Lausanne Underground Film & Music Festival 2020

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Ozymandias
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Lausanne Underground Film & Music Festival 2020

Message par Ozymandias » lun. sept. 28, 2020 11:27 am

LUFF 2020 - Aperçu de la programmation
19e édition du Lausanne Underground Film & Music Festival
14 - 18 octobre 2020

Le Lausanne Underground Film & Music Festival fêtera sa 19ème édition du 14 au 18 octobre 2020 au Casino de Montbenon et dans divers lieux satellites lausannois. Malgré des temps troubles et incertains, il repose plus que jamais la nécessité de défendre et de lutter pour une contre-culture riche et vivante. A la veille de son vingtième anniversaire, le LUFF propose cette année une programmation inédite, mouvante et variable soumise à l’incertitude de la tenue du festival. Cependant, toute l’équipe s’est engagée dans un pari audacieux qui fait depuis tant d’années la singularité du LUFF.

Côté cinématographique : poésie, douceur, sexe et Satan avec des films-rêves aux senteurs d’éther, des adieux au langage, du punk antisocial japonais et un accueil à nos amis sinistrés de la Covid : La Fête du Slip et le 2300 Plan 9.
Le volet musical, quant à lui, s'est centré sur des performances qui violentent l'installation sonore du festival, voire qui l’enflamment littéralement, avec toute l'autodérision qui lui est propre.

Identité visuelle 2020
Conçue par les graphistes Estelle Vanmalle et Marcel Mrejen, l’identité visuelle de l’édition 2020 se devine comme un reflet de nos sociétés en ces périodes troubles. S'inspirant des systèmes de reconnaissance faciale et en détournant des scripts Python, le binôme a souhaité s'interroger sur la part de l'aspect robotique de notre époque et soulever une réflexion sur la place laissée à l'humain.

Film

Le réalisateur japonais punk antisocial Masashi Yamamoto sera à l’honneur dans le cadre d’une rétrospective sélective qui mettra en lumière quatre films emblématiques de différentes époques de sa carrière. Son dernier long-métrage Wonderful Paradise, comédie socio-loufoque, fera l'ouverture et, sera projeté au LUFF en première européenne.
En parallèle, le programme Japanese 8mm Madness proposera une série de films réalisés au courant des 80’s au sein de la scène underground japonaise, autour de figures devenues cultes telles que Sono Sion ou Shinya Tsukamoto.

Evénement majeur, la cérémonie de clôture accueillera #ShakespeareShitStorm, adaptation très irrévérencieuse de La Tempête de Shakespeare et nouveau long métrage du célèbre cinéaste américain, big boss de Troma Entertainement, Lloyd Kaufmann qui a, par ailleurs, été le parrain de la première édition du LUFF en 2002.

Tandis que le cinérama Adieu au Language présentera une sélection de longs métrages qui se passent de dialogue ou utilisent des langues méconnues à l’instar du film Incubus de Leslie Stevens - l’un des rares longs métrages de l’histoire du cinéma ayant été entièrement tourné en esperanto, avec en rôle principal William Shatner -, Maxime Lachaud reviendra au LUFF avec un programme autour des film-rêves également appelé films-trips. Ces oeuvres, proposant un voyage aux confins de l’hypnose et de l’inconscient, se reflètent comme des songes, imprégnés de symbolisme, d'érotisme et d'inquiétante étrangeté.

Les salles obscures abriteront également un accueil aux festivals-amis 2300 Plan 9 et la Fête du Slip contraints d'annuler leur édition au printemps dernier. Tandis que le festival Chaux-de-Fonnier proposera deux longs métrages de son cru 2020, le festival pluridisciplinaire qui s'intéresse aux corps et aux sexualités dans l’art, présentera sa compétition internationale de courts métrages

Music

Parmi les performances très attendues de cette édition, signalons la venue de l’artiste Käthe Kruse (14.10) qui fut membre du groupe culte berlinois Die Tödliche Doris et ouvrira le volet musical de cette édition, parallèlement à son exposition au centre d’art Circuit.

Toujours mercredi, s’ensuivra la performance « sacrifice de subs » questionnant les limites du système de sonorisation par l’artiste pluri-disciplinaire SOUHARCE (14.10). Quant à Erwan Keravec (14.10), armé de sa cornemuse assourdissante, il proposera un concert acoustique snobant le système son.

Le jeudi soir sera frénétique et explosif avec les performances d’Officine (15.10), trio furieusement brutal, anti-grunge et no-wave, d’Alessandra Zerbinati (15.10), l’une des figures les plus extrêmes de la scène italienne body-perf et harsh-noise ou encore de l’artiste hyperactif Vestas (15.10) promettant une noise improvisée d’un set rave surf à la guitare sèche.

Notons également la venue de l’artiste canadienne Crys Cole (16.10), qui viendra jouer au LUFF sa dernière pièce, Neither here, nor there. incluant des contributions d’Oren Ambarchi et de Seiji Morimoto. Le même soir, Inga Huld Hákonardóttir & Yann Leguay (16.10) offriront un voyage sculptural et sonore à travers cycle et répétition tandis que La Race (16.10) viendra brouiller les codes de la musique industrielle entre doom accidentel et no-wave énervée.

Deux premières mondiales pour la soirée de clôture : création spéciale covid-19 pour le LUFF par Luciano Chessa (17.10), compositeur et spécialiste de l’occultisme bruitiste des futuristes italiens : des performeur·euse·s non-musicien·ne·s entoureront le public pour jouer de leurs propres prothèses auditives. Suivi d’une performance inédite d’Antoine Chessex, Nina Garcia et Louis Schild (17.10) qui joueront leur tout premier concert ensemble pour le LUFF.

L’édition 2020 se terminera avec le projet Petronn Sphene (17.10) - moitié du fabuleux groupe britannique Guttersnipe - qui viendra achever ces quatre jours de performances intenses, renversantes et libératrices.

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