Massimo De Rita, on en conclura que l'opportunisme fut sans doute la véritable explication de tout le cinéma de genre italien.
20h
Bandits à Milan
(Banditi a Milano)
de Carlo Lizzani
Italie/1968/100'/VOSTF/35mm
Avec Gian Maria Volonté, Tomas Milian, Don Backy, Margaret Lee, Ray Lovelock, Carla Gravina.
A Milan, capitale du banditisme, la reconstitution du hold-up de quatre banques par une équipe de gangsters, d'après un fait-divers authentique.
22h
Big Racket
(Il grande rackett)
d'Enzo G. Castellari
Italie/1976/100'/VF/35mm
Avec Fabio Testi, Vincent Guardenia, Renzo Palmer, Orso Maria Guerrini, Romano Puppo, Salvatore Borghese.
Une bande organisée fait chanter les commerçants d'une ville italienne, et commet les pires exactions. Renvoyé de la police, un inspecteur recrute ses propres hommes et décide de régler le problème seul.
le 12 mai des animaux envahissent la cinematheque
20h00
Le Grizzly (Grizzly)
de William Girdler
Etats-Unis/1976/91'/VF/35mm
Avec Christopher George, Andrew Pine, Richard Jaeckel, Joe Dorsey.
Dans un parc national américain, un grizzly géant fait de nombreuses victimes parmi les campeurs et les touristes.
22h00
L'Incroyable Alligator (Alligator)
de Lewis Teague
États-Unis/1980/94'/VF/35mm
Avec Robert Forster, Henry Silva, Dean Jagger, Sue Lyon.
Sorti des égouts, un gigantesque alligator sème la terreur dans Chicago.
le 23 juin cela fera plaisir à plein de gens,
20h00
Les Sévices de Dracula (Twins of Evil)
de John Hough
Grande-Bretagne/1971/88'/VOSTF/35mm
Avec Peter Cushing, Dennis Price, Madeleine Collinson, Mary Collinson, David Warbeck.
Deux très belles soeurs jumelles arrivent dans une région dirigée par des puritains fanatiques, tandis que le comte du village organise des sacrifices humains pour ressusciter son ancêtre, une femme vampire.
22h00
La Fille de Jack l'éventreur (Hands of a Ripper)
Grande-Bretagne/1971/85'/VOSTF/35mm
Avec Eric Porter, Angharad Rees, Jane Merrow, Keith Bell.
La fille de Jack l'éventeur assiste enfant au meurtre de sa mère par son père. Quinze ans plus tard, la jeune femme semble possédée par l'esprit maléfique de son géniteur.
dont je vous copie le texte de la cinematheque ainsi qu'en dessous les prochaines....
20h : Bandits à Milan
22h : Big Racket
Le résumé :
Ce double programme met en perspective deux films appartenant au prolifique filon du polar à l'italienne, mais d'époques différentes, et d'esthétiques et d'idéologies divergentes. A la fin des années 60, certains cinéastes engagés s'aventurent dans des entreprises ouvertement commerciales mais néanmoins porteuses d'un message politique sans ambiguïté, solidaire de la ligne du Parti Communiste italien. Parmi eux, principalement, Damiano Damiani (El Chuncho, La Mafia fait la loi, Nous sommes tous en liberté provisoire) et Carlo Lizzani (Bandits à Milan). Disciple de Rossellini, ancien résistant, critique de cinéma, communiste, Lizzani va tenter dans les années 60 d'appliquer certains principes esthétiques du néo-réalisme à des films-dossiers, traitant de sujets historiques, sociaux ou politiques. Lizzani va alterner durant sa carrière les œuvres sérieuses et respectables (Chronique des pauvres amants) et les films aux frontières du « trash » mêlant préoccupations politico-sociales et cinéma d'exploitation (Storie di vita e di malavita, Kleinhoff Hotel).
Bandit à Milan est un des titres séminaux du polar à l'italienne (avec La polizia ringrazia de Stefano Vanzina) et un des meilleurs films de Lizzani toutes catégories confondues. On y retrouve une dimension ouvertement documentaire (le film prend comme point de départ la reconstitution minutieuse des agissements d'une bande de gangsters organisateurs de plusieurs braquages de banques), une esthétique qualifiable de néo-réalisme dégradé. Mais le film ne lésine pas non plus sur l'action, le suspens, et invente un folklore et des personnages qui seront par la suite déclinés dans les polars de série B mis en scène par Umberto Lenzi, Stelvio Massi et les autres avec plus ou moins de bonheur. Gian Maria Volonté est excellent en chef de bande, tandis que Tomas Milian, futur abonné du genre, campe un flic dur à cuire, premier d'une longue lignée dans le polar italien.
Si Lizzani est un cinéaste de gauche, Enzo G. Castellari échappe sans conteste à ce type d'étiquette. Admirateur de Peckinpah, Castellari va s'amuser à mettre en boîte plusieurs films d'action violent, dont de nombreux polars dans les années 70. Ici le discours est volontiers sécuritaire. En particulier dans Big Racket où Fabio Testi joue les flics de choc excédé par la délinquance et la lenteur de la justice qui décide de passer de l'autre côté de la loi et faire lui-même le ménage. On est loin de l'ambiguïté de L'Inspecteur Harry de Don Siegel. Mais il y a la « Castellari's touch », faite de ralentis, de cascades, de bagarres et de fusillades, jusqu'à saturation. Si l'on remarque que les deux films sont écrits par le même scénariste, Massimo De Rita, on en conclura que l'opportunisme fut sans doute la véritable explication de tout le cinéma de genre italien.
20h
Bandits à Milan
(Banditi a Milano)
de Carlo Lizzani
Italie/1968/100'/VOSTF/35mm
Avec Gian Maria Volonté, Tomas Milian, Don Backy, Margaret Lee, Ray Lovelock, Carla Gravina.
A Milan, capitale du banditisme, la reconstitution du hold-up de quatre banques par une équipe de gangsters, d'après un fait-divers authentique.
22h
Big Racket
(Il grande rackett)
d'Enzo G. Castellari
Italie/1976/100'/VF/35mm
Avec Fabio Testi, Vincent Guardenia, Renzo Palmer, Orso Maria Guerrini, Romano Puppo, Salvatore Borghese.
Une bande organisée fait chanter les commerçants d'une ville italienne, et commet les pires exactions. Renvoyé de la police, un inspecteur recrute ses propres hommes et décide de régler le problème seul.
le 12 mai des animaux envahissent la cinematheque
20h00
Le Grizzly (Grizzly)
de William Girdler
Etats-Unis/1976/91'/VF/35mm
Avec Christopher George, Andrew Pine, Richard Jaeckel, Joe Dorsey.
Dans un parc national américain, un grizzly géant fait de nombreuses victimes parmi les campeurs et les touristes.
22h00
L'Incroyable Alligator (Alligator)
de Lewis Teague
États-Unis/1980/94'/VF/35mm
Avec Robert Forster, Henry Silva, Dean Jagger, Sue Lyon.
Sorti des égouts, un gigantesque alligator sème la terreur dans Chicago.
le 23 juin cela fera plaisir à plein de gens,
20h00
Les Sévices de Dracula (Twins of Evil)
de John Hough
Grande-Bretagne/1971/88'/VOSTF/35mm
Avec Peter Cushing, Dennis Price, Madeleine Collinson, Mary Collinson, David Warbeck.
Deux très belles soeurs jumelles arrivent dans une région dirigée par des puritains fanatiques, tandis que le comte du village organise des sacrifices humains pour ressusciter son ancêtre, une femme vampire.
22h00
La Fille de Jack l'éventreur (Hands of a Ripper)
Grande-Bretagne/1971/85'/VOSTF/35mm
Avec Eric Porter, Angharad Rees, Jane Merrow, Keith Bell.
La fille de Jack l'éventeur assiste enfant au meurtre de sa mère par son père. Quinze ans plus tard, la jeune femme semble possédée par l'esprit maléfique de son géniteur.
ben moi comme d'hab et puis un film qui réuni sue lyon et henry silva cela ne se refuse pas!
20h00
Le Grizzly (Grizzly)
de William Girdler
Etats-Unis/1976/91'/VF/35mm
Avec Christopher George, Andrew Pine, Richard Jaeckel, Joe Dorsey.
Dans un parc national américain, un grizzly géant fait de nombreuses victimes parmi les campeurs et les touristes.
22h00
L'Incroyable Alligator (Alligator)
de Lewis Teague
États-Unis/1980/94'/VF/35mm
Avec Robert Forster, Henry Silva, Dean Jagger, Sue Lyon.
Sorti des égouts, un gigantesque alligator sème la terreur dans Chicago.
20h00
Le Grizzly (Grizzly)
de William Girdler
Etats-Unis/1976/91'/VF/35mm
Avec Christopher George, Andrew Pine, Richard Jaeckel, Joe Dorsey.
Dans un parc national américain, un grizzly géant fait de nombreuses victimes parmi les campeurs et les touristes.
22h00
L'Incroyable Alligator (Alligator)
de Lewis Teague
États-Unis/1980/94'/VF/35mm
Avec Robert Forster, Henry Silva, Dean Jagger, Sue Lyon.
Sorti des égouts, un gigantesque alligator sème la terreur dans Chicago.
- Dragonball
- Messages : 13054
- Inscription : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
- Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16
Si ça, c'est pas de la private joke, je comprends pas ! Ah, oui, je comprends pas donc c'est de la private joke ! T'es pas sensé modérer toi ?ZombiGirl a écrit :J'irais bien mais j'appréhende les effleuves de camion poubelle s'il y aura Manolito et Boule de Dragon
Pis, vendredi, tu passes l'apres midi avec Manolito, donc il ne faudrait pas grand chose pour que tu pousses jusqu'en soirée !
- ZombiGirl
- DeVilDead Team
- Messages : 1921
- Inscription : jeu. juin 24, 2004 5:34 pm
- Localisation : Last House on Dead End Street.
Arf, c'est tendancieux, ton truc C'est juste à midi avec Eric et Fly (?) et puis j'ai pas envie de passer des heures à Gilda
Bref, j'ai hâte de voir GRIZZLY sur grand écran. J'ai un DVD Z1 et j'ai trouvé ça très amusant dans le genre JAWS-fauché-avec-une-patte-d'ours-parce-que-l'ours-mécanique-entier-était-pourri. Et j'aime bien L'INCROYABLE ALLIGATOR - joyeuse soirée en perpspective, donc ! A quand une spéciale NI ??
Bref, j'ai hâte de voir GRIZZLY sur grand écran. J'ai un DVD Z1 et j'ai trouvé ça très amusant dans le genre JAWS-fauché-avec-une-patte-d'ours-parce-que-l'ours-mécanique-entier-était-pourri. Et j'aime bien L'INCROYABLE ALLIGATOR - joyeuse soirée en perpspective, donc ! A quand une spéciale NI ??